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Bliss de Drew Barrymore °

Bliss

Bliss participe contre son gré à des concours de beauté au Texas. Mais Bliss se découvre une passion pour le Roller Derby qu’elle est donc obligée de pratiquer en cachette de ses parents.

Drew Barrymore a sans doute eu envie de raconter l’histoire d’une fille qui ne fait pas souvent ce qu’elle veut pour ne pas déplaire à ses parents, qui cherche à la fois leur reconnaissance et à se libérer de leur emprise. Surtout celle de sa mère particulièrement indiscrète et abusive alors que le père est remarquablement absent même quand il est là. En gros, il ne sert à rien sauf à faire des niches à son voisin de pelouse assez consternantes.

On comprend mais en fait on ne comprend pas trop car l’irrésistible Drew (que j’aime d’amour depuis qu’elle est tombée à l’âge de 5 ans nez à nez avec E.T. et a poussé un hurlement que j’entends encore) a sans aucun doute l’énergie, l’intelligence et la finesse de nous parler d’elle autrement et mieux, même à travers un personnage de fiction.

D’abord le choix du Roller Derby est surprenant dans ce sens qu’il s’agit d’un sport de contact où deux équipes de patineurs se poursuivent sur une piste et font tomber leurs adversaires pour gagner des points. On avait déjà aperçu ce « sport » dans Rollerball mais ici il s’agit de filles et uniquement de filles qui se choisissent des pseudos très chouettes comme « Barbie destroy », « Eva Destruction », « Jaba la pute » ou « Maggie Grabuge », se « mettent sur la gueule » (je ne vois pas d’autres moyens d’évoquer ce qu’elles se font) et s’insultent copieusement.

En un rien de temps (environ un entraînement) notre Bliss devient la championne et la mascotte de l’équipe. Elle rencontre l’amour avec un beau chanteur guitariste à qui elle va « tout donner » dans une piscine. Il lui mentira. Elle lui fichera une baffe. Elle délaissera sa meilleure amie. Elle découchera une nuit. Ses parents se fâcheront puis tout le monde se réconciliera autour de la piste de roller.

Les scènes de roller se multiplient jusqu’à plus soif sans qu’il se passe rien et le reste est une accumulation de petites scènes de la vie quotidienne et pas franchement passionnante des adolescents. Cela devient rapidement lassant voire agaçant.

Evidemment Ellen Page est adorable et bien meilleure que dans « Juno » (que je n’avais pas aimé) mais au final on obtient un film plutôt désolant où des copines ont voulu faire les folles et s’amuser un peu sur des patins et faire une bataille avec la bouffe à la cantine.

Commentaires

  • Quoi qu'est ce que t'es allée faire dans cette galère, alors ?

  • Drew je te dis ! Je préfère les blondes moi !

  • Comme le dit Jordane, je me suis demandée ce que je suis allée faire dans cette galère. J'ai rarement vu autant de clichés et d'invraisemblances dans un même film. Heureusement qu'il y a Ellen Page!

  • Oui elle a fort à faire la petite pour tirer son épingle de ce jeu !

  • 2010 commence bien. On n'est d'accord sur rien. Chouette film.

  • @Rob: Oui quel film extraordinairement original, inventif, subtil, palpitant... T'as raison, Pascale, moi aussi je vais me mettre aux fraises Tagada! Peut-être serez-vous d'accord sur "Mother" (je crois qu'on l'était, il y a donc de l'espoir...:-)).

  • Rob : 2010, l'année où tu laisses enfin exploser ton mauvais goût !

    Sandra M. : rien que revoir la photo que j'ai mise là au-dessus, j'ai mal aux yeux, à la tête.

  • Merci beaucoup.
    Des sites concernant le cinéma ?
    Ceux que je préfère sont dans la colonne de gauche (vers le bas). Il y a les Professionnels, les "In the mood" et les "Pellicules pleins la tête". Vous cliquez droit puis "ouvrir dans une nouvelle fenêtre". Et hop.

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