La faute à Fidel de Julie Gavras **
La petite Anna, 9 ans, vit une vie tranquille et bourgeoise avec son petit frère et ses parents, fréquente une école privée et rêve de princesses en robe de mariée… Nous sommes en 1970 et la mort de son oncle en Espagne va bouleverser ce train-train lorsque ses parents vont prendre fait et cause en militant pour le Chili.
Cet engagement va amener une véritable révolution : d’abord un déménagement inattendu dans un tout petit appartement mais aussi l’apprentissage de l’altruisme, du partage, la découverte du féminisme, des manifestations, des réunions…
Cette histoire est filmée à hauteur d’enfants et c’est la petite Nina Kervel-Bey (épatante) boudeuse et réac’ qui mène la danse en essayant de combattre (pour un retour à sa vie d’avant) mais surtout de comprendre. Elle aurait pu être antipathique, elle est absolument remarquable !
La reconstitution de l’époque est impeccable et on peut voir poindre une réflexion sur les limites de l’engagement.
Le film se termine sur le suicide de Salvador Allende un certain 11 septembre…
Commentaires
Film d'actualité, et la petite à l'air de bien joué.
J'irai peut-etre le voir à la place du film d'Audrey et Gad, je le trouve pas si top top...histoire vue et revue...dommage.
Avec ma potine Marion (elle m'a sauvée la journée), nous avons vu "mauvaise foi" hier soir : bon film a peau d'corne, comme on dit chez nous...l'aurait pu faire moins dans la caricature, le "Zem beaucoup", et Cécile est magnifique qu'on a envie de la serrer dans ses bras très fort comme ça : (serrrrrer)
deviendrai-je exigeant ?
...bon, il vient quand, mon commentaire ?
Filmé à hauteur d'enfants , cela me fait penser au film de R Berry , Moi César .....
Pascale je viens de te lire chez moi /
L'Hôpital où est Hervé : centre hospitaleur de Lisieux , tel 02 31 61 31 31 chambre 320 .....
TAa gentille attention dans ta dernière note pour lui m'a beaucoup touchée , je suis sûre qu'il apprécierait ton coup de fil .
Amicalement
Bonsoir,
J'ai découvert ton blog par le biais de celui de Jordane, et je l'ai mis dans mes favoris. Depuis, je le consulte régulièrement, et aujourd'hui, voici un film que j'ai vu et beaucoup aimé : http://mariesmeltinblog.blogspot.com/2006/12/la-faute-fidel.html
A bientôt !
JoChou : gloire à Marion et à Cécile qui redonnent vie aux journées pourries...
Oui, la petite est extraordinaire. Dans la bande-annonce elle a l'air pénible mais pas du tout.
Debla : oui, c'est vrai, c'était beau aussi ce regard de Richard Berry sur l'enfance.
(Pour le reste... les mails vont bon train !).
MelleM. : je vais de ce pas chez toi.
mouais... la BA ne m'encourage pas du tout à y aller...
"Le film se termine sur le suicide de Salvador Allende un certain 11 septembre" : pas de doute c'est bien la fille de papa...
mouais... la BA ne m'encourage pas du tout à y aller...
"Le film se termine sur le suicide de Salvador Allende un certain 11 septembre" : pas de doute c'est bien la fille de papa...
Nico , Qu'as-tu à reprocher au papa de Julie ? C'est pas très clair...de femme.
Il est très bien le cinéma du papa en effet. Elle a visiblement été influencée mais le point de vue est original et c'est un film touchant avant d'être politique. Je le conseille en tout cas et précise qu'il a obtenu le prix Michel d'Ornano au dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville. Voili, voilou.
Oui de quelle fille parle Nico (de Melle Gavras ou de Melle Allende)... Vous en faîtes pas, ce n'est qu'un numéro qui s'arrête à la vision d'une BA pour savoir si une fille ressemble à son papounet. En plus je suis sûre qu'il s'est mélangé les péloches dans les filles...
Oui, Sandra M. c'est plus touchant que politique... c'est pourquoi je dis qu'on voit "poindre une réflexion" sans plus. Ce n'est pas "Z" quand même !
Et la petite fille, quelle tempérament.
Ed. : Jeu de mots... comme dirait Maître Capello.
J'eus pensé que c'était un excellent film d'après les critiques de....
fémina.
Il est quand même très bon.