PREDATORS de Nimrod Antal *
7 couillus et une pépète armés jusqu'au fond des yeux sont parachutés de nulle part et séparément sur une planète étrangère et hostile. Il y a Royce (Adrien Brody), un mercenaire qui saura rapidement tout sur tout, qui l'aime le suive et tutti frutti, Isabelle (Alice Braga, bof !) une israëlienne surentraînée, un toubib intello à lunettes (ChrisTopher Grace, joli), un latino (Danny Trejo) qui fricotait avec le cartel de Médelin, un condamné à mort violeur récidiviste qui aimerait bien recommencer dès que possible, un noir qui a égorgé en Afrique, un russe qu'en a bavé en Tchétchénie, un japonais en costume cravate yakusa-samouraï-kamikaze, et un peu plus tard un barjo rescapé (Laurence Fishburne, ridicule le temps de fredonner la Chevauchée des Vaches Qui Rient et de nous rappeller qu'il était tout jeunot sur le rafiot in "Apocalypse now") !
Après qu'ils se soient regardés avec des yeux plein de doute et de méfiance, ils décident de faire munitions communes car ils s'aperçoivent qu'ils sont tous là grâce à LEUR point commun (ATTENTION-WARNING-JE SPOILE), ce sont tous des pourris de la caisse prêts à tuer père et mère pour jouer de la gachette sur tout ce qui remue. Ils ont donc été choisis (là j'ai dû roupiller car je n'ai pas compris par qui !) pour servir de plats de résistance à des aliens MDR affamés qui ressemblent comme deux horreurs aux urukaïs de la Terre du Milieu.
Je reconnais que c'est le premier Predator de toute ma vie et que la première demi-heure où on ne sait rien de qui est qui, de où ils sont et de qui les attaquent n'est pas déplaisante du tout. D'autant que le réalisateur ne se sert pas des coups de cymbales d'un orchestre tapageur ni plus tard de jets d'hémoglobines pour nous faire sursauter, et c'est tant mieux. La jungle asphyxiante et l'incompréhension des personnages sont bien suffisantes à installer un climat.
Evidemment, à partir du moment où les vilaines bestioles apparaissent et que l'équipe se fait décîmer (jouons : à votre avis dans quel ordre ?) un à un, c'est beaucoup plus ronronnant. Dommage.
Commentaires
ça ressemble à un épisode de "lost" avec des durs à cuire et beaucoup de trucs ridicules dont Fishburne. Moi aussi j'ai dû dormir(et mon copain aussi) car j'ai pas compris qui les a enlevé mais je pense que le réalisateur a de l'avenir si il tourne avec un scénar' correct(car son précédent "motel" était sympa comme petite série B)
Ah ça ressemble à Lost ??? Et ça a duré combien d'années ce truc ? Je me contenterai donc de cet épisode ! Après réflexion (oui c'est un film qui fait réfléchir...), je me suis dit que c'étaient les terriens qui les envoyaient se faire bouffer sur cette planète pour éviter qu'ils viennent envahir la Terre. ça se tient non ?