THE EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE de Sylvester Stallonnne **
Barney Ross et sa bande de mercenaires sont des surdoués en résolution de missions impossibles : prises d'otages en Afrique, éliminations de tyrans en Amérique centrale, rien ne les arrête pourvu qu'il y ait du danger et de la baston. Sitôt qu'une besogne est accomplie, ils disparaissent et se retrouvent pour la mission suivante. Ici, il s'agit d'éliminer un général qui tyrannise les habitants d'une petite île jadis paradisiaque et qui s'est accoquiné avec un gros trafiquant de drogue très sadique qui se révèle être un ex agent de la CIA...
Mais en gros l'intrigue on s'en contrefout car voilà bien un film qui ne sert à rien à part faire énormément de bruit et remuer en tous sens mais aussi à prouver que certains vieux musclés en ont encore dans... sous la semelle. Excepté Mickey Rourcke qui reste assis, le ventre posé sur les cuisses, les autres s'en donnent à coeur joie et ne lésinent pas sur les cascades. Sly se fait plaisir sans donner l'impression de se prendre au sérieux. C'est lui le plus vieux et il a une forme olympique. Le plus petit c'est Jet Li. Le plus méchant c'est Eric Roberts. Le plus... rien-à-faire-j'y-arrive-pas-tellement-je-le-trouve-moche-et-mauvais c'est Jason Statham. Mais celui qui m'a le plus surprise c'est Dolph Lundgren ! Je n'avais jamais remarqué comme ce type est beau... Je ne suis donc pas venue pour rien.
Sinon, et bien, ça pète, ça explose, ça caracole et ça tire tous azimuts avec des armes de destruction massive comme le fusil d'assaut automatique AA-12 (je me documente) qui est l'arme de feu la plus puissante du monde. Mais les mastars ne sont pas manchos à l'arme blanche non plus, comptez sur eux. Alors parfois ça gicle et comme la vie humaine n'a pas grande valeur, il y a 27 morts par scène ce qui ne dérange personne.
Sylvester devant et derrière la caméra soigne bien ses petits copains et notamment il bichonne proprement l'entrée et la sortie de Schwarzy et exhibe Bruce Willis sous son meilleur profil... (non madame il n'est pas nu !).
L'humour n'est pas absent et il n'est pas interdit de sourire à plusieurs reprises ou d'être stupéfait d'entendre des grands garçons plein de muscles et de tatouages se balancer ce genre de boutades :
- "t'as combien d'hommes avec toi ?
- que ta mère"...
MDR,
ou encore :
- "qui t'a envoyé ?
- ton coiffeur".*
LOL.
En conclusion, je vous recommande fortement de déposer votre cerveau à la consigne avant d'entrer en salle et de vous laisser aller à cette espèce de plaisir régressif un peu coupable de fin d'été.
*notez que l'interlocuteur est chauve comme un oeuf.
Commentaires
V'là qu'mon ADMV voudrait y aller ! Je l'emmènerai plus en Angleterre, moi, si c'est pour avoir des envies saugrenutes comme ça au retour...
J'm'en fous j'ai des photos !
Trop lolesques les dialogues, j'm'en vais m'faire trépanner.
Ed : rolala, elle a toujours eu un goût très sûr en matière de ciné de toute façon, je vois pas pourquoi tu t'offusques. Mais puisqu'elle a accepté d'aller en Ingland, à toi de ouéj !
Madame : t'as des photos de Bruce nu ? Aboule !
Fred : ouais goziva !
Stallonne ? Et pourquoi pas Stallonnne ?
oups pardon ! je corrige !
Tu n'as donc aucun respect pour le Orson Welles de ce dernier quart de siècle...
Gnéééé ??? J'ai cru que c'était le nouveau Vingtsang Gallop moi... tant de création, d'innovation, de masturbation !!!
Qué dernier quart de siècle ??? On n'est pas le premier ?