LUMIERE 2009 GRAND LYON FESTIVAL - L'homme des Hautes Plaines - Les proies
Aujourd'hui, pour vous prouver comme je suis courageuse, je vous montre ce que j'ai fait :
Oui, pour aller d'un endroit à un autre, j'ai pris le métro. Et à Lyon, il ne pue pas mais il est bondé de gens à l'intérieur quand même : pouah !
Après, je me suis perdue et j'ai pensé que
c'était vraiment couillon d'avoir pris cette chose souterraine vu que j'ai marché plus d'une heure avant de retrouver ma rue où je dors et... bref ! C'est bon, je suis sauve et saine mais si j'avais su, je serais rentrée à pied direct plutôt que de monter dans la chose.
Tard le soir, j'ai vu cette chose aussi, surgie de nulle part. Elle s'appelle Opéra.
Je suis retournée au "Village" pour vous montrer la librairie (monomaniaque) :
Mais ce n'est pas tout, à Lyon il y a ça :
et aussi ça :
Comme promis je suis allée assister à l'émission de France Inter "On aura tout vu" de Christine Masson et Laurent Delmas. Christine Masson surtout, mais j'étais déçue, tout est écrit sur un papier et elle lit. D'accord elle lit bien, mais quand même, elle lit.
Laurent Delmas, il ne sert à rien sauf à se faire moucher par Thierry. Et j'avoue, j'ai ri. Pire, j'ai même pensé "bien fait". Je sais, j'ai pas de religion. Mais ça m'escagace les gens qui sont infoutus de flatter ou de faire un compliment sans dénigrer quelqu'un ou quelque chose d'autre. Donc, lorsque Lolo a dit : "En fait, Lyon c'est l'anti-Cannes !", Thithi a répondu "Absolument pas. Rien à voir. Le cinéma a besoin d'un festival comme Cannes... et pour ce que tu en as dit, tu ne seras plus invité".
Et toc, comme dit Steven.
On sait que Laurent Delmas sera à Cannes l'année prochaine mais bon, il a quand même boudé. Ou pas (je ne sais si c'est sa tête habituelle) :
On sait que Laurent Delmas sera à Cannes l'année prochaine mais bon, il a quand même boudé. Ou pas (je ne sais si c'est sa tête habituelle) :
Vous allez sûrement me proposer de changer le titre de mon blog ainsi que Sandra M. me l'a (presque) déjà suggéré et de l'appeler "Sur la Route de Thierry Frémaux" mais que voulez-vous, vous savez que quand j'aime c'est pour la vie :
Pierre Etaix aussi était là et c'est avec beaucoup d'humour qu'il a raconté ses déboires avec une avocate ripoux... et on est vraiment soulagés de savoir qu'il a récupéré tous ses films. La présentation pendant le festival de la copie restaurée de son film "Yoyo" est un événement et c'est avec énormément d'émotion qu'il a retrouvé le contact avec le public.
Souleymane Cissé, réalisateur malien nous raconte son entrée en cinéphilie dès son plus jeune âge, par le western (comme moi !), et le bonheur d'avoir comme parrains de son dernier film "Dis-moi qui tu es" ("un film moderne sur l'Afrique d'aujourd'hui") Martin Scorsese et Steven Spielberg grâce à qui il a pu le présenter à New-York. Actuellement, il attend un distributeur français...
Etait également présent Michael Henry Wilson dont le film "Clint Eastwood, le franc-tireur" dans lequel il convie le cinéaste à revisiter son œuvre à partir de son diptyque sur la bataille d’Iwo Jima est projeté à Lyon. Il travaille auprès de Clint Eastwood depuis de longues années et ses Entretiens avec Clint ont été publiés en novembre 2007.
No photo (floue... quand je suis émue, je tremble !) de ces deux là car ils étaient de dos. Ils ont un très joli dos mais je préfère remettre un peu du regard qui tue... :
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Côté films, deux films Eastwoodiens.
L'homme des hautes plaines de Clint Eastwood (1971)***
Il s'agit du premier western de Clint en tant que réalisateur. Il y tient également le premier rôle, celui d'un ange exterminateur qui fait une halte à Lago, minuscule ville perdue dans le désert californien. Mal accueilli et provoqué par trois hommes, il les abat froidement. La population fascinée par cette méthode efficace et expéditive lui propose de la débarrasser de trois autres types indésirables qui vont sortir de prison. L'étranger accepte à condition que la ville accède à tous ses désirs. Il fait repeindre tous les bâtiments en rouge, rebaptise la ville "HELL", nomme comme shérif et maire un nain souffre-douleur...
