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  • LES FILMS QUE J'AI VUS

    Cliquez sur le titre des films pour retrouver mes articles.

    THE AMERICAN de Anton Corbijn ***

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    VERY BAD COPS de Adam McKay***

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    KABOOM de Gregg Araki *

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    AU FOND DES BOIS de Benoît Jacquot *

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    VENUS NOIRE d'Abdellatif Kechiche °

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    MES COUPS DE COEUR

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  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNNONAY 2011

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    A 3 mois de l’ouverture du Festival International du 1er film d’Annonay (du 28 janvier au 7 février 2011), la Maison des Jeunes et de la Culture, structure organisatrice, est déjà en mesure de livrer les grandes lignes de sa 28ème édition.

    Choisi dès le mois d’avril, afin de pouvoir “faire le marché” au Festival de Cannes, le thème sera donc cette année :

    Artistes à l’écran.

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    Peintres, poètes, cinéastes, magicien, artistes de la mode, du music-hall, autant d’univers à découvrir par le biais de grands films classiques ou de premières oeuvres de France et du monde entier.

    Le 1er week-end du Festival ne sera pas cette année consacré à un coup de coeur à un comédien ou une comédienne mais donnera un coup de  projecteur sur le jeune cinéma belge francophone. Grâce au soutien notamment du Centre Wallonie de Bruxelles, une dizaine d’invités sont attendus à Annonay pour ce “Coup de projecteur”.

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    Une carte blanche pour la projection d’un film de leur choix a également été laissé au Festival Rencontre des Cinémas d’Europe d’Aubenas (07) et à l’ACID (Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion).

    Enfin coeur du Festival International du 1er film d’Annonay, la compétition de premiers films issus du monde entier devrait encore cette année être riche en découvertes et émotions. Alors que les cinéastes peuvent encore envoyer jusqu’à mi-novembre leur première oeuvre, plus de 180 long-métrages ont déjà été reçus. De quoi contenter Gaël Labanti, directeur artistique du Festival et la commission de bénévoles qui a la lourde tâche de sélectionner les 8 films de la compétition. “Plus on reçoit de films et plus on a de chance de trouver des trésors !”

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    De quoi sans doute motiver les candidats pour être membre du jury. Un jury, fait rarissime, en effet composé de passionnés de cinéma choisi dans toute la France.

    Alors pourquoi pas vous ? Vous aimez le cinéma ? Vous voulez découvrir et rencontrer de nouveaux talents ? Goûter à la convivialité du Festival le temps d’un week-end (frais de séjour et déplacement pris en charge par le Festival du 3 au 6 février 2011) ?

    Alors envoyez votre lettre de candidature (3 pages maximum avec vos nom, prénom, âge, profession, adresse, n° de tel et tout ce qui peut aider à cerner votre personnalité de cinéphile : 2 ou 3 films de l’année préférés, réalisateurs préférés...) avant le 15 décembre 2010 à :

     

    Festival International du 1er Film

    MJC d’Annonay

    Avenue Jean Jaurès

    07100 Annonay

    Tél : 04 75 32 40 80

    Email: cinema@mjcannonay.org

    Site: www.annonaypremierfilm.org

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    Hervé, membre du jury en 2009 et fier de l'être.

  • VERY BAD COPS de Adam McKay***

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    Aux Etats-Unis les flics vont toujours par deux (en France, si je compte bien c'est plutôt 8 ou 10 (1 qui bosse 9 qui regardent)...) . Danson et Highsmith sont même LES deux super flics de New-york autant admirés des foules que de leurs collègues. Pourtant il n'hésitent pas à causer 12 milliards de dégâts matériels pour arrêter un petit dealer en possession de100 grammes de shit... Hé oui, ces deux-là ont leur cerveau dans leurs muscles et leurs braguettes (et Samuel L. Jackson prouve une fois encore si c'était nécessaire qu'il ne sert à rien !). Lorsqu'ils disparaissent (je ne vous dis pas comment, c'est une des premières et nombreuses originalités tordantes du film), le binôme Gamble et Hoitz pense pouvoir prendre la place vacante de super flics. Or le tandem est aussi mal assorti que possible. Gamble est un grand tout mou, très gentil qui ne demande qu'une chose : rester à l'abri derrière son ordinateur à taper des rapports. Qu'il soit la risée de tous, de ses collègues, de ses supérieurs et de son partenaire ne le dérange pas. Il veut la paix. Quant à Hoitz c'est un homme de terrain qui a été mis au placard administratif pour une raison que je vous laisse découvrir également, et qui réclame au contraire de repasser à l'action. Alors que Gamble (Will Ferrell, arme comique fatale que j'avais boudé jusque là pour cause de... oui je l'avoue d'allergie à son physique improbable et à ses cheveux du même métal !) est heureux en ménage avec une femme qu'il traite comme la dernière des mégères et que toutes les filles se jettent sur lui, Hoitz (Mark Whalberg à l'indéniable talent comique insoupçonnable jusque là !) cumule lose sentimentale et profesionnelle. L'enquête qui va les mener sur la piste de grands méchants financiers va évidemment les faire se découvrir, s'apprécier et enfermer les vilains au terme de péripéties et rebondissements qui s'enchaînent à la vitesse du grand 8.

