TOUTES NOS ENVIES de Philippe Lioret *
Claire est juge et s'implique un peu trop émotivement dans les affaires de surendettement dont elle s'occupe. Lorsque la mère d'un copain de classe de son fils comparaît devant elle, elle dépasse les limites de sa fonction et se fait rappeler à l'ordre. Ce qui ne l'empêchera nullement de prendre fait et cause pour cette jeune femme et son fils, de les héberger chez elle et bien plus encore... Elle rencontre alors Stéphane, juge lui aussi mais chevronné, de plus de 20 ans son aîné qui connaît parfaitement ce genre d'affaires et en est un peu devenu le spécialiste. Entre eux, naît un lien père/fille fait de tendresse et d'admiration, mais aussi l'impression de livrer le même combat contre les plus démunis...
Le premier quart d'heure nous laisse clairement entendre qu'on va assister à une histoire qui traite du thème du surendettement et des sociétés de crédits qui vendent malhonnêtement aux insolvables et on est tout prêt à s'indigner violemment évidemment... brusquement le film bifurque. Claire est atteinte d'une tumeur au cerveau inopérable, elle va mourir dans les 3 mois. Et là, ça ne va plus du tout. En voulant traiter deux sujets et deux thèmes, Philippe Lioret n'en traite finalement aucun et s'embourbe dans un pathos qui fait pitié, qui met mal à l'aise mais n'émeut jamais. Rester l'oeil définitivement sec devant cette avalanche de malheurs et de tristesse est aussi incompréhensible que suspect.
Son histoire cousue de fil blanc enchaîne les incohérences. Par ailleurs, Marie Gillain dans son costume de juge, dans son habit de mère de deux enfants n'est à aucun moment crédible. Elle n'est pas responsable évidemment et elle a même bien de la chance d'avoir 36 ans et d'en paraître 15, mais avec son habit de juge, avec ses deux enfants, ça ne passe pas.
Et ce film enchaîne les absurdités et les incohérences : pourquoi Claire (alors qu'elle est soudée comme personne à son mari) ne lui parle t'elle pas de sa maladie ? Peut-on sortir et entrer d'un hôpital comme d'un moulin ? La scène du match de rugby (au secours !!!) a t'elle une signification ? Pourquoi n'y a t'il aucune complicité entre Claire et ses enfants ? Elle sait qu'elle va mourir et n'a aucun geste particulier vers eux ! Par contre, elle n'est que douceur et gentillesse envers la femme qu'elle décide de mettre à sa place auprès de son mari.
Ce film, c'est n'importe quoi XXL ! Je n'ai pas cru à cette générosité.
Mais, il y a Vincent Lindon, l'Acteur avec un grand A.
Commentaires
coucou,
ho, la, la..
la douche froide,
c'était le prochain sur la liste,
j'aime bien VINCENT...
vu que j'ai éliminé,
la source aprés t'avoir lu...
bon, vu que ciné ne peux rimer
qu'avec une fois par semaine chez moi..
je vais réfléchir.....
merci,
pour ton point de vue...
ho, grand,
"gougou-cinémanésque'
c'est beau comme titre, non ???
hiiiiiii...(je rigole..)
faut bien,
d'un coup, d'un seul...
j'ai l'envie de ciné dans les chausettes....re.. hiiiii
bizzzzzzz claire.......
Ce qui confirme exactement l'impression que m'a donné la bande-annonce... Dommage pour ces deux acteurs de qualité. Et dommage surtout, pour ces deux sujets graves une fois encore maltraités, mal traités...
A bientôt !
Je viens de le voir et je suis tout d'accord avec toi. Pas une once d'émotion là-dedans, trop d'invraisemblance. Le personnage de Marie Gillain reste opaque, donc elle aussi. La surendettée est étonnamment toujours souriante et pimpante. Se retrouver dans un foyer et trouver que ce n'est pas grave, elle est inconsciente ou neuneu. Quant à la maladie .... c'est très zen tout çà. Et l'aspect surendettement, pour avoir travaillé trente ans en service social, au contact de plein de surendettés, je te dis pas ce que j'en pense !! Seul Vincent Lindon tire son épingle du jeu, il est de mieux en mieux.
claire : grand gougou ??? C'est bizarre comme nom non ?
Ah ben si tu te fies à moi pour ta séance hebdo... va falloir rester chez toi !
Lulu Sorcière : un film avec des promesses qu'il ne tient pas.
Aifelle : on a presque envie d'être surendettée pour être aussi joviale, je suis d'accord.
Trop de "positive attitude" frôle le ridicule.
Quant à Vincent, oui il est grand !
Gné ?
36 balais ! la Marie ?!
ah la !
hiiiiiiii,
""grand GOUROU"",
51 ans,
j'ai la cervelle qui se délite (parfois)
note bien 'gougou", c'est mimi...hiii
je prends le risque de me fier à toi,
ne t'en déplaisse,
je dis pas non, plus....que..
bon, allez,
c'est pas 'CONTAGION', non plus, mon prochain...
rien que le titre et la BN..,(sans parler de ton avis !!!) .... beurk....
bizzzzzzzzzz claire
Fred : hé bé, ma bonne vieille, ça nous rajeunit pas. J'ai dû aller vérifier j'en croyais pas mon oeilleton.
claire : on a qu'à garder Grand Gougou, c'est choupinou !
Te fie à l'avis de personne, y'en a qui chialaient copieux lors de la séance !
Ouh! mais c'est du niveau méga mauvais téléfilm ce scénar !
L'âge de Marie Gillain ne m'étonne pas. Mes premiers élèves on 41 ans !
On ne voit pas ce que la maladie vient faire là dedans...
à moins que ce ne soit le surendettement...
bref,
ça ne ressemble à rien !
Tu fais cours à des vieux ?
Pareil... j'aurais bien emmené mes élèves le voir si le sujet n'avait été que le surendettement (mon côté prof de droit...), mais vu comment ça tourne, non merci, on va rester au lycée. Et puis c'est "encore" une histoire de tumeur au cerveau avec mort à la clé, j'en ai un peu marre. Puis ça me fait en plus assez drôle, regarder Marie Gillain avec cette maladie, j'ai l'impression de me regarder (beurk !)Dommage car j'aime beaucoup les deux acteurs.
J'ai pensé à toi. Je ne sais que dire. Ce film ne sait pas parler de maladie et de malades, c'est certain !