MA SEMAINE AU CINEMA
Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche.
TOUS EN SCENE de Vincente Minelli ****
LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper **
RIEN A DECLARER de Dany Boon **
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
RIEN A DECLARER de Dany Boon **
Film de clôture du Festival International du Premier Film d'Annonay 2011.
Tony Hunter, acteur et danseur flirtant avec l'has-beenerie tenterait bien un come back à Brodway. Ses amis scénaristes Lily et Lester lui proposent une histoire en béton dont il aurait le premier rôle. Mais un producteur mégalo et prétentieux transforme le scénario et le spectacle aboutit à un échec retentissant lors d'une première catastrophique où le public sort de la salle consterné. Les trois amis vont tenter de remonter le spectacle avec l'aide de la troupe mais aussi d'une danseuse classique Gabrielle Gérard.
Je pense qu'avec "Singing in the rain" ce film est la quintessence de la comédie musicale. Et les pauvres fous qui ont quitté la salle dont le Warrior avant sa projection ne savent pas ce qu'ils ont perdu d'avoir le bonheur de le re-voir sur grand écran. Les scènes d'anthologie s'y succèdent.
Fred Astaire et le cireur de chaussures dans une espèce de fête foraine nous filent la patate pour les 10 ans à venir :
Les triplés me font toujours autant rire :
Le pas de deux dans Central Park est un enchantement :
Le "Girl hunt ballet" atteint la perfection :
Fred Astaire à 54 ans donne toujours l'impression de flotter quelques centimètres au-dessus du sol, Cyd Charisse est d'une beauté à tomber et ses jambes, inoubliables sont un défi à la logique !
Un chef d'oeuvre.
de France Inter lors de l'émission de ce matin "On aura tout vu" étaient fort dépités et ont fait part de leur indignation au fait que ce film prodigieux ne "décolle" pas
C'est jusqu'à présent mon film préféré de ce début d'année.
Et pourtant les critiques dont voici un aperçu atteignent des sommets :
(...) un drame familial fort, puissant et bouleversant. "Incendies" brode sur le thème de la quête des origines, du secret, de l'impossible pardon, pour vous enflammer corps et âme ! Ce film coup de poing (...) remue en profondeur en explorant le Liban à l'aide de personnages déracinés. Adapté de l'un des volets de la très belle et très forte trilogie théâtrale du dramaturge québécois, Wajdi Mouawad, né au Liban, (...) le film de Denis Villeneuve s'empare du sujet à cette altitude symbolique. Un sombre mélodrame de guerre, voyage (politiquement orienté) dans un Liban déchiré. Ce drame, traversé par les déchirures de la guerre, dans un pays qui ressemble au Liban, se mue en quête identitaire quasi initiatique d'où surgissent les fantômes du passé. On en sort bousculé par la dureté des faits, et captivé par la force du récit. "Incendies" démontre une belle puissance de récit, et une maestria de mise en scène dont on ressort le coeur tout étourdi. Villeneuve(...), touche à quelque chose qui, concernant cette guerre, n'avait jamais été figuré. Un film coup de poing. Le Québécois Denis Villeneuve a transformé la pièce de son compatriote Wajdi Mouawad en une enquête tendue à l'extrême, où le destin de Nawal, mère donc, mais aussi terroriste et prisonnière de guerre, s'éclaire au gré de retours en arrière à la violence fulgurante.
20 MINUTES - Caroline Vié
LA CROIX - Jean-Claude Raspiengeas
LE FIGAROSCOPE - La rédaction
LE PARISIEN - Hubert Lizé
LES INROCKUPTIBLES - Emily Barnett
LIBERATION
- Philippe Azoury
PREMIERE - Pamela Messi
TELERAMA - Jérémie Couston
CRITIKAT - Fabien Reyre
Adapté de la pièce éponyme de Wajdi Mouawad, "Incendies" est à l'image de l'oeuvre qui l'inspire : constamment sur le fil du rasoir, suscitant tour à tour fascination et exaspération.
