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Sunshine de Danny Boyle ****

Le soleil est en train de mourir et en conséquence, la terre, gelée dans un hiver solaire. Pour relancer l’activité de l’astre suprême une équipe d’astronautes est chargée d’aller y faire exploser une charge nucléaire. Mais qui peut s’approcher si près du soleil sans se brûler ? La réponse est dans ce film et dans l’espace où comme d’habitude, personne ne vous entendra crier.

Voici donc le bébé de « 2001, l’Odyssée de l’espace », d’ « Alien » et de « Solaris » que Danny Boyle a dû regarder en boucle. Merci à lui d’en avoir extrait ce rejeton. C’est une totale réussite bien que ni Strauss ni Zarathoustra n’aient  été convoqués et que l’ordinateur de bord ne s’appelle ni Carl ni Al mais Icarus. Magnifique et passionnant de la première à la dernière minute, de palpitants moments d’émotion et d’aventure nous sont offerts avec en prime des images de l’espace à couper le souffle ainsi qu’une fascinante serre tropicale qui donne un peu d’oxygène à cette ambiance confinée et claustro.

Ce film est typiquement le genre de film qui illustre le fait qu’on n’est pas obligé de comprendre pour aimer. Et j’ai adoré dans l’exacte proportion où je n’ai rien compris car à moins d’avoir un Bac S. suivi de solides études (8 ans minimum sont requis) en physique nucléaire, d’avoir été astronaute dans une vie antérieure ou d’être un génie en informatique, les raisons des déboires des astronautes sont souvent obscures. Mais on s’en fout car l’équipe est humaine et de l’humanité, on en trouve à revendre ici. Entre matériel défectueux, défaillance des hommes, les 8 membres de l’équipe ont pas mal de soucis à gérer. Quand les états d’âme dépressifs ou carrément suicidaires s’en mêlent, il faut prendre des décisions et fissa, même s’il faut en passer par le sacrifice humain. Que faut-il faire quand vous êtes 8 et qu’il ne reste de l’oxygène que pour 4 et qu’en plus un mystérieux passager s’est invité ???

Danny Boyle envoie toute son équipe au sacrifice et bien qu’il ait beaucoup de mal à détruire sa créature (Cillian Murphy, intense, toujours en première ligne pour défendre les causes perdues…), il mène tout ceci tambour battant avec de vrais pics d’intensité où le cœur bat plus fort et plus vite. Trembler pour des héros qui sauvent le monde, c’est ça aussi le cinéma. Le casting est impliqué sans faille, il permet de bien beaux moments à Cillian Murphy (évidemment) mais aussi Rose Byrne et Michelle Yeoh en tête.

Un film de science-fiction sublime et subtil comme je n’en ai pas vu depuis… une éternité, plus un jour !

Quant à la musique… J’offre un œuf en chocolat (il m’en reste) à qui me trouve la chanson du générique de fin !!!

Ladies and gentlemen : MERCURE !

Commentaires

  • Les grands esprits...
    Pendant que tu t'épanchais au Nid, je rédigeais une note sur le baltard d'hier soir, alors je me suis permis de déplacer ton comm, histoire que les fans en profitent !
    Et maintenant, je m'en vais le lire... voir si ta prose annonce le grand retour de Paul et Mickey...

  • "La musique de Sunshine a été composée par Karl Hyde et Rick Smith, deux membres du groupe de musique électronique Underwold. Danny Boyle avait déjà fait appel aux services du groupe à l'occasion de Trainspotting et de La Plage notamment. "

    Je peux avoir mon p'tit noeuf maintenant ?

    Pis au Nid, j'ai déplacé ton comm, pardon pour le dérangement...

  • bah oui, je me répète un peu, mais je croyais que la machine avait bouffé mon premier comm...

    Euh... je suis toute seule ici ou bien ?!!!

    Ehooooo, les gens !!!!!!!!!!!

  • Je chercherai dans le groupe "Mùm"... pour le chocolat.

  • arf, bah Loreal à répondu.. c'etait pas ça.
    Merci google ;p

  • et depuis quand t'aimes le post-rock planant !?
    quand j'en colle chez ouam, je t'entends râler au fond des bois !
    tsss… souvent femelle varie.
    bon, l'extrait du flim est bien beau, ma foi… ça donne envie, même si je n'ai jamais le temps d'aller au cinoche [je sais, ça t'agace, mais c'est comme ça !]
    beso del jueves.

