AJAMI
de Scandar Copti, Yaron Shani *
Plutôt que de m'emberlificoter à tenter de vous résumer le film comme je le fais habituellement, je préfère vous en proposer le synopsis officiel.
Hélas, et c'est rien de le dire, voilà bien un film que j'ai "manqué", mais alors pas qu'un peu pour ne pas dire complètement. Et ce n'est pas du fait que la seule issue possible pour les hommes et les femmes de bonne volonté soit la fuite mais, je l'ai trouvé d'une longueur insensée et l'ennui s'est installé très très rapidement. Le scenario confus, alambiqué, la multitude des personnages, les constants allers et retours entre les différentes histoires matérialisés par des écrans noirs ou des chapitres, le manque de cohérence entre elles, la médiocrité quasi générale de l'interprétation... j'arrête. Je suis totalement passée à côté de ce film sans le remarquer.
Voici dont le synopsis :
Le quartier d'Ajami, à Jaffa, est un lieu cosmopolite où cohabitent Juifs, Musulmans et Chrétiens. Le jeune Nasri, âgé de 13 ans, et son grand frère Omar vivent dans la peur depuis que leur oncle a tiré sur un membre important d'un autre clan. Malek, un jeune réfugié palestinien, travaille illégalement en Israël pour financer l'opération que sa mère doit subir. Binj, palestinien, rêve d'un futur agréable avec sa petite amie chrétienne. Dando, un policier juif recherche désespérément son jeune frère disparu... L'histoire de destins croisés au coeur d'une ville déchirée.
Pour terminer, un grand pouvoir impliquant de grandes responsabilités*, je ne voudrais pas être la cause de votre refus d'aller voir ce film que je dois être la seule sur terre à ne pas avoir aimé, voici les honneurs dont il a été couvert à travers le monde :
"outre une distinction spéciale à la compétition de la caméra d’Or du festival de Cannes, le film a remporté de nombreuses récompenses. L’Académie du film Israélien lui a décerné 5 Ophirs (équivalent des oscars en Israël) dont le prix du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario et il a remporté le prix du meilleur film au festival international du film de Jérusalem. Il fut choisi comme meilleur premier film au festival du film de Londres et comme meilleur film au festival de Montpellier. Il était également dans la sélection officielle du festival international de film de Toronto".
*si je veux, je peux me prendre pour une super héroïne.
Commentaires
Il a malheureusement les mauvais côtés des premiers films, les réals ont voulu trop en faire trop en dire, un peu de simplicité n'aurait pas nuit
Mais (lynche moi si tu peux) je me suis moins ennuyée ici (bien que j'appréhendais la fin bien avant qu'elle n'arrive) qu'à Kick machin truc
OK
Je sors
Et je traverse le mur (moi aussi je peux être une super zéro "in" si je veux)
Mouais !
Et moi je me téléporte vers un monde meilleur.
Adieu donc.
Jeff te le déconseille fortement
ça n'est pas sans danger sais-tu bien
miaow !
http://jiveturkey.files.wordpress.com/2007/12/flypaper1.jpg
Fi donc, je sais choisir avec qui je me téléporte
http://www.fi-donc.nl/collectibles/wdcc/2005Incredibles-Elastigirl.jpg
J'aime pas les filles !
A tout prendre, je préfère encore y aller avec eux en essayant de ne pas rire (non mais t'as vu l'allure de leur pyjama ?)
http://images.mirror.co.uk/upl/m4/apr2009/8/3/image-5-for-star-trek-new-and-old-gallery-323352987.jpg
Yeurk !
Ben si je dois me transformer, rapport à la téléportation, j'aime mieux me transformer en Elastigirl.
Je ne vais pas faire dans l'originalité: j'ai beaucoup aimé ce premier film malgré quelques maladresses (notamment la voix-off et quelques petites faiblesses dans le scénario). Je le trouve très bien construits, et les acteurs (amateurs) sont étonnants. Dommage que tu sois passée à côté...
Les faiblesses et maladresses ont peut-être eu raison de ma patience !
Et bien pour moi aussi ce fut une demi-déception.
Trop complexe notamment pour des oreilles européennes qui peinent à différencier l'hébreu de l'arabe (malgré les sous-titres).
Les histoires d'amour impossibles entre le palestinien et l'israélienne ou entre l'arabe et la chrétienne m'ont également semblé un peu trop appuyées (des fois qu'on ne sache pas).
Un film qui bénéficie d'un engouement un peu exagéré, sans doute parce qu'il a été réalisé par un israélien et un palestinien.
L'occasion de relire le roman de Matt Rees : Le collaborateur qui évoque les mêmes ambiances.
Merci. Il est vrai que les indications : WARNING on parle Hébreu, ACHTUNG on parle arabe... personnellement, avec mon cerveau lent... le temps que je m'habitue au nouveau langage j'avais déjà pas imprimé qui était qui.. Surestimé comme il arrive parfois !