ICI ou LA par exemple alors je sais vous allez me dire gnagnagna il fait beau, je vais pas aller m'enfermer au cinéma et j'en passe et des plus météorologiques... sauf que je vous en donne ma parole, le soleil se lèvera encore demain.. par contre "Incendies" va disparaître des écrans sans que vous l'ayez vu et il ne vous restera plus que vos yeux pour pleurer.
Donc, je pense que vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Et aussi, merci de terminer CE JEU (j'ai agrandi et repeint les photos dans leurs couleurs originelles) sinon lundi "tintin les pruneaux" !!!
1993. Ruben et Mathias sont douaniers de chaque côté de la frontière franco-belge. Mathias est fou amoureux de la soeur de Ruben. Les deux amoureux n'osent avouer leur liaison à la famille de la jeune femme car Ruben et son père sont anti-français voire franchement racistes. Cette année là, le passage à l'Europe a supprimé les postes douaniers et les deux "ennemis" se retrouvent à devoir faire équipe ensemble en tant que brigade mixte franco-belge.
Alors oui je suis d'accord et ne venez pas me casser les oreilles, il n'y a pas grand chose à déclarer ici. Sauf que j'ai ri, souvent et franchement. J'aime le Nord, j'aime la Belgique, j'aime Dany Boon, Benoît Poelvoorde (grandiose en abruti raciste, il fait ça tellement bien !), Bouli Lanners et surtout François Damiens et puis, que voulez-vous, j'aime rire. Ce film est rythmé, les répliques fusent et parfois font mouche. Bien sûr ce n'est pas fin-fin, il y a peu de cinéma ici et on se passerait volontiers de la scène où une "mule" fait passer de la drogue à la frontière. Comment peut-on encore imaginer que s'introduire des bidules dans le derrière (restons polis) peut encore faire rire ? Et surtout, comment un acteur peut encore accepter de tourner ce genre de scènes ???
Mais sinon, oui, je le répète, j'ai ri et je n'en demande pardon à personne.
Nina est danseuse au New York City Ballet. Son objectif à atteindre est simple : la perfection. Et pour y arriver elle sacrifie tout à la danse, jusqu'à y laisser son âme, négliger sa vie, sa santé et sans doute y perdre la raison. Elle est bien aidée dans sa quête obsessionnelle par une mère envahissante, abusivement et faussement tendre. Ex danseuse qui a dû renoncer à sa carrière lorsqu'elle était enceinte, elle reporte sur sa fille tout le poids de ses échecs et de ses regrets. Nina est enfermée dans son rôle de petite fille. Son univers se limite à sa chambre rose remplie de peluches qui portent des tutus. Elle possède une boîte à musique qui joue le lac des cygnes et je vous laisse deviner quelle est la sonnerie de son téléphone portable qui ne lui sert qu'à joindre sa mère ! Lorsqu'elle n'est pas dans sa chambre musée, Nina s'entraîne jusqu'à épuisement, jusqu'à la blessure sur ses pointes, ces prodigieux instruments de torture.
Le chorégraphe Thomas Leroy cherche sa nouvelle Reine des Cygnes pour une adaptation révolutionnaire du fameux ballet de Tchaichovsky. Nina a toutes les qualités du cygne blanc, pur et sage. Mais sa façon de danser consciencieuse et appliquée la tient très éloignée de toute émotion et des caractéristiques qui lui permettraient d'être également le cygne noir. En poussant Nina au-delà de ses limites, Thomas va tenter de lui faire exprimer le côté obscur de la force qui se cache en elle. Dans le même temps, Lilly une nouvelle venue semble posséder les aptitudes requises pour interpréter cette face sombre.
