Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

FAIR GAME de Goug Liman *

19452303_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100520_031310.jpg19534139_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101005_041915.jpg19534140_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101005_041933.jpg

Après la tragédie du World Trade Center le 11 septembre 2001, Valerie Plame (véritable agent de la CIA) mène l'enquête concernant l'existence des ADM (armes de destruction massive) en Irak. Son mari Jo Wilson, ancien ambassadeur, se voit confier par l'Agence la mission de prouver la vente d'Uranium enrichi par le Niger. Bien que les preuves soient apportées que ni les ADM, ni l'Uranium n'existent, George W. Bush ignore les conclusions, se répand en déclarations télévisuelles alarmistes et compassées pour ainsi justifier la guerre qu'il déclare à Saddam Hussein. Dès lors, l'identité et la fonction de Valerie seront révélées dans la presse. L'administration abandonnera lâchement son employée et son mari, grande gueule ne désirant pas se laisser piétiner, multipliera les actions et déclarations publiques via les média le faisant passer un temps pour un ennemi supplémentaire de son épouse.

Sur ce thème passionnant, Doug Liman nous jump un film mou du genou et le transforme même à partir de la moitié en chronique sentimentalo conjugale encore plus planplan dont on n'a que faire. Ah qu'il est dur et contrariant d'avoir une femme agent secret ! Val et Jo vont-ils divorcer ?

Tout ici ne semble qu'effleuré. Le sort des "équipes" de Valerie mises en danger de mort car déployées à travers le monde qui saute sous les bombes, est évoqué certes, mais jamais approfondi. Les victimes "collatérales" des décisions sont accessoires. Quant aux risques quotidiens encourus par Valerie et sa famille, il est évoqué par un unique appel téléphonique anonyme et insultant. A aucun moment on ne voit la menace peser. On s'en doute, on nous dit qu'elle existe mais jamais on ne la ressent.

Sean Penn, acteur et personnalité fascinantes (c'est MON avis !) n'a pas de mal à rendre crédible son personnage de type incapable de se taire, de ne pas s'emporter, qui se bat et réagit épidermiquement au racisme et à l'indignité de l'administration Bush. Mais j'ai toujours trouvé que Naomi Watts était une actrice très très surestimée. Excepté une scène époustouflante dans "Mullholand drive" où elle passe un casting face à un acteur vieillisant, libidineux et très hâlé, je l'ai toujours trouvée inexistante. Ici, elle arbore un brushing soleil "drôle de dame" très seventies (comme la vraie Valerie Plame) et démontre en gros plan qu'elle n'a recours ni au botox ni à la chirurgie (mais quand même, ça n'empêche pas les crèmes hydratantes !). Mais bon, et alors ? Affichant calme et totale maîtrise de soi, elle semble terne et sans réaction. Et puis, je sais que ça ne se fait pas mais j'ai toujours trouvé qu'elle avait des joues de hamster et ça me gêne !

Commentaires

  • Naomi Watts, surestimée ? Mais non ! Déjà, la puissance émotionnelle de Mulholland Drive, c'est elle qui l'apporte. Dans 21 Grams, elle crève l'écran, plus que Del Toro et Penn, si si ! Dans Funny Games elle joue très bien la dame qui pleure ! Dans King Kong elle joue très bien la dame qui se fait balloter par une grosse peluche ! Dans Ring elle joue très bien la dame qui risque de se faire zigouiller par une saloperie qui sort de la TV ! (...) Non, Naomi Watts n'est pas surestimée et mon avis est absolument objectif.

    J'irais bien voir ce film mais l'électrocardiogramme semble bien plat, n'est-ce pas ? J'attendrai, c'est un luxe le cinéma aujourd'hui !

  • C'est Naomi qui rend l'encéphalogramme plat ! A mon avis elle comorend pas bien ce qu'on lui fait faire.
    et dans Mulholland c'est la Laura qui me faisait vibrer moi.

  • Je voulais dire l'électrocardiogramme...
    j'y connais rien en médecine.

  • c'est Renée Zellwegger qui a des joues de hamster mais elle est aussi plein de botox!

  • @Pascale, Electrocardio ou Encéphalo, du moment qu'il y en a un à plat, y a un problème !

    Si Naomi comprend pas ce qu'on lui demande, c'est au réalisateur de la secouer et de tourner à nouveau la scène ! Les acteurs sont des marionnettes.

    Bon, dans Mulholland, c'est le couple qui fait le film, faut pas être mauvaise langue ;)

Les commentaires sont fermés.