Ne te retourne pas de Marina de Van *
Tout fout le camp le jour où Jeanne, écri-vaine, se fait rembarrer par son éditeur qui lui affirme que son roman est mauvais. A partir de ce jour cruel, Jeanne constate que son appartement se transforme. Les meubles changent de place, les pièces se modifient, son mari et ses enfants changent d’apparence et Jeanne elle-même commence à se transformer physiquement. Personne ne semble s’apercevoir de rien et Jeanne a l’impression de devenir folle.
Ce film a frolé la bulle et puis finalement l’indulgence a le dessus car même s’il compte une interminable demi-heure de trop (ce que ça peut être long une demi-heure), l’idée est tellement géniale, les effets spéciaux tellement incroyables et Sophie Marceau tellement merveilleuse (pourtant toujours affublée de son horrible "balayage piano" de LOL !) que je ne peux décidément pas tout jeter à la poubelle… Cela dit, si la première partie démontre (enfin !) ou plutôt nous rappelle quelle bonne actrice est notre Sophie, tout se barre en sucette dans une deuxième partie (la faute à Monica ???) qui hésite entre drame familial et épouvante pour finir dans une résolution un peu/beaucoup pathogène… mais bon, il fallait bien conclure. La réalisatrice semble nous dire (si j’ai bien compris) que ce n’est qu’en comprenant et en se libérant de son enfance (et du traumas qui va forcément avec) que l’on peut avancer. Pour y arriver, elle cherche à nous faire sursauter, sans y parvenir (ce qui est un exploit me concernant J ) en multipliant les grincements de violon, comme si les images et la bonne interprétation de Sophie ne suffisaient pas. Avant qu’elle ne soit complètement Monica, Sophie reste elle aux trois quart (la voix, le bas du visage)… ce qui est ni plus ni moins que monstrueux mais fascinant à regarder. On cherche réellement ce qui appartient à l’une ou à l’autre et comme Marina de Van aime rien tant que torturer les corps, elle les couvre toutes les deux de plaies, de bosses, de cicatrices et présente même pendant un temps une Jeanne/Monica plus repoussante que Quasimodo.
Film étrange, oui, mais sans grand intérêt, sauf celui de se demander, en qui préférerais-je me transformer ?
En Sophie, sans hésitation.
Commentaires
Moralité les filles : soyez vaines mais cessez d'écrire, vous pourriez vous transformer en Monica ah ah
Bouh ! (t'as sursauté là ?... t'avais vu dans ma peau ?)
:oD
T'as tout compris.
Rien ne t'échappe :-)
Pas vu dans ma peau, la BA m'avait suffi...
P'tite nature va ! Je reconnais bien là ton côté SosoMarso Lol
C'est plutôt TitiCalimé !!!
C'est quoi ce titre de film de boules !
what a fuck, j'y avais même pas pensé... Je m'en veux, je m'en veux, je m'en veux !!! Quelle décadence !!!
C'est parce que tu réserves tes grivoiseries pour les blogs des autres !
ô bon ???
tu m'trouves soft là ???
Yo elle est grivoise là, la Pascale ? où ça ? le blogmachinette où qu'ele signe hervé des fois parce que quand elle se retourne elle s'reconnait plus ? Et même pas je cause de slip de bain mais bon, j'me comprends !
Pffff.
Je me drape,
et j'ignore !
Quand je pense à ce pauvre David Carrapine qui vient de se pendre par les couilles... ça mériterait un post sur le thème du cinéma tout ça... snif (et aïe)
Pour le p'tit scarabée comprends pas, j'avions compris le cou... et dans une penderie encore ! Normal que la dame Scarlett soit obligée d'se draper dans l'rideau maintenant si c'est pas malheureux ! Evidemment, s'il s'était découpé en suivant bien les pointillés avec son katana ça leur aurait ruiné la moquette... (pardon à la famille et tout)
D'une impressionnante nullité...
Marie-Net : je savais que David s'était Carapaté mais j'ignorais que c'était pas les roust' !!! Aïe !
Frederique : faut lire les infos dans leur "intégrité" pour piger !
pL : c'est vrai que j'ai été polie sur ce coup là !