Quel étrange étoilage me direz-vous ? C'est que Natalie n'a plus à chercher la perfection depuis longtemps. Elle l'a en elle. Dans ce film elle est extraordinaire mais elle est bien la seule. Alors pour elle : ****
Par contre, Vincent Cassel et Barbara Hershey (qui m'a rappelé fréquemment la mère de Carrie de Brian de Palma !) dans les rôles respectifs du chorégraphe et de la mère surjouent jusqu'au ridicule et comme des diablotins les tortionnaires. Quant à Mila Kunis, je l'ai trouvée tout simplement insignifiante. Mais ce que Natalie Portman donne dans le dernier quart d'heure est tout simplement prodigieux. Ce dernier quart d'heure est d'ailleurs le seul du film qui m'ait sortie de l'étrange torpeur dans laquelle il m'a rapidement plongée. Tout est téléphoné et terriblement appuyé. Les jeux de miroirs ne cessent de nous rappeler que Nina est en train de sombrer dans la schizophrénie. Le blanc et le noir s'opposent constamment. Franchement, suffit-il de s'habiller en blanc pour être une pure créature ? Suffit-il d'arborer un énorme tatouage noir dans le dos et d'être parfaitement libérée avec les garçons pour jouer la sensualité ? Les symboles m'ont semblé un peu léger (ou lourd, c'est selon) et les scènes de ballet (et pardon à Natalie qui a paraît-il sué sang et eau) d'une platitude sans nom. J'ai trouvé les couleurs fades et l'ensemble relativement sinistre. Les aspects gores de ce "thriller horrifique" font leur petit effet et j'ai bien du mal à me sortir de la tête l'épluchage des doigts de Nina... mais ça va passer.
Il faut que j'arrête d'attendre trop des films que tout le monde encense, c'est fatigant, décevant. Deux films que j'attendais avec une impatience démesurée, deux grandes déceptions. En deux jours, c'est trop qu'il n'en faut. Heureusement, j'ai vu "Rien à déclarer"...
Le papa de l'actuelle Reine d'Angleterre Elisabeth II s'appelait Albert, Bertie pour les intimes. Il n'avait pas du tout envie d'être roi. Il était officier de marine et entendait bien rester dans l'ombre de son grand frère qui devint le roi Edouard VIII à la mort de leur papa George V. Mais Doudou VIII était fou amoureux d'une pas grand chose roturière qui avait beaucoup pêché, ce qui ne se fait pas. Ah non. Doudou choisit donc l'amour et abdique. C'est ainsi que Bertie devient roi sous le doux pseudo de George VI en mémoire de papa. En fait, j'ai compris, les rois c'est comme les papes, ils peuvent choisir le prénom qu'ils veulent et après ils mettent le numéro qui suit le précédent. Enfantin. Bon.
George est un bon soldat, il veut faire tout bien comme lui impose sa lourde charge mais nous sommes à la fin des années 30, Hitler commence à répandre sa haine et à faire entendre ses bruits de bottes un peu partout mais SURTOUT Georgie/Bertie a un big maousse problème : il est bébébébègue et c'est bien gênant car en cette ère moderne, les dirigeants des pays ont de plus en plus recourt à la radio pour parler aux ouailles. Secondé par sa femme la délicieuse future Reine mère Elisabeth et pour trouver un remède à son mal, George VI consulte des tas de rebouteux et charlatans dont un qui lui recommande de fumer beaucoup en aspirant bien la fumée, ça détend le larynx !!! C'est assez "comique" quand on sait que George VI est mort d'un cancer du poumon. Jusqu'au jour où Bertie atterrit dans le cabinet de Lionel Logue un australien spécialiste des problèmes d'élocution aux méthodes originales et inédites. Après une période de réticence puis d'adaptation, les deux hommes vont devenir amis et le rester toute leur vie et réussir au prix d'exercices parfois farfelus à venir à bout du bégaiement de Sa Majesté.
C'est une bien belle histoire, joliment contée dans de somptueux décors et de biens beaux costumes. Mais est-ce volontaire de nous montrer la royauté comme un camp retranché, totalement déconnecté de l'extérieur et de la réalité ? J'ai bien compris que le thème du film était centré sur le handicap du roi à combattre et à surmonter, mais fallait-il pour autant reléguer le contexte historique au second plan et rendre le peuple totalement invisible voire inexistant ? Cet aspect du film m'a gênée, ainsi que la psychologie à deux sous qui explique tout dans les marcs de café et les couches culottes : Bertie est un gaucher contrarié, une nounou a été très vilaine avec lui et son frère se moquait de son bégaiement... Au secours !!! Cela dit, il y a d'excellentes choses qui permettent de ne pas s'ennuyer, mais sans plus. Il n'y a pas la flamme, la fièvre et l'émotion attendues. Comme disait Roxane à Christian "vous m'offrez du brouet quand j'espérais des crèmes".
