Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche.

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmina Zbanic ***

    19623956_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101217_052901.jpg

    UN CHIC TYPE de Hans Petter Moland ***

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmina Zbanic,

    LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond **(*)

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmina Zbanic,

    JEWISH CONNECTION de Kevin Asch **

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmina Zbanic,

    CARANCHO de Pabro Trapero ***

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmina Zbanic,CARANCHO de Pablo Trapero,

    LES FEMMES DU 6èME ETAGE de Philippe Le Guay **

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmina Zbanic,

    MES COUPS DE COEUR

    le choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinémale choix de luna de jasmina zbanic,carancho de pablo trapero,un chic type de hans petter moland,la petite chambre de stéphanie chuat et véronique reymond,jewish connection de kevin asch,les femmes du 6ème etage de philippe le guay,cinéma

  • LES FEMMES DU 6èME ETAGE de Philippe Le Guay **

    19571698_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101027_065043.jpg19571693_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101027_065025.jpg19571702_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101027_065109.jpg

    A Paris dans les années 60, Jean-Louis Joubert est agent de change. Il vit avec sa femme oisive dans un grand appartement alors que leurs deux enfants sont en pension. Obligé de remplacer la vieille "bonne" qui vivait avec eux depuis de nombreuses années, Jean-Louis découvre surpris puis émerveillé qu'au sixième étage de son immeuble vivent des femmes espagnoles toutes "bonnes à tout faire" chez des bourgeois. Les conditions de vie au 6ème sont rustiques voire franchement insalubres. Après avoir réglé quelques problèmes domestiques, Jean-Louis va se rendre de plus en plus souvent sous les toits et découvrir avec ces femmes courageuses et pétillantes une vie faite de plaisirs simples, lui qui n'est entouré que de froideur et d'austérité dans son travail et sa famille.

    Philippe Le Guay évoque ainsi la première vague d'immigration espagnole en France. Ces femmes ont quitté l'Espagne franquiste ou un mari qui les bat et se retrouvent au service de personnes qui les ignorent ou les méprisent. Il ne manque pas une paëlla, pas une tortilla à cette évocation de deux mondes qui s'opposent sans vraiment s'affronter. Mais on n'est pas quand même pas ici devant une charge sociale ou anti-raciste. La reconstitution d'époque paraît nickel, mais ce qui réjouit davantage dans ce film pas désagréable qui sent un peu la naphtaline c'est l'interprétation. Sandrine Kiberlain en grande bourgeoise exténuée par ses journées chez la couturière ou avec ses copines LDP joueuses de bridge est hilarante. Et Fabrice Luchini, sous ses airs de grand naïf isolé de la réalité, parfait dans son métier et qui découvre un nouveau monde, fait un prince charmant tout à fait crédible. Quand aura-t'il enfin le grand rôle qu'il mérite dans une grand film ?

    Finalement, on est un peu face à une Cendrillon des sixties. Pas de quoi fouetter un chat mais pas déplaisant non plus.

  • JEWISH CONNECTION de Kevin Asch **

    19479329_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_100404.jpg19479331_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_100405.jpg19479332_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_100406.jpg

    Tiré d'un fait divers réel. C'est tendance. Dans les années 90, un traffic de pilules d'ecstasy entre Amsterdam et New-York a pris fin lorsqu'un sous-fifre fraîchement recruté a voulu être calife à la place du calife et a fait foirer ce juteux commerce. De jeunes juifs orthodoxes (et très naïfs) issus du quartier de Crown Heights sont recrutés à leur insu pour transporter la drogue tous frais payés. On leur assure qu'il s'agit de médicaments et tout le monde n'y voit que du feu. Même les chiens sniffeurs des aéroports qui ne reconnaissent pas l'ecstasy. Sam, jeune homme de 20 ans a un avenir tout tracé par sa famille très pratiquante. Il est destiné à reprendre, à contre coeur, le commerce familial et à subir un mariage arrangé avec une jeune fille dont l'ambition est d'avoir 8 enfants. Mais Sam a d'autres projets dès qu'il est recruté par un trafiquant de Manhattan dont il va aussi convoiter la petite amie : l'argent facile.

