Le plus sauvage d’entre tous de Martin Ritt ***
A la demande générale de Ed., lassée de mes effets spéciaux qui tanguent, et en attendant mon retour dans les salles… voici La révélation ou, comment tout a commencé entre lui et moi !
Je m’offre la coquetterie de ne pas parler de l’année de ce film mais il se trouve que c’est le premier que j’ai vu avec Paul Newman (à la télé noir et blanc de l’époque…), affectueusement et familièrement appelé depuis « Mon Paulot » !
Avec le recul du temps qui a coulé sous le Pont Mirabeau, je comprends mieux l’inquiétude de mes parents qui se demandaient pourquoi je n’étais pas plus attirée par « La mélodie du Bonheur » ou « Mary Poppins » mais encore et toujours aimantée par les westerns . Il se trouve que ce film est un drame étonnant où, dans un vieux ranch à l’abandon, se déchirent un père rigide et pas affectueux et un fils (Paul Newman) forcément écorché, que l’absence d’amour de son père a rendu insensible, rebelle, voire violent. Tout ceci est observé par une gouvernante (Patricia Neal, magnifique, plus une midinette) dévouée et troublante. C’est un western moderne à l’ambiance lourde. Aucun manichéisme ne vient stigmatiser les personnages qui ne sont ni aimables, ni détestables. On y parle peu, on s’observe et quand on se parle, c’est pour se dire des horreurs.
Alors que « La fureur de vivre » de James Dean m’avait paru peu réaliste et que je n’avais rien compris à « L’équipée sauvage » de Marlon Brandon… je découvrais médusée, fascinée et séduite à jamais : Mon « Rebel without a cause ».
Plutôt que de se laisser enfermer dans des rôles auxquels aurait pu le cantonner son physique, Paul Newman ose des personnages ambigus et déplaisants. Il est ici vraiment antipathique, misogyne, alcoolique et pourtant… !
Le film lumineusement photographié évolue dans un climat pesant et n’offre aucune rédemption de dernière minute au « héros ».
Commentaires
Je l'ai vu aussi ce film, même si j'avais oublié le titre. Le bras sur les barbelés, ça s'oublie pas. Ma première "émotion" avec Paulot, c'est Une Chatte sur un Toit Brûlant. Grand écran au ciné club de la Maison de la Culture. (oui, ce genre d'endroits existait et bcp de djeunz les fréquentaient !!!On pourrait peut-être réessayer...)
Mon père lui ressemblait un peu. Même genre de tête. C'est pourquoi j'ai une affection particulière pour cet acteur.
pour moi c'était pas incompatible ; les westerns et la mélodie du bonheur=))))
bon ok j'suis un space je reconnais!
Merci me donner l'adresse du père de Jean-Christophe Bataille !!! ;-)
Mon père ressemblait à Gérard Philippe.
Ed. : je n'avais même pas vu les bras sur les barbelés. Décidément il faut vraiment s'y mettre à plusieurs pour regarder un film.
Anne : j'ai aimé les westerns avant tout le reste. Pour une petite fille, c'était surprenant paraît-il !
Et H.U.D., t'avais aimé ? Moi, je n'ai jamais vu, mais un comique ici a fait un résumé superbe en imaginant un dialogue entre deux vaches qui devaient se faire abattre dans le film...
Bon, la Rascale, tu as gaspillé ta jeunesse sur Paul Newman ! Et moi, quand j'étais gamine, j'étais folle-dingue de Michael Cole (celui en bas au coin)...
http://www.chezgrae.com/modsquad/images/indexyellowbg.jpg
Maintenant que j'y pense, c'est presque iowaboy ! ! !
Sauf que celui-ci est plus beau en v.o.
;-)
Eh oh, je viens de me rendre compte que cette photo de Paul Newman sur un cheval manque de respect envers notre cheval parlant favori...
ça explique tes sequelles!!!!!!
Comment i s'la pète !
Joye : djizeuce, yé lé ton cole !!!
Lenta : ben non, se faire grimper par Paul ???
Anne ? : oui tout s'explique
Max : même pas !
Ed le cheval qui parle, est un sage ! Et ne se fâche pas pour si peu.
Pascale, c'est pas étonnant que des comm's se retrouvent en double, ils mettent deux heures (ou plus, je dormais !) pour s'afficher !
J'ai retiré les "animations" c'est peut-être ce qui ralentissait... Je n'en mettrai qu'occasionnellement !
Dis-moi si c'est mieux !
Sur l'autre note mon com' est passé comme une lettre à la Poste (du temps du service public :-))
Tu veux nous tuer de frustration...!? Chaque fois qu'une dame âgée me fait un compliment sur mon physique (et oui je ne plais qu'au dessus de 60-65 ans vas savoir pourquoi ;-p), et que je plane de bonheur pendant quelques semaines (encore ;-p) et hop tu nous ressors Paul Newman à qui j'aurais vendu mon âme et père et mère pour ressembler...! Non mais... C'est de la provoc...