Il quitte la ville au moment où réapparaissent les trois malfrats et reparaît pour assouvir son étrange vengeance qui ressemble à un châtiment...
Tourné en décors naturels contre l'avis des studios, ce film qui compte six minutes de dialogue, prend son temps pour s'attarder sur les paysages, les décors, les visages, les gestes semble être un évident hommage aux films de Sergio Leone qui ont fait entrer Clint et son personnage énigmatique de vengeur sans identité dans la légende. Hiératique, félin, beau dans la spendeur de son visage que les premières rides commençaient à creuser...
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Les proies de Don Siegel (1971) ***
Pendant la guerre de Sécession Amy, 12 ans (bientôt 13), découvre un soldat yankee blessé dans les bois où elle ramasse des champignons. Elle l'aide et l'accompagne jusqu'au pensionnat de jeunes filles où elle vit. Accueilli sans enthousiasme par la directrice, l'autoritaire Martha et les 8 autres pensionnaires, elles décident de le soigner avant de le livrer aux troupes sudistes.
Le prisonnier comprend rapidement que son charme agit sur toutes ces femmes. Il se montre galant, disponible, compréhensif et entreprend, par jeu ou par intérêt (on ne le sait pas clairement) de séduire ou d'apprivoiser chacune des femmes, de la plus jeune à la plus âgée.
Les premières images et l'apparition de cette petite fille de conte de fées dans cette forêt si belle et brumeuse donnent au film une élégance irréelle. L'atmosphère faite de grâce, de féminité et de bonnes manières en accentuent encore le caractère différent et dérangeant. On sent que l'ombre plane, que tout ne restera pas idéal.
Effectivement, lorsque les unes et les autres s'aperçoivent qu'elles ne sont pas LA seule dans le coeur du beau caporal, elles ne vont pas se liguer les unes contre les autres mais au contraire exercer leur redoutable colère sur l'objet de leurs fantasmes et de leurs désirs.
Et le film se termine, comme il avait commencé, dans cette forêt fantasmagorique, comme si rien n'était arrivé, ni personne.
Glaçant avec (comme dans "Un frisson dans la nuit") un Clint au charme XXL dévastateur, véritable "sex toy", victime suppliciée impuissante des femmes.
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Inutile de vous rappeler l'événement du jour... Si ?
Voilà, c'est bien parce que c'est vous :
Événement
Remise du prix LumièreSamedi 17 octobre à 19h45
À L'Amphithéâtre du Centre de Congrès |
Hélas, je ne puis vous décrire avec des mots du dictionnaire dans quel état je me trouve présentement... si ce n'est que c'est le jour où ce blog plus que jamais porte le nom qu'il porte...
A demain !
A demain !
Commentaires
J'aime bien ta façon de raconter.
I know that ! D'où sans doute mon incapacité à m'entendre avec des gens qui se prennent au sérieux.
J'espère que t'as écouté la sublime musique de...
Au fait ? Tu l'as déjà vu ce film ?
Ah cette musique! Ah ce film! C'est inhumain un film aussi sublime. On n'a pas fait mieux depuis dans ce genre... Même Stephane Brizé dit s'être inspiré de la fin... (va voir "Mademoiselle Chambon" pour Vincent Lindon...). Je comprends ta Thierrymania... cela fait du bien de voir quelqu'un d'aussi passionné et ses interventions sont toujours un bonheur. Et en plus s'il remet à sa place Laurent Delmas, alors là il a mon admiration éternelle (tu te souviens de l'échange d'emails avec l'ami Laurent?). Allez, que la force soit avec toi pour Clint! J'espère vraiment que tu vas le rencontrer!!! N'oublie pas ton défi: une photo de toi avec lui.:-)
Et voir ce film sublimissime en présence de CLint, tu imagines ??? J'ai le palpitant qui s'emballe un peu là...
La Thierrymania m'a gagnée, je te comprends mieux à présent.
Me souviens plus de l'échange avec Lolo.
