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NUIT BLANCHE de Frédéric Jardin **(*)

Nuit blanche : photoNuit blanche : photoNuit blanche : photo

Lancé à toutes berzingues dans les rues encore ensommeillées de Paris un véhicule avec deux hommes cagoulés à bord en intercepte un autre. Les deux hommes cagoulés s'emparent d'un sac rempli de cocaïne ce qui ne plaît pas aux deux autres qui réagissent violemment. Un homme est tué et l'on découvre stupéfaits que les deux premiers Vincent et Manuel, sont de la famille "poulaga". Le sac appartient à un truand notoire Marciano, propriétaire d'une boîte de nuit, qui a promis la came à un autre margoulin répondant au doux nom de Feydek (Joey Starr) et accompagné d'un turc à l'estomac fragile (Birol Ülnel, impayable !). Tout ce joli monde ripou jusqu'au fond des yeux et chargé comme des mules se trouve donc super véner et Marciano, incapable de récupérer son bien, décide de commettre un méfait en tout point dégueulasse dont je ne vous laisse la surprise de la découverte !

Démarré sur les chapeaux de roues, ce film sera finalement un huis clos tourné pratiquement dans un endroit unique : la boîte de nuit.  Et l'on peut dire que le réalisateur n'a pas choisi la facilité car cette nuit blanche est à n'en pas douter un samedi soir et la boîte est pleine comme un oeuf. Le sac compromettant va passer d'un endroit à l'autre, truands et flics vont se croiser, tenter d'échapper les uns aux autres, tout cela sur un rythme trépidant qui va laisser peu de répit à Vincent (Tomer Sisley, parfait, increvable) et aux spectateurs éreintés.

Quelques morceaux de bravoure vont égayer cette chasse au trésor survitaminée dont notamment une bagarre entre Vincent/Tomer et Lacombe/Julien Boisselier (crispant, crispé, plus que parfait en méchant ripou jusqu'à l'os, prêt à tout, à vraiment tout !) dans les cuisines du restaurant de la boîte. Très peu d'humour, beaucoup d'action et de violence et des acteurs visiblement ravis de jouer à fond leur carte bad boy. Joey Starr repasse de l'autre côté de la force obscure en jouant un truand, mais là où il aurait pu en faire des tonnes, il se contente d'une sobriété vraiment bienvenue, convaincu comme nous que sa seule présence et son impressionnante carrure suffisent à provoquer l'inquiétude !

Commentaires

  • Alors comme ça Joey Jesuispartout joue à nouveau les méchants. A quoi ça a servi que c'te pauvrette de Maïwenn se décarcasse à nous démontrer que ce grand garçon était aussi sensible que toi et moi ?

  • ahlalalalalalala, arrête de me donner envie d'aller au cinéma, peux pas suivre le rythme là, et après je vais pleurer ma mère parce que je vais les louper tous ces films! déjà que another earth ne passe plus sur Paris et que je n'ai toujours pas vu the artist, habemus papam et le film d'Omar Sy...la loose.

  • Fred : ouais un vilain qui vend achète de la coke ! Dingue non ? Où vont-ils chercher tout ça ?

    jane : alors ne pas avoir Another Eart, The artist et Habemus, je me demande si je te connais encore ! Cte lose !!! Ne mets qu'un O à lose y'a des profs d'anglais qui traînent dans le coin et chaque fois ça leur donne envie de se foutre en grève.

  • oups on ne dira rien à ma sister, avec son salaire de misère, ce n'est pas le moment qu'elle se mette en grève. La lose donc. Kassovitz demain. Nuit blanche...un jour...

  • Kasso avant nuit blanche, ça me semble sage !

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