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Sleep dealer d’Alex Rivera **

Sleep DealerSleep Dealer

Un barrage infranchissable a été construit entre le Mexique et les Etats-Unis. L’eau est devenue une denrée rare plus chère que le pétrole. Les mexicains ont peu de choix, tenter de survivre sur leurs terres arides ou se faire recruter par les entreprises nommées « Sleep dealers ». Ces usines proposent aux travailleurs exploités, équipés d’implants, de travailler plus pour mourir plus vite… Pour sauver sa famille, un jeune homme, Memo, accepte de se faire implanter des « nodules » et tout en restant au Mexique, va travailler virtuellement, connecté à un robot sur un chantier américain. Il va se rendre compte qu’en fait la machine absorbe peu à peu l’énergie des ouvriers.

Ça paraît compliqué comme ça, et ça l’est… un peu. Il faut rester bien accroché pour suivre vraiment et tenter de comprendre le cheminement du réalisateur qui (hélàs) abandonne la piste de l’eau ou plutôt du manque d’eau, pour se concentrer sur l’avenir et le passé du jeune héros, traumatisé par la mort de son père dont il se sent responsable. Pourtant le principe de départ entrait complètement en résonnance avec l’actualité où comme dans « Quantum of Solace » il mettait en évidence les aberrations que l’absence d’eau va faire commettre à certains gouvernements.

Il s’agit d’un premier film et sans doute Alex Rivera a voulu trop en dire en une seule fois. Il n’en reste pas moins que sa démonstration avec de faibles moyens est plutôt bluffante et que nous sommes bel et bien devant un film d’anticipation intelligent. En persistant dans cette voie de la science-fiction, il n’est peut-être pas impossible que nous ayons là le Spielberg du troisième millénaire. Vite, la suite !

PS : l'acteur principal Luiz Fernando Pena, est épatant.

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