  • Loripette : je vais aller écouter dès que j'aurais le temps... Je ne déssaisis pas de mon neuf comme ça !

    Jo : j'comprends rien à ton baragouin.

    Madame Gl@ : si c'était la zik de l'extrait que j'ai mis... je demanderais pas... C'est la musique du générique que je voudrais connaître et même savoir... vu que c'est une chanson... mais comme le générique défilait à la vitesse du son de la lumière j'ai pas pu noter !!!
    Tu vas pas au ciné ? ça m'agace pas.
    Sinon, ben le post rock planant associé à des images de Mercure : c'est bono... sans image idoine Hadock... bof ! Tu comprends mieux là tout de suite maintenant ? Ou pas. Je réexplique si i faut !

  • je l'ai pas encore vu, mais je suis content que tu en dise du bien alors trop de critiques l'assassine !!!
    je vais essayer de le voir très vite

  • J'ai été deçu car ayant vu toute les bandes annonces que nous a donné au fil et a mesure, et bien le film s'est avéré prévisible ...

  • Nico : on verra...

    Saku : dommage ! Il suffit de ne rien regarder avant !

  • Oui dommage mais je ne peux pas rien ne regarder lol c'est trop dur...
    Sinon sans ça, pour moi le film aurait été parfait et pourtant je ne suis pas un amateur de Sf.

    PS: quand je dis sur mon blog un mix entre Appolo 13 et un survival je pense surtout aux mésaventure qu'a eu cette mission et non au coté partiotique que le film dégage fin c'etait une façon de situer mes lecteurs ...

  • Très très très déçue !
    J'ai adoré la première partie, l'ambiance, les images du soleil, les personnages, surtout la "simplicité" c'est-à dire l'absence de tous les clichés qu'il y a souvent dans les films du genre science-fiction et puis... boum !... apparaît ce personnage mort-vivant qui se prend pour dieu, ou pas je ne sais pas !, qui se transforme en tueur en série et rend le film banal... j'aurais bien voulu que ce soit un film "sublime" comme tu le dis parce-que c'est rare et très agréable !

  • Saku : il faut savoir résister à la tentation :-)
    C'est quand même dommage de le comparer à "Appolo 13"... ça n'a rien à voir !

    Claire : le méchant pas beau n'apparaît qu'à la dernière demi-heure... ça ne m'a pas plu non plus (son intérêt n'est vraiment pas évident...) mais j'ai pu faire abstraction en raison de tout le reste. Même en faisant cette restriction, c'est quand même au dessus du panier non ?

  • mmmmmh... non pas vraiment !
    Mais il faut dire que je n'avais pas aimé non plus The fountain, donc c'est peut-être qu'on n'a pas les mêmes gouts !

  • Mon avis est plus mitigé. Visuellement, c'ets du bonheur en barre mais je trouev que parfois, c'est un peu le bordel et qu'on ne comprend rien.
    La fin est ultra évidente mais logique donc je dirai rien dessus. J'ai beaucoup aimé les acteurs qui jouent merveilleusement bien.

    Non, mon seul problème, c'est le sujet. Je suis peut-étre trop terre à terre :D

  • Claire : oui les goûts c'est quelque chose. Moi je suis très bon public.

    Jibouille : ben oui c'est de la Science fiction... donc il ne faut pas essayer de voir de la vraisemblance là dedans... Tu crois qu'on peut s'approcher si près du soleil sans écran total toi ??? Tu écoutes de la musique planante et tu ne décolles pas à ce film ??? J'y comprends rien moi !

  • Je le disais dans les commentaires de Spider-Man III, mais je le rappelle ici au cas où cela intéresserait quelqu'un d'autre : pour cette musique du générique de fin, il faut chercher du côté d'"Avenue of Hope" du groupe anglais "I Am Kloot". [Leur site se trouve facilement via google, et un extrait dans leur rubrique "Media".]
    .
    Pour ce qui est de la fin de Sunshine, je préfère y voir une dimension mystique, plutôt que celle d'un banal slasher, dans laquelle s'exprime une philosophie pour laquelle - je me cite ^o^ - l'"extinction du soleil est d'essence divine, ce qui interdit à l'Homme de tenter d'y contrevenir" et contrebalance la pensée exclusivement scientifique et rationnelle qui prévalait jusque-là.

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