Maman est folle de Jean-Pierre Améris
Voilà six mois que je vous parle de ce film sur lequel je suis allée pendant une journée (de rêve) pendant le tournage. Je ne vous ferai pas l’affront de vous proposer d’aller relire…
En tout cas, cette fois, vous pouvez réserver votre soirée de jeudi soir, car ce film sera diffusé
le 22 novembre à 20 h 55 sur France 3.
Je ne l’ai pas encore vu mais il a été plébiscité en septembre au Festival de la fiction TV de la Rochelle où il a obtenu ces prix : le Grand Prix, le Prix de la meilleure interprète féminine, le Prix du meilleur scénario, le Coup de coeur de la meilleure fiction - Prix du jury jeunes - Conseil Général de la Charente Maritime.
Pour vous mettre encore un peu plus l’eau à la bouche, voici quelques extraits de ce qu’en dit Emmanuelle Bouchez dans Télérama :
« Maman est folle » est un téléfilm atypique. Et même mieux encore : un conte qui frappe au cœur mais ne fait pas pour autant la morale. Le sujet, d’actualité, s’y prêterait pourtant : Sylvie, une jeune mère au foyer, fragile et dépressive, découvre, dans sa ville (Calais ?) un monde à part. Celui des bénévoles qui tentent de soulager la cruelle précarité des deux à trois cents migrants qui s’y relayent en permanence pour frapper aux portes de l’Angleterre…
En endossant le manteau rouge de Sylvie, Isabelle Carré illumine le personnage. Elle est devenue une héroïne de conte. Car il n’y a pas de moralisme lourd : cette fable sait naviguer entre gravité et légèreté. Son personnage s’est trouvé un destin à accomplir et il fonce. Sans la pudeur de la caméra et l’engagement total et sensible de la comédienne, on aurait pu ne pas y croire. On est bien au contraire touché d’emblée par une réalité que l’on sait sans l’appréhender vraiment. Les scènes de fiction, entrecoupées d’images d’exilés saisies (avec leur consentement) dans la lumière pâle du Nord, ont une force dont ne font pas toujours preuve les reportages ».
Jean-Pierre Améris, parlant de son co-scénariste Olivier Adam dit : « on l’a rêvée ensemble, cette histoire, mais nos désespoirs sont différents ».
Commentaires
Y'a aucune raison de le raaaaater ! J'ai même appellé ma folle de mère pour qu'elle ne regarde pas un truc bidon sur TF1.