    Evidemment l'enquête on s'en cogne grave. Ce qui compte ici c'est la cascade de gags en série qui ne s'interrompt même pas au générique. Le pastiche des "buddy movies" et films de flics style "Starsky et Hutch" avec voiture rouge ou "L'arme fatale" avec musique jazzy est un régal de tous les instants.

    J'ai ri, mais j'ai ri que même si je m'écoutais j'en redemanderais encore, mais il faut savoir raison garder ! Un gag et une réplique géniale à la minute, ça ne se boude pas. Bien sûr, c'est un peu caca prout bite couille vomis... et franchement ce film n'avait pas besoin de s'attarder parfois sous la ceinture pour être franchement drôle. La bonne surprise du moment. Courez-y pendant votre grand week-end !

     

    P.S. : ah oui, j'oubliais ! Quel plaisir de retrouver Julien Lepers Michael Keaton dans un rôle total barré comme il sait si bien faire.

  • VENUS NOIRE d'Abdellatif Kechiche °

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    Plus personne aujourd'hui n'ignore l'histoire de Saartjie Baartman dont la vie fut un roman d'une cruauté sans nom que personne n'aurait osé écrire. Née en Afrique du Sud à la fin du 18ème siècle, elle perd ses parents puis son unique enfant. Elle fut amenée en Europe par un "afrikaaner" chez qui elle avait été esclave ou servante... En raison d'une morphologie inhabituelle (hypertrophie des hanches, des fesses et des organes génitaux), son "maître" fit d'elle un phénomène de foires qui réjouira d'abord les londoniens lors de spectacles avilissants où la jeune femme enchaînée dans une cage doit simuler une bête sauvage ! Elle sera vendue plus tard à un montreur d'ours qui l'emmènera en France et l'exploitera encore davantage en la livrant à la prostitution où elle servira d'objet sexuel aux fantasmes des parisiens dans des bordels ou lors de soirées privées. La science s'intéressera également à son corps hors normes. Elle sera observée sous toutes les coutures, mesurée, comparée. Au-delà de sa mort même Saartjie sera disséquée, son cerveau et ses organes génitaux conservés dans du formol pour être étudiés et un moulage de son corps entier sera réalisé puis exposé. Un zoologue chirurgien dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de promo post-mortem a donc grâce à cette femme qui n'était en fait qu'une grosse femme... pu établir de belles théories racistes en comparant son visage à celui d'un orang-outang et ses fesses à celles d'un mandrill et déclarant l'infériorité définitive de cette "race"... au "crâne déprimé et comprimé". N'en jetez plus, la cour est pleine !

    Et puis pour nous conter cette sordide histoire, il y a ce film, et ce film est une horreur. Non pas que je tente de jouer les pucelles effarouchées en prétendant que l'esclavage infâme et poisseux de cette femme soit insupportable à regarder. Ce qui est insupportable c'est l'insistance deux heures et demi durant du réalisateur à nous placer ad nauseam dans le rôle obscène du voyeur qui n'a finalement rien à se reprocher. Car les scènes d'exhibition, d'humiliation, de soumission et tous les mots en ion qui évoquent l'avilissement d'un être humain par d'autres, sont multipliées, répétées, ressassées jusqu'à épuisement. Le réalisateur fait si peu confiance aux spectateurs qu'il lui rabâche jusqu'à plus soif ce que peut être l'exploitation d'un être humain faible et naïf par d'autres aveuglés par les seules ambitions mercantiles. C'est donc dans toutes les positions, à quatre pattes, à plat ventre, jambes écartées, en fumant, en buvant... que le calvaire de Saartjie, le plus souvent nue (pauvre Yamina Torres dont c'est le premier rôle !) et totalement passive, abrutie par l'alcool, nous est servi. Les indéniables talents de chanteuse et de danseuse de la demoiselle sont hélas pratiquement étouffés. Le plus surprenant est que bien que jusque là je tenais Abdellatif Kechiche pour un incroyable directeur d'acteurs, il réussisse l'exploit de ne jamais nous rendre Saartjie sympathique et émouvante ! Et puis il y a Olivier Gourmet qui fait son numéro "regardez comme je suis un grand acteur !". Mais franchement, le voir faire son cinéma avec un godemichet... ça a l'air de bien l'éclater. Moi, ça ne m'a pas convaincue...