Les meilleures scènes nous les devons au trio de tête. Helena Bonham Carter est parfaite en épouse amoureuse, attentive, à la patience inépuisable. Cette actrice porte le costume d'époque comme aucune autre et contrairement à ce que tous ses derniers rôles de sorcières laissaient supposer, est capable de beaucoup de classe et de distinction. Geoffrey Rush est plus que parfait en professeur volontiers familier qui ne connaît rien aux usages de la cour et rudoie vertement son vénérable élève. Et puis il y a Colin The Firth si beau, si charmant, si élégant, si touchant, si fragile et un peu raide dans ses beaux costumes dont on rêverait qu'il déboutonne un peu le col !!! Le voir et l'entendre faire ses exercices et fuck fucker royalement est un bonheur.
La cherry on the cake est évidemment l'humour so british, so délicious. De nombreuses répliques sont de petits joyaux. Lorsque Logue dit à son élève qu'il a encore un peu buté sur certains mots lors d'un discours, le Roi répond : "il le fallait, pour qu'ils me reconnaissent". Lorsque la Reine explique à son chéri qu'elle a par deux fois refusé de l'épouser car elle ne voulait pas vivre les fastes et le protocole de la cour, puis qu'elle a fini par accepter car elle a pensé "il bégaie si bien, il ne sera jamais Roi". J'adore.
SAMEDI SOIR, LE 5 FEVRIER, ANNIVERSAIRE DU WARRIOR.
Dans un premier temps nous avons "fait les soldes" à Annonay. C'était chouette :
Ensuite je suis allée expliquer à la grande sotte qu'il fallait qu'elle arrête de provoquer mon mec... et je crois qu'elle a compris :
Puis comme c'était le D.DAY du Warrior nous avions décidé de changer de l'ordinaire et d'aller au restaurant. Nous avons demandé à Gaël quel était le meilleur restaurant du coin. Il nous a dit sans hésiter que c'était l'Escabelle (attention je balance... mais elle l'a bien cherché), que le décor, la bouffe étaient top mais que pour l'accueil... c'était pile ou face. Pas de bol on est tombé sur pile... Une dame s'est jetée sur nous dès notre entrée. Elle était tout sourire et on s'est dit qu'on était vraiment vernis et tombés sur "un jour avec"... mais derrière ses grandes dents, ses cordes vocales ont déclaré sans pouvoir dissimuler leur joie : "c'est terminé monsieur/dame, on n'accepte plus personne !". Il était 21 h 03 mn. "Pas grave que j'ai dit, on était prévenus qu'on serait reçus comme des chiens". Nous avons donc arpenté la Place des Cordeliers pour découvrir que "Le Dôme" était encore tout éclairé. Nous sommes passés devant un cuistot qui était en train de fumer dehors (j'ai même dit bonjour en passant devant lui et il a répondu) mais avant qu'on ait pu entrer dans le restau, il nous a annoncé ravi : "ah non msieur/dame, j'ai fermé les cuisines". Qu'à cela ne tienne on n'avait pas encore fait le tour de la Place, mais à l'Opus Winne, le restau de la dernière chance, on nous a dit "c'est complet" et ça avait l'air vrai mais bon...
Là, on a failli se décourager et aller manger un kebab mais finalement c'est à "Cuisine en scène" que nous avons été reçus et nous nous sommes vraiment régalés avec des ravioles et du bon vin suivis d'un dessert délicieux.
