Les cendres du temps de Wong Kar-Waï ???
Dans une Chine désertique hors du temps, de jeunes gens prompts à dégaîner leur sabre, drapés dans des kimonos chamarés ou en haillons (selon les saisons), se croisent, se décroisent et se recroisent. Ils n’ont à la bouche qu’une seule phrase « si tu ne fais pas ci (ou ça), je te tue », un seul mot « vengeance » et une seule règle « vivre ivre et mourir en rêvant ». Partant de là, quatre saisons passent et le filtre rouge/orange/ocre utilisé avec excès finit par piquer les yeux. Les combats sont filmés au ralenti comme il se doit, le sang gicle et je découvre médusée alors qu’apparaît le mot « fin » (讫) qu’il s’agissait d’amour. Totalement incompréhensible, ce film qui manque de mystère mais pas d’abstraction m’a laissée sur le bas côté… Et puis Tony Leung et Maggie Cheung étaient tellement jeunes (ah oui, j’ai oublié, il s’agit du « redux » de 1992) que je ne les ai même pas reconnus…
Peut-être la critique des Cahiers du cinéma (ils me feront toujours bien rire) vous éclairera t’elle : « Ce décalage fait du redux un objet à la fois innovant et daté, fulgurant et lesté du passé, l'artefact d'un paradoxe temporel ».
Heureusement depuis, Monsieur Wong m’a terrassée avec « In the mood for love » et davantage encore avec « 2046 ».
Commentaires
Heureusement, quand on n'est pas capable d'apprécier à sa juste valeur l'artefact d'un paradoxe temporel, on peut toujours ... aller au cinéma.
;-)
J'avais vu la bande annonce, et ce qui est un mystère pour moi c'est qu'on ait quand même envie d'aller le voir.
BMR : cela dit j'aimerais un jour être capable d'apprécier l'artefact d'un paradoxe temporel au lieu de perdre mon temps à aller au cinéma ;-)
Ed : c'est pas clair ton comm DadaRonron ! T'as quand même envie d'aller le voir malgré ce que je dis et parce que la BA est attirante ou bien tu es étonnée que j'ai pas aimé alors que la BA était bien ou... je sais pas j'y comprends rien à ton bousin.
Nan, je dis que rien qu'avec la bande annonce, j'ai su qu'il ne fallait pas aller voir ce film.
Han ayé c'est clair. j'avions point vu l'bande annonce t'façon.
Moi il m'a suffit de me laisser porter par la magie des images ! Comme toujours renversantes chez Wong Kar-Wai , ce sabre faisant jaillir un mur d'eau ...et j'en passe..ho c'est comme toujours un peu impénétrable mais les thèmes, amour enfui, souvenir persistant, sont déjà bien présent et figureront dans toute l'œuvre du réalisateur ...
Non je n'ai eu qu'à me laisser porter par ce film magnifique, bon sang quelle photographie, comment y rester indifférent ?
J'aurais aimé me laisser porter mais franchement ce filtre jaunâtre a eu raison de ma patience et l'aspect incompréhensible (qui est qui ???) aussi.
Some people say that friends are heaven, a friend is to, with friends can upright; friend is the wind, friends, rain, with friends, you can do anything they want; also said that wealth is not always a friend, a friend is always a treasure! I said, true friends do not care about your looks, do not care about your gender, do not care you are rich or willing to silently waiting for your life ... ...
I have no friend !