    Et au milieu de ce fatras assez écoeurant, une pépite cependant : Elina Löwensohn ! Chapeau.

  • THE AMERICAN de Anton Corbijn ***

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    Jack est un tueur à gages qui n’hésite pas à tirer dans le dos de sa chérie lorsqu’elle découvre des choses qu’elle n’aurait pas dû… Rongé de remords et obligé de disparaître pour échapper à ses poursuivants, il se cache dans un petit village des abruzzes au nord de Rome. Un village comme seule l’Italie en recèle, avec ses ruelles, ses pavés, ses escaliers, son charme inimitable et ses habitants à la fois taciturnes et curieux. Le « patron » commanditaire de Jack lui confiera une mission qu’il souhaite être la dernière. Mais est-ce bien raisonnable et compatible d’être à la fois un tueur impitoyable et un homme aussi romantique ?

    Quel film étrange, unique et différent ! Les missions de Jack importent peu. Ce qui compte ici c’est Jack, sa solitude, son isolement, son inquiétude. Et ce qui compte surtout c’est de voir l’acteur George Clooney au travail. Totalement inhabituel et différent dans ce rôle d’homme traqué, méfiant, peu bavard et mystérieux, il est au cœur de ce film troublant à l’ambiance envoûtante. Tous ceux qui gravitent autour de lui, hommes étranges et femmes vénéneuses font office d’accessoires ou d’ornements. Si Anton Corbijn, photographe, impossible de l’oublier ici, avait voulu réaliser un documentaire énigmatique sur George Clooney, il ne s’y serait pas pris autrement, le rendant plus insaisissable que jamais. Avec néanmoins la bonne idée de lui faire faire beaucoup de  « pompes » et exercices physiques chaque matin torse nu… et de le faire dormir sans caleçon avec les dames !

    Anton Corbijn serait-il amoureux de Georges Clooney ?

  • KABOOM de Gregg Araki *

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    A quoi rêvent les djeuns sur les campus méringouins ?

    Qui a dit à inventer FaceBook ?

    Nan, à BAISER.

    Moi je dis, saine occupation… à condition que vous ayez fait vos devoirs les moutards et que vous sortiez couverts car tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir 19 ans dans les années 70 !!! Ce qui préoccupe la jeunesse d’Araki c’est de jouir dans toutes les positions en attendant la fin du monde qui est pour dans pas longtemps.

    Donc, voici Smith, un peu à voilvap suivant comment le vent l’emporte. Il aime bien se branler devant des films pornos gays, d’ailleurs son coloc’, un surfer peroxydé très con, le met en appétit. Un soir de beuverie où il ingurgite un cookie psychédélique et qu’une rousse lui vomit sur les pieds, il rencontre London dans les toilettes. Comme elle est très chaude et très dévergondée ils se fiancent illico. Smith a aussi une meilleure amie très gay. Elle s’appelle Stella et fait tout le temps la gueule. Elle sait tout sur tout et même au-delà, d’ailleurs ça se voit : quand elle cause, elle pose son pied sur la table, genre ! ça ne l’empêchera pas de devenir parano comme son copain et de se faire couillonner par une plus tarée qu’elle.

    Ah oui, entre temps j’ai pas dit ? Ben si j’ai dit. Smith a mangé un macaron qui fait la vision trouble et rend la libido encore plus active sauf que des vilains à tête d’animaux se promènent avec des objets tranchants et attention… ça peut couper. Coup de cymbale, on sursaute. On ouvre une porte ? Ah rien ! Une petite ambiance David Lynchienne pour tenter de corser l’affaire ? Et allez, hop, pourquoi pas !

    C’est moi ou Thomas Dekker a des yeux très bleus ? Je trouve qu’il ressemble un peu à l’autre là… ah oui, Jared Leto. Autant dire qu’il sert surtout à faire joli.