Bon lui, faut toujours qu'il fasse le mariole :
Pendant que je m'occupe sainement :
DIMANCHE MATIN, LE 6 FEVRIER :
Pour fêter dignement le dernier jour du festival, je m'offre un croissant "dabeulbeur", mais je laisse les biscottes... à cause de la date c'est trop light :
Comme il fait très beau, le Warrior m'explique doctement qu'il ne faut pas enfoncer son bonnet complètement... Ne pas contrarier un grand malade, c'est la règle :
Nous avions le choix entre la Rencontre avec les équipes des films et ceci :
Après débat, nous décidons de nous rendre à l'Eloge, mais ça je vous l'ai déjà raconté ici :
Avant le soir et la remise de prix, nous allons voir un film (dont je vous parlerai plus tard...), puis je me faufile dans une autre salle pour RE-voir la fin de MON FILM PREFERE de la sélection et je pleure tout pareil et même plus, et j'assiste à la rencontre avec Maaerten Mertens qui joue dans le film et si vous, c'est l'accent soi-disant chantant du sud qui vous met en joie, moi c'est celui du Nord (France et Belgique included) qui me rend chose :
Comme il nous restait un peu de temps, nous avons pu aller voir les courts métrages belges ET humoristiques et effectivement nous avons ri comme des babaches. Et j'ai eu un vrai coup de coeur pour la princesse et le troubadour et à présent je sais dire Je t'aime en flamand une fois.
Et puis ce fut enfin l'heure du grand final :
Avec l'arrivée discrète de la toujours chaleureuse, adorable et ravissante Marianne la Directrice du Festival, puis celle tonitruante et burlesque des Gaëlz (Responsable de l'Organisation et Directeur artistique) :
Le très joli trophée de cette année (pour une collectionneuse) représente le personnage de l'affiche :
Pour une fois et c'est vraiment heureux et je m'en félicite les jurys particulièrement bien inspirés ont remis 5 prix et récompensé 5 films différents (vous pouvez retrouver le Palmarès ici-même) :
Les Présidents des Jurys Nicolas Saada et Azouz Begag :
Les gentils membres (pardon il en manque deux) Gaëtan, François, Leo, Brigitte, Bénédicte, Deux lycéennes du jury des lycéens, Anna, Marianne qui essaie de me piquer mon trophée... :
Les réalisateurs de 80 jours et un des acteurs de Oxygène (Maaerten Mertens):
Encore une petite vidéo de Maaerten Mertens recevant le prix des Lycéens et faisant un très joli discours (avec accent irrésistible inside) :
Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus par ce Festival incontournable, je les invite cordialement... à se rendre sur le site du Festival itself et en prime dans la feuille N°11 du lundi 7 vous trouverez ma binette ravie de crèche et un très gentil article qui m'est destiné rédigé par Fabienne, responsable de la communication.
LUNDI 7 FEVRIER.
Evidemment les meilleures... surtout les meilleures d'ailleurs j'ai l'impression, choses ayant une fin, il a bien fallu se résoudre à prendre le chemin du retour :
en attendant mon compte rendu de la soirée de clôture et quelques digressions autour et alentour... je vous ORDONNE invite à regarder ce petit morceau de court-métrage (hélas je ne l'ai pas trouvé en entier) que je regarde pour la vingtième fois au moins sans m'en lasser.
Figurez-vous que dans le programme du Festival il y avait ceci :
"Dimanche 19 h. Projection de Courts métrages humoristiques belges" !
Alors vous pensez j'ai foncé car je voulais démêler moi-même ce pléonasme : humoristique et belge dans la même phrase, quel bonheur !!! Et je n'ai pas été déçue... Un peu plus d'une heure de délire absurde et décalé dont cette pépite de Benoît Féroumont datant de 2007 est mon préféré.
Les merveilleux jurys de cette édition ont pour une fois bien travaillé puisqu'ils ont primé (dans le désordre quand même, je ne peux tout obtenir en même temps) mes (3) films préférés :
SI JE VEUX SIFFLER, JE SIFFLE de Florin Serban****
80 JOURS de Jon Garano y Jose Mari Goenaga****
OXYGENE de Hans Van Nuffel*****
(merci les petits et bravo d'avoir cloué le bec à Azouz)
CONTRACORRIENTE de Javier Fuentes Leon**
LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond**(*)
Rassurez-vous, je reviens dès que possible pour faire en images et en commentaires le compte-rendu de ces dernières journée et soirée de folie ! Mais pour l'instant, il nous faut faire les 500 kilomètres de retour etc etc...
Et pardon pour les fidèles du jeu con du lundi... je n'ai vraiment pas eu le temps d'y penser mais il vous reste celui-ci à terminer !