La femme invisible d’Agathe Teyssier °
Lili est tellement introvertie, complexée, renfermée, effacée qu’elle en devient parfois invisible pour les autres. Parfois même, les miroirs ne lui renvoient plus son propre reflet. D’abord terrifiée, elle en devient d’abord encore plus repliée sur elle-même puis grâce à un article d’une revue scientifique elle se décide à consulter un spécialiste de ce genre de problème…
ATTENTION JE VAIS RACONTER LA FIN DU FILM…
Il paraît qu'on appelle ça "spoiler", mais ce n'est pas drôle !
Ce film est tellement laid et naïf, voire franchement bêta que je ne peux expliquer la ° au lieu des °°° que par le fait que les cinq dernières minutes sont savoureuses et que ce doit être dû à l’apparition miraculeuse mais hélas trop tardive de Jeanne Balibar qui déboule dans le film avec sa ravageuse fantaisie. Manifestement elle est la seule à avoir compris la tentative humoristique de l’entreprise…
Le manque de moyens ne peut tout expliquer ni tout excuser. On a souvent vu des films fauchés passionnants. Ici, même Julie Depardieu est mauvaise comme jamais je n’aurais cru qu’elle aurait pu l’être. Moins trash mais tout aussi border line que son génial frangin, elle est certes voûtée et empotée comme son rôle doit l’exiger, mais elle est ridicule, jamais drôle, jamais émouvante. Il faut le voir pour le croire.
Micheline Dax, quasi mourante fait vraiment peine à voir. Et tous les autres acteurs sont au diapason (sauf Jeanne Balibar), jouent faux et mal, récitent leur texte. Même l’effort de folie douce de Charlotte Rampling vire rapidement au rabâchage.
Mais ce sont une fois de plus les enfants qui remportent la palme de platine des têtes à claques et qui donnent des envies de meurtres… Pitié les parents : gardez-les chez vous ! Et de grâce les « casteurs » , soyez un peu plus exigeants !
Que vous dire sur l’état de cette pauvre Lili ? La réalisatrice nous met sur une pseudo fausse piste de malédiction familiale qui tourne court et dont on se fout complètement jusqu’à ce que le médecin révèle quelques minutes avant la fin que Lili est atteinte de méta-pathologie sub-névrotique.
Ce qui est très réjouissant non ?
D’autant qu’on apprend également qu’il s’agirait de la pathologie dont sont atteints les super-héros et qui serait à l’origine de leurs super pouvoirs. Génial non ?
A la lumière de cet élément, on aurait presque envie de revoir le film…
Mais non !
En tout cas, Jeanne Balibar en Fantômette c’est du grand art !
Signé : La Soyeuse.
Commentaires
Rooooh.
Quelle vacherie.
Ouais ben je suis sûre que t'en as plus aucun souvenir.
Moi j'enrageais de pas le voir rapport à Julie...
Pis vla qu'il sort chez moi.
Et hop j'y cours...
Et vlà.
P.S. : je serai jamais si vache que toi.
Eh ! j'avions rêvé ou j'viens d'entendre du Léonard Cohen là, en bruit d'fond ?
Non, c'était moi qui était en train de chantonner !
Effectivement ça à l'air coton... intéressant de voir qui a produit ça...
coton ! c'est le mot :-)
Oh :( Moi j'ai trouvé ça complètement décalé et vraiment plaisant (c'est pas notre bonne période on dirait / à part pour "Demain dès l'aube, nos avis ont du mal à se rejoindre ces temps-ci).
Le film a un humour particulier qu'il mêle à un certain spleen. Je trouve J Depardieu très bien dedans, avec ses airs d'ado attardée qui refuse de grandir et de se prendre en main. Le côté superhéros apporte un petit plus original, le film parlant plus de la quête de soi, des choix de vie des femmes hier et aujourd'hui...Bon je vais pas écrire un pavé, tu ne changeras pas d'avis comme je te connais ^^
Détrompe toi. Contrairement à ce qu'"ON" croit, je PEUX changer d'avis (demande à Sandra tiens !), j'ai déjà ajouté ou enlevé des étoiles, revu mon appréciation et je suis même retournée voir des films car "on" m'avait convaincu que j'avais dû passer à côté de quelque chose... et c'était le cas donc oui, je peux changer d'avis.
Mais là..., j'adore Julie et j'ai toujours pensé que même dans un film médiocre elle était formidable. Elle a déjà joué ce côté ado attardée mal dans sa peau qui se cherche mais ça paraissait toujours naturel... Là, elle semble surjouer (mal) sa vraie nature et du coup, elle m'a agacée.
Le côté superhéros pour moi n'est pas un plus mais LA seule bonne idée du film qui hélas n'arrive que dans les 5 dernières minutes. Le film aurait pris une autre tournure si on avait su dès le début qu'elle était une super héroïne et qu'elle l'ignorait par exemple. Enfin, je ne suis pas scénariste, loin de là !
bien sur je l'ouvre mais j'ai pas vu... Un truc est sur, le fait de placer le spectateur dans la confidence dès le démarrage permet une sorte d'accroche qui évite malgré la platitude possible du sujet, que le dit spectateur décroche :)
Ouf ! Vous pouvez respirer ! ça c'est de la phrase ;)