    Ce film m’a fait penser, ne me demandez pas pourquoi, à une connerie que j’avais vaguement regardée dans le poste « Souviens toi… l’été dernier ». Sans doute parce qu’il y était question de djeunz qui s’emmerdent et font des conneries en essayant de se prendre pour des grands. A moins que ce ne soit dans leur tête. Va savoir avec ce qu'ils mettent dans la nourriture ?

    Je me demande si je ne serais pas en train de devenir une vieille conne moi, parce que franchement ce film m’a fait l’effet d’une pilule homéopathique… c’est-à-dire n’a eu aucun effet sur moi. Bon, tant pis.

    Et juste pile poil quand j’étais en train de rassembler mes affaires en soupirant et en me disant que j’allais me tirer… Miracle, Pif, paf, kaboom, tout a pété ! The end.

  • AU FOND DES BOIS de Benoît Jacquot *

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    En 1865 dans le sud de la France Joséphine jeune bourgeoise dévote et secrète vit avec son papa médecin. Un jour, alors qu’elle se rend à la messe en robe blanche, son regard croise celui de Timothée un jeune vagabond tout crado qui ne s'est jamais lavé les dents. Fasciné par la jeune fille, il se rend chez elle car il sait que le papa médecin accorde le gîte et le couvert aux miséreux. A table, Joséphine porte une robe rouge et le toubib se montre très intéressé par cet « enfant sauvage » qui l’amuse avec ses tours de passe-passe. Le lendemain Joséphine porte une robe bleu pâle et Timothée la viole sur le sol de la cuisine. Malgré cela, Joséphine en robe sale suit le vagabond. Il la repousse, elle s’accroche. Ils vont finalement vivre tous les deux dans les bois. Il la fera « tomber en faiblesse chaque jour », elle résistera peu au début puis plus du tout. Après avoir vécu une passion sexuelle torride dans les feuilles et les torrents, ils seront contraints de revenir « en ville ». Joséphine assurera avoir été envoûtée. Lors du procès Timothée dira le contraire. Ils se feront des clins d’œil… tout ça.

    So what ?

    Je crois qu’il faut que je me rende à l’évidence, le cinéma de Benoît Jacquot n’est pas fait pour moi. Evidemment, ceux qui veulent s’intéresser à la passion entre un va-nu-pieds et une bourgeoise et tenter de démêler qui est la victime et qui est le manipulé y trouveront peut-être leur compte. En ce qui me concerne, je suis restée de marbre devant le spectacle. La faute peut-être aux deux acteurs aussi sensuels qu’un robot moulinex et au réalisateur qui semble ne s’appuyer que sur leur physique respectif très « atypique ». Nashel Perez Biscayart n’a pas grand-chose d’autre à proposer que son air inquiétant et Isild Le Besco, gros seins, gros yeux, grosse bouche, plus adjanienne que jamais (mais en moins bien) est même franchement risible lorsqu’elle fait l’envoûtée.

    L’hystérie féminine a l’air d’intéresser Benoît Jacquot mais son film n’est pas habité de subtilité.

  • DEUX FOIS DEUX PLACES DE CINÉMA À GAGNER

    grâce à sortiescinema.net pour 19502913_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100903_063900.jpg

     Synopsis :

     

    En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol.
    Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche.
    À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action.
    Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…

     

    Avant de jouer comme des fous, merci de tester quel genre de potiche vous êtes !

     Moi je suis Catherine Deneuve : ça me va !

     

    Et maintenant place au grand jeu du lundi !

    Je vous propose un morceau d'affiche, vous me donnez le titre d'un film. Elémentaire !

     UNE SEULE RÉPONSE A LA FOIS ET "ON" NE RETENTE SA CHANCE QUE QUAND J'AI DONNÉ  LE FEU VERT. 

     Les gagnants sont : sopel et ed.

     GAME OVER. Merci

    1

     VIOLENCE DES ECHANGES EN MILIEU TEMPERE trouvé par marion

    20.jpg00802688-photo-affiche-violence-des-echanges-en-milieu-tempere.jpg 

    2

     STUPEURS ET TREMBLEMENTS trouvé par marion

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    3

     BANCS PUBLICS (Versailles rive droite) trouvé par Martin K

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    4

     LA QUESTION HUMAINE trouvé par sopel

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    5

    LA METHODE trouvé par sopel

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    6

    TROIS HUIT trouvé par Mister Loup

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     7

    RESSOURCES HUMAINES trouvé par Jordane

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     8

    RIEN DE PERSONNEL trouvé par Florence

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    9

    QUE LES GROS SALAIRES LEVENT LE DOIGT trouvé par Mister Loup

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    10

    UNE ETRANGE AFFAIRE trouvé par marion

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  • LES FILMS QUE J'AI VUS

    Cliquez sur le titre des films pour retrouver mes articles.

