Jindabyne, Australie de Ray Lawrence ***
A l’entrée de Jindabyne se trouve un panneau « Welcome »… pourtant les habitants ont plutôt des tronches de cake patibulaires. Quatre amis partent pêcher dans un endroit paradisiaque. Très rapidement, ils découvrent le cadavre d’une jeune aborigène qui flotte sur la rivière. Rien ne pouvant contrarier leur week-end, ils décident de vivre ces trois jours comme si de rien n’était et de ne prévenir la police que le lundi…
Ce qui intéresse ici n’est pas l’enquête (le spectateur connaît dès le début le meurtrier) mais la réaction extra-ordinaire, surprenante, assez débile des quatre amis et plus tard les répercussions de leur comportement incompréhensible auprès de leurs femmes, amis et de toute la communauté en générale à laquelle ils font honte.
De ce pays continent on connaît peu de choses et cela donne un film mystérieux, ambigu, unique magnifié par des paysages à couper le souffle et une interprétation de Gabriel Byrne subtile et nuancée.
Un voyage, une surprise, une secousse…
Commentaires
En dépit de son aura de mystère, la bande-annonce ne m'avait pas tellement emballé... Mais je vais peut-être lui laisser une chance finalement ! :)
Je me demande si c'est bien ce qu'il faut aller voir pour se redonner un moral "d'acier"?
Je crois que j'attendrais!
Captain Navarre : je n'avais pas vu la bande annonce mais si elle est mystérieuse c'est qu'elle est bien faite...
Lhuna : la vision de cette humanité n'est pas réjouissante jusqu'à la fin plutôt optimiste, lumineuse et pleine de tolérance... Quant au moral, heureusement le cinéma n'influence pas le mien...