LOVE AND BRUISES de Lou Ye *
Hua est venue de Pékin à Paris pour suivre un homme et poursuivre ses études. Lorsque cet homme la quitte brutalement, Hua se retrouve seule et perdue dans la capitale. Le jour même de la rupture et alors qu'elle traîne son âme en peine dans les rues, elle "tombe" sur Mathieu un ouvrier qui lui propose un rendez-vous et rapidement plus si affinités. Malgré la différence de milieu et surtout de culture Mathieu et Hua vont (paraît-il !!!) s'aimer et nous pauvres spectateurs allons assister assez accâblés à leurs frénétiques ébats jusqu'à épuisement.
Jusque quand vais-je me précipiter dès que je verrai le nom de Tahar Rahim à un générique ? Hélas, même si Tahar est ici encore une fois assez extraordinaire, je peux dire aussi que ce film est une épreuve tant le personnage féminin principal m'est apparu obscur et antipathique. Comment aimer un personnage auquel je n'ai absolument rien compris ? Comment comprendre cette femme qui se jette continuellement aux cous des hommes, s'humilie, les supplie ? Comment surtout admettre qu'après s'être fait violer elle accepte de suivre un homme et d'entamer une relation amoureuse, un peu sado, beaucoup maso, à laquelle personnellement je n'ai jamais cru ? Comment comprendre qu'elle soit quittée de façon assez pathétique en pleine rue par un homme dès les premières images du film pour s'apercevoir qu'elle vivait finalement avec un autre, qu'un autre encore (ou plusieurs... là, j'ai un peu lâché l'affaire) l'attendai(en)t à Pékin mais qu'elle s'en vienne retrouver Tahar/Mathieu dans sa famille d'arriérés au fin fond du Pas-de-Calais pour lui faire comprendre que c'est sans doute fini entre eux ? Car oui comme pour Nakache et Toledano hier, n'oublions pas que tous les réalisateurs sont convaincus que les gens du nord sont édentés, abrutis et qu'ils vivent à 15 dans 8m² en se hurlant dessus. Enfin, même si les hommes viennent de Mars et les filles de Vénus, comment réussir à comprendre que TOUS les hommes qui croisent la route de cette fille perdue cheveux gras, triste à mourir, qui parle peu, en deviennent instantanément fou ?
Le débat qui suivait la projection du film que j'ai eu la chance (!!!) de voir à Venise ne m'a pas éclairée sur les intentions et sur le comportement étrange de cette fille pas intéressante pour deux sous. Personne ne semblait pouvoir réellement expliquer le fond du film et s'attardait sur la forme. Quant à Tahar, il a fait comme si...
Commentaires
ben moi je veux bien être candidate à ébats frénétiques jusqu'à épuisement avec Tahar.
Faites passer
Merci
Moi aussi.
Mais les plans à trois non merci !
Et puis, Tahar semble attiré par les brunettes maigrichonnes à fort tempérament exotique.
Ben voilà, vous savez comment faire maintenant toutes les deux.
Zavez plus qu'à vous déguiser en Brunettes maigrichonnes.
Coté tempérament ça va....
C'est malin !
On n'est pas assez exotiques pour Tahar !
@Hervé : Brune ça peut le faire, ça ne m'a jamais dérangé de peindre mes cheveux. Par contre, maigrichonne, ce sera dans une autre vie, merci.
Ben koi!!! Les filles!!!
Je vous fais un compliment en disant que vous avez du tempérament, et c'est tout juste si je ne me fais pas traiter, alors que vous devriez me couvrir de bisous.
fille perdue ... : t'es pas brune ???
hervé : ta gueule !
ça ma grosse t'auras jamais l'occasion de le vérifier
Ta couleur naturelle non, mais ton tour de taille...
à l'oeil nu !