REMY BELVAUX
novembre 1967 - septembre 2006
Il n'était pas seulement le frère de l'indispensable Lucas Belvaux, il était aussi le réalisateur du cultissime "C'est arrivé près de chez vous" dans lequel il révélait Benoît Poelvoorde. Ce bijou d'humour noir, réalisé en noir et blanc avait des allures de faux reportage ce qui le rendait encore plus terrifiant. Une équipe de télé dont l'interviewer était Rémy Belvaux lui-même, suivait les pas d'un serial killer bavard qui commentait ses actes. Le film avait fait sensation à la Semaine de la Critique à Cannes en 1992 et était devenu une oeuvre culte.
Qui a oublié la recette du "Petit Gregory" ? C'était d'un mauvais goût douteux parfaitement assumé.
Un petit rappel ici : http://cinema.fluctuat.net/blog/8783-ca-n-039-arrivera-plus-pres-de-chez-vous.html (le chevelu qui pouffe, c'est Rémy).
Commentaires
Parfaitement assumé, ça oui. D'ailleurs ils pouvaient c'était ce que ce film possédait de plus soft, le seul moment où on se disait si, si, donc, c'est bien de l'humour. Moi, c'est tout le reste que j'ai eu du mal à digérer. C'était en quelle année ? 86 ? 88 ? Moi j'avais eu bien du mal à digérer en tous cas.
Et qu'est-ce qui lui est arrivé à Rémy Belvaux ?
Ed. : c\'est sûr qu\'il n\'avait pas fait dans la dentelle et je sais qu\'il y avait des scènes à la limite du soutenable. D\'autant que Poelvoorde était un inconnu et que (quiche comme j\'étais il y a 15 ans... ce qui n\'est plus le cas du tout du tout) j\'ai d\'abord cru à un documentaire.
Ce qui est arrivé à Rémy Belvaux n\'est pas dit dans la chanson. En tout cas, même pas 40 ans... C\'est Lucas qui doit être malheureux.
Le film, c\'était en 92.
Rip...
c'est bien triste
Rip.. c'est le mot que je cherchais.
Non, moi je savais que c'était une fiction, mais je trouvais que cela faisait appel à ce qu'il y a de plus vil dans l'humain pour accueillir des spectateurs malheureusement. Bon, je ne leur en ai pas voulu, et adore Poelevoorde, mais ne regarderai jamais une deuxième fois ce film, et le trouve quand même très malsain sous couvert d'humour...
R.I.P.
Il part vraiment jeune et emporte avec lui ce sourire niais que Poelevoorde avait raillé pendant le film.
Je reprendrait une rivière de Gin, une larme de Tonic et un "ptit gregory" à sa santé !
et merde………… et une Düvel en sa mémoire, une !