Me souviens que des bonnes choses :-)))
Eh bien moi, Clint, je connais pas bien ses films, mais je suis contente que tu aies vu Yoyo, parce que avec mon copain Gilbert Laffaille, on a fait partie des gens qui ont signé la pétition pour défendre Pierre Etaix, et je suis contente qu'il aille mieux et que son oeuvre soit à lui.
Comme tu doit être dans tous tes états, rencontrer le grand Clint! En plus Lyon c'est ma région, si j'avais pu, j'aurais venu!!!
Bonne soirée, sur la route de ton idole!
A plus!
Une petite pensée pour toi Pascale.
Je suis étonné de m'apercevoir que je suis ému à l'écoute de cette musique.
Et pourquoi que t'as pas dit que l'homme des hautes plaines il a une tendance bizarre à rendre hommage aux dames ? Hein ? tu regardais ailleurs ? pfffffft
Bon, n'oublie pas, un postillon, un regard, un sourire, un gros post, bref tout ce que tu veux rapporter sera accepté avec l'humilité requise :D
Euh... Tahar, Francis et les z'autres sont pas tellement d'accord pour que tu changes de titre ou alors faut appeler ton blougue "Clint, Francis, Tahar et les z'autres parmi lesquels un certain Fremaux de Cannes"...
Bon et avale tes petits cachous contre le stress, c'est pas le moment de nous faire un malaise vagal !
Taïaut !
PS. J'ai écouté la musik, j'ai pleuré
Je viens de regarder soir 3, le journal où ils causent comme à Groland, eh bien j'ai vu le beau Clint, et avec ADMV on a scruté et je crois bien qu'on a vu tes cheveux quand il parlait français, parce qu'on voyait au-dessus plein de coeurs rose fluo qui volaient vers Clint.
En tout cas, je ne sais pas pour toi au bout d'une semaine de festival, mais lui, je l'ai trouvé en forme !
L'Homme des Hautes Plaines et Impitoyable sont deux westerns, deux histoires de vengeance, contre des assassins et contre des populations complices par leur lâcheté. Et pourtant ces deux chefs d'oeuvre sont tellement différents...
Ed : mais j'ai même pas vu Yoyo... vu que j'en ai vu plein d'autres et qu'il faut choisir...
georges : t'aurais devu :-)
Ralph McReiss : merci ! Mais ??? Tu as un coeur ???
Frederique : c'est vrai qu'il aime les bousculer dans la paille et que quand elles disent "non", il comprend "oui" !
J'ai enfermé l'air qu'il a respiré dans une bouteille, ça ira ?
Ed : il est en forme.
Je suis VANNéE :-)))
Aaaaaaaaargh ! je défaille vite ! donne moi d'lair ! :D
il est bon comme realisateur, mais dans ses films il a toujours un aire de superiorite, protagonosme, et heroisme americaine, un man contre tous!
Fred : tu aimes te rouler dans la paille toi !
Emule : Protagonosme ???
J'ai pas perdu ma journée !!!
Ahem !
ça dépend du proprio de la paille
;)
Premier vrai commentaire, déjà ok Clint est un Dieu on le sait c'est cool... Le coup du métro, bof... Oui, ça pue... Les gens sont crades, ils taffent... Clint sent la rose dans les Sergio Léone? T'as de vrais critiques sinon? J'adore ton blog et je suis plutôt d'accord sur beaucoup de films mais là tu m'as énervé. J'ai le droit? Oui.
Oui, on a TOUS les droits (sauf certains).
C'est quoi qui t'as énervé, j'ai pas bien compris ?
Que je sois une bourge qu'aime pas être transportée dans des transports ???
Je suis écolo, je vais à pieds !!!
Ah ? ça fait bobo...
Zut...
Des fois je peux même dire "salauds de pauvres"...
ou pourris de riches.
ça dépend dans quel état j'erre !
:-)
T'as bien fait de me reprendre... J'aime ta vision du cinéma et je n'avais pas à t'agresser surtout d'une manière aussi stupide et irréfléchie... La prochaine fois, je me concentre sur le cinoche. C'est plus constructif... Désolé...
Je suis d'accord, quand on ne connait pas les gens, "on" évite de sous-entendre.
Allez, on s'embrasse,
et on parle cinoche.
:-)