    J'ai peu de temps et finalement peu à dire sur ce bon film certes, mais qui aurait pu, qui aurait dû être génial. Il s'agit donc d'une histoire passionnante, très bien filmée, bien racontée et merveilleusement interprétée, notamment par la grande révélation de "The social Network" : Jesse Eisenberg. Le réalisateur nous plonge également dans le milieu juif orthodoxe ultra pratiquant et ses rietes et coutumes qui me semblent d'un autre âge ce qui ne cessera jamais de me stupéfier. Ici, il semblerait que la vie familiale soit entièrement asservie aux lois religieuses et soumise aux diktats du chef de la communauté : "que va dire... que va penser le rabbin ?" !!! 

    Mais bizaremment, malgré toutes les bonnes choses indéniables, on sort de ce film qui reste à faire en ayant appris peu de choses. Alors pour Jesse Eisenberg encore une fois parfait, apparemment il ne sait pas faire autrement ce garçon !

  • LE CHOIX DE LUNA de Jasmila Zbanic ***

    LE CHOIX DE LUNA de Jasmila Zbanic , Zrinka Cvitesic, Leon Lucev, Ermin Bravo, LE CHOIX DE LUNA de Jasmila Zbanic , Zrinka Cvitesic, Leon Lucev, Ermin Bravo, LE CHOIX DE LUNA de Jasmila Zbanic , Zrinka Cvitesic, Leon Lucev, Ermin Bravo,

    Luna et Amar forment un joli couple d'amoureux. Elle est hôtesse de l'air, il est aiguilleur du ciel. Leur unique problème semble provenir de leurs tentatives infructueuses d'avoir un bébé. Sauf que nous sommes de nos jours à Sarajevo et que les jeunes gens d'une trentaine d'années là-bas ont connu, vu et vécu des événements épouvantables, au mieux inoubliables, au pire traumatisants. Les parents de Luna ont été massacrés devant elle et la maison de son enfance est désormais occupée par des serbes. Amar a été soldat et a vu son frère se faire tuer. Mais alors que Luna se tourne résolument vers l'avenir avec notamment ce désir d'enfant, Amar se réfugie souvent dans l'alcool pour panser ses blessures passées. Mis à pieds pour six mois pour avoir bu au travail, Amar accepte l'offre que lui propose un de ses anciens camarades d'armée qu'il a retrouvé par hasard, de travailler auprès d'enfants d'une association. A la fin de la guerre, cet ami a été sauvé grâce à la religion et à sa conversion au wahhabisme, doctrine qui entend ramener l'Islam vers sa pureté d'origine. Lors d'un week end, Luna rend visite à Amar à l'endroit où il donne ses cours d'informatique aux enfants. Elle découvre ni plus ni moins une secte où les femmes portent le niqab et vivent séparées des hommes la journée. Athée, laïque, elle essaie de ramener Amar devenu barbu et pratiquant, à la raison. Mais il affirme qu'il a arrêté de boire, qu'il a enfin trouvé la paix intérieure et qu'il est un homme meilleur grâce à ses nouveaux amis et à la religion.

    La première constatation et bonne surprise est de taille puisqu'elle nous permet de découvrir qu'il ne reste plus de traces de la guerre dans Sarajevo entièrement reconstruite, moderne et dynamique. Et du fond de notre confort de nantis on imagine un peu ce qu'il a dû falloir de courage et d'énergie pour en arriver là en quelques années. La jeunesse travaille, sort en boîte et fait tout pour être heureuse comme partout ailleurs. Hélas les "barbus" rôdent et l'immense mérite de la réalisatrice est de ne pas avoir fait des membres de cette secte (désolée, je ne peux appeler ça autrement) des démons terroristes qui s'isolent pour fomenter des attentats. Mais la religion, quelle qu'elle soit et d'autant plus quand elle devient fondamentaliste est terrifiante et cause bien des dégâts. On a vraiment le coeur qui se serre et de réelles angoisses à observer Luna se débattre contre et pour cet homme qu'elle aime toujours mais qui change de plus en plus profondément. Evidemment, le lavage de cerveau est un peu rapide mais ça ne gêne en rien la force et l'intensité du propos. C'est incroyable et saisissant de constater quels sens ces hommes donnent aux textes qu'ils scandent suivant que les interprétations les arrangent. Hélas, ce sont bien souvent les femmes qui en sont les premières victimes, et parfois même consentantes. Comment des choses qu'on faisait un jour peuvent brusquement devenir péchés ? Il faut voir cette scène où Amar lors d'un de ses retours fait la leçon et juge sa famille qui selon lui ne fête pas l'aïd dans les règles et le jour suivant le voir assister au mariage d'un barbu avec une toute jeune fille. Boire de l'alcool lors d'une fête c'est péché, se rendre coupable de bigamie en épousant une mineure, deux choses interdites par la loi, ne l'est pas. Entre autre. Ce film pointe les contradictions, les aberrations de la religion sans pour autant la stigmatiser et la diaboliser, ce qui est un exploit.

