Sept minutes au paradis de Omri Givon ***
Galia, bien qu’atrocement brûlée, survit à l’attentat d’un bus à Jérusalem dans lequel son compagnon à trouvé la mort. Anéantie mais vivante, elle tente de réapprendre à vivre avec ce qui la hante. Elle se persuade que retrouver le secouriste qui l’a réanimée alors que pendant 7 décisives minutes elle était considérée comme morte, va l’aider. Elle part à la recherche de cet homme…
Il y a plusieurs films dans ce film qui en font au final une œuvre étrange mais dans le bon sens. De celle qui le lendemain vous revient en mémoire avec infiniment de plaisir. Il m’est difficile d’en parler réellement sans faire de malencontreuses révélations. Pourtant, contrairement à ce que j’ai lu de ci de là, c’est bien la dernière demi heure, inattendue car infiniment romantique (on ne se refait pas) qui a remis ce film sur le chemin du film inoubliable. En effet, après une première partie très intéressante et la description clinique des fameux « effets collatéraux » dont on ne parle jamais, le film subit une grosse baisse de régime et d’intérêt qui fait qu’on ne voit quasiment plus que les défauts, comme par exemple des dialogues d’une pauvreté et d’une banalité affligeante.
La dernière partie récupère donc l’ensemble avec une bifurcation à 180° qui lui donne un aspect presque surnaturel après avoir néanmoins abordé des thèmes bien concrets tels que le deuil, la culpabilité des survivants, la difficulté de vivre à nouveau, sans être malade d’angoisse à chaque bruit. Et puis d’amour et de sacrifice aussi…
Voilà, je ne peux faire mieux.
Commentaires
Définis moi une œuvre étrange mais PAS dans le bon sens
:)
Cinéman par exemple.
Euh, Pascale, t'aurais pas un problème avec la taille de tes images en ce moment ?
Tiens v'là le convalescent !
Cinéman n'est pas un film ÉTRANGE c'est une BOUSE !
nuance...
Même plus qu'on fantasme à l'idée de faire porter un poncho à son homme pas vrai @Miss P
Fred : tu la prends, tu la retournes ! et hop !
Rob : J'ai pas vu.
Why ? A sont trop grandes ? Ici tout va bien !
Fred : je ne connais qu'UN homme à qui ça va.
Donc si j'ai bien saisi elle est comme Ba(pas)bette qui aime qu'on la fouette ?
Beurk !
Pour le Poncho, tu parles du vieux beau qui essayait de séduire de la minette hier soir à la tévé
Voilà un film que je me verrais bien.
Ravi de lire que tu as aimé !! ca a été une très belle surprise pour moi (je suis romantique aussi héhé). Scénario original, un petit film vraiment courageux et très beau portrait féminin. Ah qu'il est charmant ce secouriste !!! :p
Fred : je ne reviens plus sur ce film... honteux... et sans poncho !
Ed : oui, surprenant !
Voisin blogueur : ben on va s'bagarrer pour le secouriste ! Si on doit être secourus, autant qu'en se réveillant on est ce genre de spectacle devant les yeux !