La faille de Gregory Hoblit*
Trompé par son épouse (on ne conseillera jamais assez aux messieurs bien mûrs de ne pas choisir des femmes de trente ans leur cadette…) Ted Crawford la tue. Il réussit le crime parfait mais signe quand même des aveux et met au défi la police et un jeune procureur ambitieux, William Beachum de prouver qu’il est coupable. Manipulés par ce vieux renard torve et pervers, les enquêteurs y perdent la boussole.
Enième film d’enquête et de tribunal, cette « faille » ne fait trembler personne et l’on sait vite fait, grâce au titre, que la morale sera sauve et le méchant puni. Sans surprise avec un dernier rebondissement (même pas tarabiscoté), on reste pantois devant tant de platitude.
Ce qui déçoit par dessus tout c’est Anthony Hopkins ! Où est le grand acteur de « Retour à Howards End » ou « Les vestiges du jour » ? De film en film, il semble ne plus lui rester que les stigmates d’Hannibal Lekter : bouche entrouverte, regard bleu glacial, yeux mi-clos, il ponctue chaque phrase d’un insupportable clin d’œil qui paraît dire : « c’est qui le meilleur ? ».
L’étoile est pour Ryan Gosling, jeune acteur très prometteur au physique atypique qui depuis le très beau « Stay » de Marc Forster se sort de mieux en mieux des rôles d’ado torturés.
Commentaires
Moi j'ai quand même etait captivé par le duel entre les deux acteurs mais il est vrai que le récit est très convenu et anthony hopkins j'adore mais quand on le vois dans ce genre de rôle on ne peut s'empecher de penser à Hannibal.
Mieux vaut conseiller aux nanas de ne pas épouser des tueurs. Mais comme ça, on aurait moins de sujets pour des films. Mais d'après ta critique, cela ne serait pas si mal...
Pff, j'avais prédit ***, j'ai perdu !
Mais je suis sûre d'avoir bon sur Irina Palm, ma langue à couper !