    Par ailleurs, l'actrice Zirnka Cvitesic, d'une beauté solaire, porte le film avec une grâce infinie et nous entraîne jusqu'à son choix final sans qu'on puisse la quitter des yeux un instant.

    Après les cathos de "Qui a envie d'être aimé ?", les musulmans de ce film, je vous parlerai bientôt des juifs de "Jewish connection" et j'aurais fait le tour des principales religions qui ne cessent de m'effrayer et me confortent dans mes certitudes : vive la laïcité !

  • CARANCHO de Pablo Trapero **

    19626742_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101222_030450.jpg19626738_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101222_030326.jpg19603049_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101129_125116.jpg

    Le "carancho" est un avocat de Buenos Aires spécialisé dans les accidents de la circulation. Sosa est l'un d'entre eux qui profite de la corruption pour encaisser une grande partie des indemnités versées aux victimes via les assurances. A l'affût du moindre pigeon, des avocats et des policiers peu scrupuleux rôdent autour des hôpitaux. C'est ainsi que Sosa fait la connaissance de Lujàn, une jeune urgentiste dont il tombe instantanément amoureux. La jeune femme doit accumuler des heures de travail pour être titularisée à l'hôpital. Parfois ivre de fatigue, elle se drogue pour tenir le coup. D'abord réticente aux avances de Sosa, elle va tomber sous le charme. Mais l'union ne fait pas toujours la force dans cet univers pourri.

    Etrange film qui navigue constamment entre polar et histoire d'amour. Ce qui est certain c'est que tenter de vivre une histoire d'amour dans une atmosphère aussi sombre et délétère n'est pas de tout repos, les méchants sachant toujours où frapper pour faire mal. Et Pablo Trapero semble prendre un malin plaisir à démolir le portrait de la jolie Martina Gusman (sa vraie femme dans la vraie vie si je ne m'abuse !). Il n'y va pas de mains mortes sur les coups et blessures, les accidentés de la route et autres plaies sanguinolentes. Beaucoup de noirceur donc, un suspens parfois haletant, une scène où le grand Ricardo Darin tente de façon désespérée de reprendre les choses en mains... mais à trop vouloir en faire, le cinéaste m'a un peu perdue en chemin et je ne savais même plus où se trouvait le pognon !

    Cela dit, deux beaux et grands acteurs très convaincants et désespérément amoureux...

  • LA PETITE CHAMBRE DE Stéphanie Chuat et Véronique Reymond **(*)

    LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, michel bouquet, florence loiret caille, festival international du Premier film d'annonay 2011LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, michel bouquet, florence loiret caille, festival international du Premier film d'annonay 2011

    Edmund est un très vieux monsieur, seul et diabétique qui refuse comme le lui demande son fils qui va bientôt partir s'installer aux Etats-Unis, d'entrer dans une maison de retraite. Rose est une jeune femme, infirmière à domicile qui a donné naissance à un bébé mort-né il y a quelques mois.

    Rose devient l'infirmière d'Edmund. Le vieil homme revêche et renfrogné va dans un premier temps refuser l'aide de Rose puis l'accepter progressivement dès lors qu'il va découvrir qu'il n'est pas seul à souffrir et que vieux ou jeune, chacun peut avoir des blessures qui ne cicatrisent jamais, des chagrins inconsolables.

    Ce premier film comporte certes des maladresses et des points faibles un peu gênants tels que les seconds rôles qui ne parviennent jamais à trouver leur place, telles que certaines répliques trop appuyées ou inutiles. Il est parfois aussi trop explicatif alors que davantage d'élipses et de silence l'auraient vraiment rendu exceptionnel. Cependant il serait malvenu de bouder le charme discret et délicat, la douce musique chaleureuse qui le font vibrer néanmoins.

