Cracks de Jordan Scott **
Miss G. exerce une fascination impressionnante sur les jeunes filles d'un pensionnat isolé où elle est leur professeur de plongée. Surtout sur la jeune Di qu'elle semble préférer aux autres et qui lui rend son affection au centuple. La jeune femme est fantasque, moderne, d'une grande beauté et elle captive les élèves par le récit de ses voyages et de ses aventures. Elle prône la liberté du corps et de l'esprit. Elle les incite à dépasser leurs performances pour se surpasser elles-mêmes. Jusqu'au jour où une nouvelle élève arrive qui va bouleverser toutes les certitudes en créant des rivalités et des jalousies. Il faut dire que Miss G. est irrésistiblement attirée par Fiamma, aristocrate espagnole libre, solitaire, différente et mystérieuse placée là à la suite d'un scandale. Lorsqu'elle va refuser l'amitié puis les avances de Miss G. le comportement de cette dernière va changer du tout au tout, révélant sa véritable nature.
Il y a incontestablement une ambiance dans ce film où des jeunes filles en fleurs, évanescentes, rêveuses mais pas forcément aussi naïves et ingénues qu'elles paraissent ou qu'on tente de leur faire croire vont se livrer à des jeux de moins en moins innocents. Elles pimentent leur vie de cloîtrées en imaginant ce qu'elle pourra être plus tard et se racontent des contes et des légendes qui alimentent leur imagination. L'environnement de cette campagne sublime où elles évoluent ajoute encore à l'atmosphère éthéré. Après une première partie idéale où chacune tient une place déterminée et où tout paraît idyllique, la tension monte insidieusement et la jalousie, l'incompréhension et le dépit vont être à l'origine d'actes condamnables et irréparables.
Eva Green, superbe, est cette prof passionnée mais redoutable qui peu à peu devient inquiétante puis menaçante jusqu'à perdre totalement le contrôle d'elle-même. Elle va se révéler bien différente de l'image parfaite qu'elle présente et l'actrice maîtrise admirablement l'évolution ou plutôt l'involution de son personnage qui va basculer.
Commentaires
A voir donc, ne serait-ce que pour la superbe Eva Green et son superbe regard ! Dans le nullissime Casino Royale, elle était l'unique raison de rester jusqu'à la fin, et justifiait à elle seule le prix du billet.
en aparté,ton site est superbe. je voualais te demander, aurais tu des films dans le style de Cracks ou le cercle des poètes disparus,qui est pour moi un incontesstable chef d'oeuvre.
Quand on a Cracks,il ne passe pas dans les cinéma de ma province et ce film m'obséde tant qu'il faut que je le vois,sais tu jusque quand il est diffusé à paris?
au plaisir,encore bravo pour le site.
Carisma : je tarde beaucoup à te répondre, je n'avais pas vu ton commentaire.
Moi j'avais adoré Casino Royale en partie grâce à Eva Green sans doute.
Il passe encore dans deux salles à Paris mais je ne peux te dire jusqu'à quand
http://www.uncine.fr/horaires-cinema-paris.html
Merci pour tes compliments, c'est gentil.