La maison du bonheur de Dany Boon**
A quoi ça tient qu’une comédie franco-française ne soit ni beauf ni franchouillarde ??? Difficile à dire. Le thème est simple : un rêve vire au cauchemar (il y a quelques scènes bien angoissantes quand même) et les protagonistes doivent se dépatouiller avec les quiproquos et malentendus qui filent un train d’enfer armés de dialogues poilants qui fusent à qui mieux-mieux. C’est très drôle parfois, drôle souvent et en tout cas, pour notre plus grand plaisir, jamais vulgaire ni lourdingue (je résiste à l’envie de citer les balourdises qui sévissent encore sur les écrans).
Les acteurs ne sont évidemment pas pour rien dans cette réussite. Ils ont l’air de s’amuser et du coup, on s’amuse avec eux, ce n’est pas plus compliqué que ça.
J’accorde une mention spéciale à Zinedine Soualem (il faut dire Zinnnndine et pas Zinédine… avec un tel prénom, pourquoi n’est-il pas encore star ?), chouchou de mon cœur depuis longtemps : il est ici irrésistible et à Daniel Prévost, toujours persifleur et ironique, il me ravit.
En un mot cette comédie raisonne comme une exception dans le paysage parfois prétendument comique et cela fait un bien fou.