Je crois que je l’aime de Pierre Jolivet **
Echaudé par des chagrins d’amour qui l’ont rendu dépressif, Lucas, PDG surbooké, se méfie lorsqu’il rencontre la trop parfaite Elsa. Il demande au responsable de la sécurité de sa société d’enquêter sur elle.
On ne doute pas un instant de l’issue de cette histoire, mais c’est le principe même de la comédie romantique et ici il semble parfaitement assumé. Pas de prise de tête donc, juste du plaisir en barre de suivre ce conte survitaminé dont l’intérêt et le rythme ne faiblissent pas un instant. Les dialogues sont ciselés et les acteurs les savourent et les prononcent avec finesse. Le trio de tête est en grande forme et se réjouit autant que nous d’alterner les situations douces-amères ou franchement comiques. Vincent Lindon est craquant en amoureux timide et maladroit. Sandrine Bonnaire (mon actrice française préférée : j’aime TOUT chez elle, son rire, sa voix, son allure, son dynamisme) est à la fois simple et sublime, le naturel absolu. Et François Berléand est tout simplement grandiose (comme toujours je dirai) en ex.flic gaffeur aux méthodes extrêmes.
Un régal, ne le boudez pas.
Commentaires
Oh oui qu'elle est belle et séduisante !
Je craque aussi pour la fossette !
Pialat le faisait déjà remarqué dans son tout premier film "A nos amours" qu'elle était irrésistible !
Cette Sandrine, elle devient de plus en plus belle !!! Wow !
Il est si sexy le Lindon avec sa nervosité angoissée à fleur de mot. Et elle, sa démarche ! Avec celle de Moreau et de Binoche, on pourrait les suivre toutes 3 pendant des kilomètres d'images !!! Bien à toi Pascale. Benoit
On ne doute pas à l'instant de l'issue mais on doute déjà beaucoup dès le début! Je n'ai pas réussi à y croire une seule seconde malgré toute l'admiration que je porte à Vincent Lindon (d'ailleurs ici, de nouveau, touchant, en homme maladroit et blessé par son passé). J'ai vraiment trouvé que cela manquait de rythme, je ne compte plus le nombre de plans totalement inutile: bref, je me suis ennuyée! Certes, le fils et la mère à qui il parle par visiophone servent à nous montrer la solitude du père mais qu'advient-il du fils à la fin? Une des pistes amorcées et inutiles parmi d'autres. J'ai trouvé les gags vraiment téléphonés (cf la baguette). Je suis pourtant très bon public mais je n'arrive pas à comprendre l'engouement pour ce film aussitôt vu, aussitôt oublié. En résumé, vraiment pas un film "hors de prix". Dis, Pascale, tu m'expliques?
Joye : oui.
Cinégotier : calme-toi !
Sandra M. : bon je t'explique. J'ai dit "un régal" mais j'ai pas crié au chef d'oeuvre et au génie non plus. J'ai dit aussi "pas de surprise"...mais franchement, sans être hors de prix... ce film ne m'a pas ennuyée et je ne l'ai pas trouvé répétitif contrairement à celui que tu sais où je m'étais ennuyée mortellement.
Ben, y croire ou pas y croire là n'est pas la question Ophélie... car s'il fallait "croire" à toutes les comédies sentimentales, j'irai plus en voir ! Bien sûr qu'on n'y croit pas, c'te bonne blague.
Sinon, il y a un engouement pour ce film ? Ah bon. J'ai l'impression que personne n'en a entendu parler ?
Le gag de la baguette ??? M'en souviens plus !