The Spirit de Frank Miller *
Denny est un ex-flic. Depuis qu’il est revenu du royaume des morts, il est devenu une erreur de la nature et se fait appeler « The Spirit ». Son ennemi juré est Octopus, une erreur aussi, qui terrorise la ville de Central City. The Spirit devient un héros avec cape, masque de zorro et cravate rouge vif. Il est amoureux de sa ville mais aussi de toutes les filles du monde qui le lui rendent bien parce qu’il est fort joli et très serviable. Il leur promet à toutes le grand amour, trop fort le Spirit.
Spirit et Octopus adorent dès que la nuit tombe se mettre des coups d’enclume sur la tronche en se disant que de toute façon « même pas mal ».
Vous l’avez compris, mon année ciné ne commence pas sur les chapeaux de roue d’un chef d’œuvre, loin s’en faut. Bien que l’ennui gagne lors de la dernière demi-heure, ce Spirit se laisse voir car le filmage façon BD est de toute beauté et le héros possède ce qu’il faut de second degré pour faire passer l’absurdité de son personnage et le très joli texte très profond qu’on lui fait dire en voix off.
La ville est un mix de New-York, Gotham et Sin City et c’est magnifique tout le temps. Quant à l’histoire, elle ronronne tranquillement. Bien qu’il neige beaucoup cela n’empêche pas de très jolies filles de se promener en soutien-gorge en miaulant « Spirrrrrrriiiiiiiiiiiit, je t’aiaiaiaiaime ».
L’acteur Gabriel Macht est vraiment très bien. Une nouvelle venue, Sarah Paulson est à croquer. Mais Eva Mendes toute en bouche et en fesses (je vous laisse la surprise grande classe) grimace à qui mieux-mieux, Samuel L. Jackson est de film en film de plus en plus insupportable, il porte à ravir le costume nazi, il a beau s’agiter, faire de grandes circonvolutions avec les bras et les yeux, on ne voit que Scarlett Johanson qui nous régale de mimiques comico-agacées.
Commentaires
@ pascale
on est assez d'accord sur le film : formellement beau : mais ronronnant au niveau du scénario
Ah oui, visuellement rien à dire. On en prend plein les mirettes !