    ILLEGAL de Oliver Masset Depasse ***

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    THE SOCIAL NETWORK de David Fincher ***

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    BIUTIFUL de Alejandro Gonzalez Innaritu ***

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    ELLE S’APPELAIT SARAH de Gilles Paquet-Brenner ***

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    LES PETITS MOUCHOIRS de Guillaume Canet °

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    DONNANT DONNANT de Isabelle Mergault °°°

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    .............................................

    MES COUPS DE COEUR

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  • ILLEGAL de Oliver Masset Depasse ***

    Je vous reparle de ce film car il est important ! Malheureusement l'équipe chargée de médiatiser ce film m'annonce qu'il a du mal à rencontrer son public.

    C'est très dommage car il s'agit d'une fiction qui s'appuie sur des faits réels. Il y a donc à la fois une trame "romanesque" avec un suspens vraiment palpitant mais aussi un aspect social et politique très fort. En plus, la possibilité de découvrir une actrice extraordinaire en fait un film vraiment indispensable qui vous donnerait sans doute la possibilité de sortir vos petits mouchoirs pour une bonne raison... (LDP inside...).

    Parfois le cinéma c'est beaucoup mieux que les infos (qui nous "intoxent" pas mal) pour voir dans quel monde pourri nous vivons.

    Voici donc le site du film www.illegal-lefilm.fr et de nouveau mon avis qui je l'espère vous donnera envie de défendre ce beau film en vous rendant en salle et en en parlant autour de vous.

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    Tania est russe. Elle vit en Belgique avec Ivan son fils de 14 ans. Elle a un travail, il va l’école. Mais ils sont clandestins et malgré toutes les précautions de Tania, un jour qu’elle parle russe à son fils dans la rue, des policiers l’arrêtent pour un contrôle d’identité. Connaissant le sort des sans-papiers dans ce pays, Tania parvient à dire à son fils de s’échapper. Elle se retrouve donc seule, placée en centre de rétention déterminée à ne pas révéler son identité persuadée en agissant ainsi de pouvoir en sortir au bout de six mois. Le cauchemar commence… Harcelée par les policiers qui veulent la faire parler elle doit également se battre de l’intérieur de la prison pour tenter de persuader son fils de ne pas tomber aux mains d’un mafieux.

    Quelques lignes vite fait sur ce film admirable et absolument indispensable que je vous encourage vivement à aller voir. Mais soyez prévenus, c’est un véritable coup de poing dans le cœur. De façon quasi documentaire mais avec un sens incroyable du suspens et du romanesque le réalisateur nous démontre sans détour que ce n’est pas Tania qu’il considère comme illégale mais le système qui fait subir aux étrangers un sort absolument révoltant. Il n’y a donc pas qu’en France que les étrangers sont malvenus. Mais Olivier Masset-Depasse s’appuie sur la lutte et le courage d’une mère entièrement portée par son amour maternel pour dépeindre une réalité écoeurante et choquante. Traités comme des criminels et parqués dans des centres où les conditions de vie sont déplorables, il faut voir jusqu’où ces clandestins sont capables d’aller pour ne pas retourner dans leur pays d’origine. Tania se brûlera le bout de chaque doigt au fer à repasser pour ne plus avoir d’empreintes. Une de ses compagnes d’infortune sera régulièrement passée à tabac pour ne pas accepter de monter dans l’avion jusqu'à ce qu'elle fasse un choix différent, une autre épuisée, lassée de se battre fera une demande de retour volontaire…

    Ce film coupe le souffle et si l’on excepte les seuls clichés de la chilienne à poncho et la malienne à jolies tresses, il ne souffre d’aucune faute, et le réalisateur pousse le soin jusqu’à ne pas proposer un happy end idéal. Même si les nuages semblent laisser place à une légère éclaircie le sort de Tania et de ses semblables est loin d’être réglé.

    L’actrice prodigieuse qui porte ce film ambitieux, courageux et essentiel c’est Anne Coesens, absolument sublime.