INVICTUS
ah ah ah !!! je vous ai bien eus n'est-ce pas ? Et non, je n'ai toujours pas vu le film de mon Chéri d'Amour exceptées les quelques minutes qu'il m' nous a offertes en avant première mondiale au Festival de Lyon des Lumières de la Ville.
Je dois vous dire qu'après une journée (ou deux) en mode "la vie réelle"-c'est-LE-mal, l'enfer, les autres où j'étais d'humour tristouille avec toute la panoplie assortie (je ne vous raconte pas, c'est trop triste) je suis de nouveau d'humeur badine (enfin pas tant que ça)... Et je vais simplement aujourd'hui partager des textes avec vous. D'abord "Invictus" de William Ernest Henley qui est le poème favori de Nelson Mandela et sa traduction littéraire en français.
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
William Ernest Henley
Traduction littéraire :
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme
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Par ailleurs, le Doc m'a fait une prescription et m'ordonne de vous faire partager le texte suivant que j'ai découvert chez lui et qui m'a clouée de bonheur (si tant est évidemment qu'on puisse être cloué de bonheur...).
Le voici, il est de Robert Desnos :
C'est pour ça que nous nous refuserons à considérer le spectacle de l'écran autrement que comme représentation de la vie désirée au même titre que nos rêves, c'est pourquoi nous nous refuserons à croire qu'aucune règle, aucune contrainte, aucun réalisme puissent le ravaler au rang où l'écriture est tombée depuis que les romanciers, bons commerçants, ont jeté le discrédit public sur les poètes ;
c'est pourquoi nous demandons au cinéma d'exalter ce qui nous est cher, et seulement ce qui nous est cher ; c'est pourquoi nous voulons que le cinéma soit révolutionnaire."
Commentaires
Ouf ! tu m'as fait peur ! j'ai cru que t'avais été REvoir le chauffeur de Miss Daisy !
PS. T'as lu ? Le doc y pense que j'ai de l'ironie dans le tréfonds de moi-même !
Je ne pourrais REvoir Miss Daisy car je ne l'ai encore jamais vu.
J'ai l'impression que parfois le doc est en proie aux plus grands doutes existentiels quant à ce qu'on lui raconte non ?
un excellent film très émouvant