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UN MONSTRE A PARIS de Bibo Bergeron *

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En 1910, Paris est inondé, le zouave du Pont de L'Alma et la Tour Eiffel ont les pieds dans l'eau. Le préfet Maynott ne fait rien pour remédier à la situation et les parisiens astucieux trouvent eux-mêmes des solutions. Le jeune Emile projectionniste est amoureux de la jolie Maud, caissière dans le même cinéma. Raoul, secrètement amoureux de la belle Lucile, assure au volant de son camion, tendrement nommé Catherine, des livraisons à un train d'enfer à travers la ville. Il encourage Albert trop timide, à déclarer sa flamme à Maud. Quant à Lucile, elle est chanteuse à "L'oiseau de Paradis", cabaret tenu par sa tante qui rêve de la voir fréquenter le beau parti que représente selon elle le pédant et arriviste préfet. Pfiou !

Et le monstre du titre dans tout ça me direz-vous, petits malins que vous êtes ? J'y viens.

Au terme d'une laborieuse première demi-heure où le temps s'éternise à nous présenter de multiples personnages qui n'ont pas tous leur raison d'être (ah le singe, sans doute de la famille du moutard de "Real Steel") et où l'on se demande perplexe "où le réalisateur veut-il en venir ?".... est créé le "monstre" de façon tout à fait abracadabrantesque. Parachuté comme un cheveu sur la soupe il est en fait une puce géante génétiquement modifiée. Et c'est bien difficile d'être l'être le plus gentil qui soit quand on a une apparence monstrueuse comme c'est le cas (regardez une puce au microscope vous comprendrez). La bestiole terrorise donc Paris qui compte sur le Préfet et la police pour le mettre hors d'état de nuire. Heureusement, l'aphaniptère tombe sur la douce, généreuse et compréhensive Lucile qui va recueillir, cacher et protéger le laideron. Il faut dire que tout muet qu'il soit, le monstre a le plus joli des organes lorsqu'il s'agit de chanter. Sous un déguisement, Francoeur (c'est ainsi que le baptise Lucile) forme avec la jeune fille un duo musical qui fait sensation au cabaret "L'oiseau de Paradis". Mais c'est compter sans l'acharnement de l'horrible Maynot.

La simplicité du graphisme et de l'animation ne m'ont pas gênée. Bien au contraire, je les ai même trouvés tout à fait charmants et puisque j'avais le choix, j'ai vu ce film en 2D. Paris est très joli et les personnages gentillets (sauf le vilain Préfet) mais l'ensemble qui multiplie les intrigues et les coups de théâtre assez brusques manque de rythme et parfois même de cohérence. Et dès lors qu'on a entendu Vanessa et M. chanter (au bout d'une très longue demi-heure donc)... on n'a qu'une hâte, les écouter à nouveau. Hélas, seules quatre chansons nous sont offertes. Au final, c'est pourtant bien et uniquement le duo vocal que forment Vanessa Paradis et Mathieu Chédid qui est le seul grand intérêt ici. Leurs voix sont tellement assorties qu'il n'est pas surprenant que ces deux là soient les meilleurs amis du monde. Mais est-ce suffisant pour se déplacer en salle ?

Commentaires

  • J'ai pas lu ton billet, mais rien qu'avec le nom du réalisateur, je me serais méfié à ta place !

  • Et puis c'est pas un souave, c'est un zouave ! Fais gaffe où tu poses tes doigts quand tu tapes !

  • 'tain t'as l'oeil même quand tu lis pas !

  • on est d'accord, 4 chansons c'est un peu lège. Ma petite Nana précise que le projectionniste ne s'appelle pas Albert mais Emile. Attention quand même ;D Ah et puisqu'on a le droit de corriger les fautes de frappe, dans ta critique du Skylab, tu as titré le Slylab. Ca n'enlève rien au film (qui n'a pas grand chose pour lui, alors heureusement --- oh non, je vais être bannie à jamais !!!)

  • Le Slylab j'ai corrigé, et ta Nana a raison.

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