INFECTÉS de Alex Pastor et David Pastor **
Deux garçons Danny et Brian et deux filles Bobby et Kate foncent à vive allure en direction de l'océan là où les deux garçons qui sont aussi frères ont été si heureux en étant minots. En route, ils feront quelques rencontres. Ils devront se méfier de tout le monde car l'espèce humaine a été en grande partie décimée par une pandémie, un virus mortel que si tu l'attrapes, même pas c'est la peine de te soigner, t'es mort. Et en pareil cas, il est évident que chacun exprime comme il le peut son instinct de survie et son besoin vital de gazoline pour avancer... Il convient donc de ne mettre le nez dehors que masqués, gantés, un bidon d'eau de javel dans une main et une arme dans l'autre. Ils feront notamment la connaissance d'un papa (ah la la Christopher Meloni, sois mon papa s'il te plaît !) et sa petite fille infectée, une bande de types surarmés qui prendraient bien les filles comme amuse-gueule, des chrétiennes pas bien catholiques etc...
Nouveau film-route post apocalyptique avec jeunes gens à l'intérieur, on aurait pu craindre le pire un énième film de zombies avec morts vivants qui marchent au ralenti en bavant du sang. Il n'en est rien et si le calamiteux et désolant acteur principal avait compris les subtilités de son rôle, peut-être aurions-nous même pu assister à un très bon film. Or, il se trouve, et ceux qui me suivent régulièrement comprendront, que Chris Pine (ah le nom !) entre directement et sans examen de passage dans la confrérie des Gérard Butler et Sam Worthington. Un mix donc de spartiate ouh ha, mâtiné d'avatar bleuté, un bourrin très con et sans rémission. D'accord, son rôle c'est de ne pas être bien malin et notamment par rapport à son petit frangin qui était à Yale avant que la grippe A le virus sévisse. Mais de là à se cantonner dans un premier degré qui le rend carrément débile... Bref, passons. Je vous le montre quand même :
Ce qui est différent ici du film d'ados ou jeunes adultes lancés sur une route semée d'embûches ce sont les audaces que le scénario se permet. Evidemment il y a la scène stupide où, en pleine apocalypse, nos quatre survivors se mettent à jouer au golf et à casser toutes les vitres de ce qui fut un palace. Mais elle n'est pas trop longue... Les surprises viennent surtout des décisions que chacun des 4 va prendre successivement. Des actes qu'ils vont commettre et l'évolution ou plutôt la révélation de leur véritable personnalité. Ces gentils là ne sont pas si sympathiques et fréquentables qu'ils le paraissaient au début et la morosité de l'épilogue complètement désabusé me semble réaliste et proche de la nature humaine telle que je la conçois...
Commentaires
Touche pas à mon papa toi !
Cough cough cough
Fous ta cagoule et prends ton bain toi.
Vu aussi et tu as raison, Pascale: c'est plutôt mieux que la plupart des films du même genre (road-movie ambiance fin du monde).
Quant à Chris Païne(!), il faut effectivement rappeler qu'il a un rôle de gros benêt mal dégrossi qui tend même à en rajouter dans la caricature pour qu'on ne le soupçonne pas de réfléchir à ce qu'il fait... Alors c'est sûr, c'est pas l'acteur du siècle (encore que je l'avais bien aimé dans l'excellent polar "Mi$e à prix" où il tenait un petit rôle), mais attends un peu avant de le mettre au niveau d'un Butler (qui est de toute façon imbattable dans sa catégorie!)! ;)
Son frère fait certes mieux son boulot, comme d'hab. Normal, c'est un Lou(p) (Taylor Pucci - vu dans pas mal de bons films indépendants et même primé à Sundance me semble-t-il).
Au final, j'ai passé aussi un bon moment (et quel final, brrr!), et l'originalité dans le traitement psychologique des personnages et des rapports entre eux (d'ordinaire inexistante), chacun tombant le masque (c'est le cas de le dire!) et montrant sa vraie nature face aux événements, compense quelques petites invraisemblances.
Désolée pour le Pine, je ne demande pas mieux de le déloger mais pour l'instant il tient fermement la troisième marche du podium. ça pour en ajouter dans la caricature du con il n'a eu aucun problème, mais au moment où il aurait fallu montrer un peu de subtilité car "sur le papier" son personnage a de vraies fêlures qui apparaissent, il n'a pu que rester le gros benêt du début.
Le ptit frangin par contre a tout compris, ainsi que sa petite copine d'ailleurs. Faut se méfier des petits anges.
Je te l'ai déjà dit mais quel dommage que tu ne crées pas un blog. Un Loup dans la blogo ciné ferait le plus grand bien !
Oh oui un gros loup dans la berg... euh dans la blogosphère ^^
Bon, j'aurais fait ce que j'ai pu pour défendre le Pine (mais je ne suis de toute façon pas en total désaccord avec toi)!
Lovely Pascale, merci pour le conseil!
Ce n'est pas la première fois qu'on me dit ça, mais venant d'une patronne de super blog comme toi, c'est un très beau compliment.
J'y pense parfois, tu sais, mais je manque vraiment de temps!
Ou alors je n'en aurai plus pour lire les blogs des autres! ;)
Fred, t'es belle quand tu bêles!
Beeeeeeeeeeeeeeeh : quoique la blogo est déjà sufissamment "masculine" non ?
Mister Loup : ben oui je te l'ai déjà dit. On croit qu'on manque de temps et puis on le prend parce qu'un blog c'est drôlement bien.