L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LÂCHE ROBERT FORD
d'Andrew Dominic *****
Quitte à vous paraître obsessionnelle
(j’assume entièrement mes névroses, merci J)
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parce que vous hésitez encore,
parce que j’ai lu tellement de bêtises sur cette merveille,
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parce que j’ai vu des gens quitter la salle (je sais ce que cette affirmation a de dangereux, mais elle peut aussi vous intriguer et vous inciter à vous faire votre opinion… c’est tellement inconcevable !),
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parce qu’il me paraît impensable que ce film disparaisse trop vite des écrans (je ne m’inquiète pas trop, il ressortira quand il aura tout raflé aux Oscar en mars prochain…),
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parce que voir les ravages de la maladie, de la folie, de la jalousie, de la fascination qui consument deux êtres, deux fantômes absurdes et fascinants qui s’aiment et se haïssent,
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parce qu’un cinéma de cette puissance, de cette qualité, de cette beauté est une récompense, une preuve de confiance envers l’intelligence du spectateur,
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parce que ce film est un cadeau…
je vous encourage une fois de plus (à cliquer ici et) à le voir car il est plus qu’un film, une aventure épique, une expérience poétique, un opéra mélancolique,
INOUBLIABLE.
Commentaires
L'empalement n'est pas ma méthode de torture. Ce qui me fait de la peine c'est que tu dises "se faire chier comme un rat mort"... ce que je peux comprendre pour des bouses telles que "99 F" qui sont le vide et le néant réunis, emballés dans du tapage... mais là, pour un film de cette classe !!!
Cela dit, je comprends parfaitement que le rythme puisse dérouter... mais c'est justement ces ruptures qui lui donnent une qualité supplémentaire. Il y a des scènes d'un niveau insurpassable je trouve. La scène de présentation du début, l'attaque du train, celle où Jesse et Bob sont sur la terrasse le soir dans un rocking chair "my eyes open, my mind open"..., celle du repas où Charley essaie de dérider l'ambiance, le coup d'éclat de Bob qui quitte la table, celle où Jesse fait mine de tuer Bob devant Charley, son fourire qui se transforme en dépression, celle du meurtre (un modèle), et ensuite après le meurtre, la dérive de Bob... Poulala, quel film magistral !!!
Ca fait plaisir de voir que je suis pas le seul à avoir vraiment aimé. Je suis allé le voir avec ce bourriquot d'Osmany mais lui, n'a pas trop aimé. je paratge ton avis à 100% :)
J'en sors et je dirais que la seconde moitié m'a beaucoup plue, évidemment, il est impossible de partir avant la fin (mais comment font les gens, remarque la nana à côté de moi envoyait sans arrêt des textos, j'aurais pû la tuer si j'avais été Jesse James, je te jure !!!). Tout l'intérêt est de découvrir comment se passe cet assasinat, et ce Jesse James, joué par un formidable Brad Pitt, quelle intelligence !
Un bien bon film, pas le meilleur de l'année en ce qui me concerne, mais à voir, c'est certain !
Jibouille : je suis ravie que tu aies aimé.
Mademoiselle M. : "tout l'intérêt est de découvrir...", non, le seul intérêt n'est pas là. Mais je suis enchantée que tu ça t'ait plu. La conn.... près de toi, j'avais la même l'autre jour mais elle n'a envoyé qu'UN texto (tic tic tic... sans compter la lumière de l'écran du téléphone qui s'allume..). Les gens qui font ça au cinéma sont des TARES.
Merci de ton passage chez moi...
ben voilà! ce film ne passe pas encore en Belgique (belge je suis...)
Mais tu donnes drôlement envie de le voir
Merveilleuse présentation...
ça y est, je l'ai vu !;)
Et bien, ça vaut largement le détour.
Des images d'une beauté attirante et stupéfiante, un récit très profond qui va au-delà de l'assassinat et concerne des thématiques littéraires, mythologiques, voire religieuses (la fraternité, Judas, l'écriture de la légende, le culte des héros, etc...).
Un très beau film contenant une charge poètique rare pour une oeuvre grand public.
Une pensée pour la qualité de l'interprétation.
Cordialement! ;-)
Si, tout l'intérêt est de découvrir la fin du film, ce qui sous-entend les liens des personnages entre eux, la façon dont ils réagissent, etc...
Coumarine : merci de ta visite. j'adore la Belgique.
Hoplite : ça vaut plus que le détour... ça vaut le voyage !!!
Mademoiselle M. : ok.
Je crois que tu devrais carrément faire un blog en l'honneur de Jesse and co...:-) à moins que tu ne rebaptises prochainement "Sur la route" par quelque chose du genre: "L'éloge du cinéma par la courageuse Pascale". En tout cas je crois que tout le monde sait désormais que tu aimes, non que tu vénères, ce film mais au cas où (on ne sait jamais il y a toujours des distraits): ALLEZ VOIR CE FILM C'EST UN CHEF D'OEUVRE. C EST LE FILM DE L ANNEE. De rien.:-)
J'en reviens tout juste et je crois ma foi que mon sentiment à l'égard de ce film ne se sentirait pas trahi si je le résumais par un simple "wow" ! :o)
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Mademoiselle M. / Pascale> Le coup du texto en pleine séance, ça me rappelle l'inconscient qui a répondu à un appel juste derrière moi pendant "Le Retour du Roi"... Je dis bien l'inconscient, parce qu'il a failli mourir... ^^
Sandra M. :
J'y pense à consacrer un site et ma vie entière... Crois tu que les lecteurs ont compris mon sentiment ???
CaptainNavarre :
c'est effectivement le mot qui me manquait !
j'ai aussi vu des gens quitter la salle… à écouter les réactions de ceux qui sont restés, ils s'attendaient à un western "classique", avec pétoires&co… bon.
quelle plongée au cœur des personnages, quelles ambiances tendues, lourdes de sens, jusqu'à l'assassinat et encore après !
c'est enivrant, du début à cette fin, pathétique... l'assassinat de Jesse James ou l'histoire d'un homme dévoré d'ambition au point d'en oublier le sens [et les conséquences] de son acte.
et le travail foto… à se damner !
es una pelicula de puta madre.
danke.
Es "LA" pelicula...
Nothing Else...
Bite !
Un véritable coup de coeur, ce film ! Et quel coup de coeur !
A peine commencée ma rentrée au lycée (hé oui, les tout jeunes peuvent aussi s'emballer pour ce genre de film) que je tombais littéralement amoureuse de ce film !
Quel choc et quelle mélancolie ! Quels acteurs et actrices !
La manière dont est traitée la relation entre Jesse James et Robert Ford est époustouflante de précision. Partout se joue un jeu entre la recherche de la ressemblance avec l'un, ou la recherche de sa propre identité.
Brad Pitt est incroyable et Casey Affleck d'une émotion rare et subtile. Tout est maîtrisé