    Les multiples thèmes évoqués font qu'on s'interroge forcément pendant et après la projection, parce qu'ils nous concerne(ro)nt tous un jour ou l'autre : le deuil, la vieillesse, le soin à prendre de ses parents vieillissants, la maternité, la place de la famille, le couple face aux difficultés... la vie en somme. Et puis surtout, il est porté par deux acteurs qui ont mis leur talent immense au service de leur rôle et de cette histoire : Michel Bouquet, acteur majuscule tendre et bourru, encore sévère et pourtant déjà fragile, et la douce, forte et vibrante Florence Loiret Caille forment le coeur sensible de ce film humain et discret.

  • UN CHIC TYPE de Hans Petter Moland ***

    UN CHIC TYPE de Han Petter Moland, cinéma,Stellan Skarsgard, Bjorn Floberg, Gard B. EidsvoldUN CHIC TYPE de Han Petter Moland, cinéma,Stellan Skarsgard, Bjorn Floberg, Gard B. EidsvoldUN CHIC TYPE de Han Petter Moland, cinéma,Stellan Skarsgard, Bjorn Floberg, Gard B. Eidsvold

    Lorsqu'il sort de prison, Ulrik n'est pas bien guilleret. Il quittera d'ailleurs rarement sa mine et son allure de Droopy triste. On se demande ce que ce gros nounours a bien pu faire pour en arriver à faire 12 ans de taule. Il fait très froid en norvège mais, bravant les frimas qui rendent l'atmosphère lourde et blafarde, Ulrik décide de tenter de se réinsérer. Il retrouve un ancien pote qui se la joue caïd. Ce dernier lui propose de se venger de celui qui l'a dénoncé jadis à la police. Et c'est ainsi que le passé ressurgit et que les ennuis commencent. Néanmoins, Ulrik trouve un logement, une chambre sinistre chez la soeur de son pote, mégère libidineuse qui va s'attacher à lui. Il trouve du travail chez un garagiste convaincu qu'il faut donner une deuxième chance aux hommes, et même une troisième s'ils foirent la deuxième. Il va revoir son ex femme qui lui interdit de revoir leur fils qui n'avait que 13 ans lorqu'il est entré en prison. Mais il va quand même retrouver ce fils, découvrir ému qu'il sera bientôt grand-père. Il va approcher d'un peu trop près la secrétaire du garage où il travaille alors que le patron le lui avait formellement interdit. Tout va s'enchaîner sans qu'Ulrik intervienne réellement dans le cours des événements. Il va subir amorphe et jamais contrariant les avances des femmes et notamment de sa logeuse qui lui fait payer en nature les repas qu'elle lui prépare. Il va saisir sans énergie le révolver qu'on lui tend, casser des bras pour faire comprendre à un rustre qu'on ne frappe pas une femme, tomber amoureux. Faire sans broncher à peu près tout ce qu'on lui demande de faire, tranquillement, jusqu'au jour où...

    Ai-je besoin de préciser que tout ceci ne fait pas dans la dentelle de Calais mais c'est vraiment cocasse d'observer se démener cette bande de bouffons pas toujours bien malins qui se prend très au sérieux parfois. Evidemment ils sont un peu affreux, peut-être un peu sales aussi et parfois franchement méchants pour ne pas dire très cons mais c'est un régal.

    Et puis ça permet de mettre en évidence le côté loufoque et fantaisiste de Stellan Skarsgard qu'on ne lui connaissait pas.

    Et surtout, j'ai pu y retrouver un acteur adoré, Gaard B. Eidsvold que j'avais rencontré et avec qui j'avais eu une brève histoire lorsque j'avais été membre du jury à Annonay en 2005. Il était à l'Hôtel du Midi et avait eu l'étrange idée de venir accompagné de sa femme. un chic type de han petter moland,cinéma,stellan skarsgard,bjorn floberg,gard b. eidsvold

  • QUI A ENVIE D'ÊTRE AIME ? de Anne Giafferi °

    QUI A ENVIE D'ÊTRE AIME ?, éric caravaca, arly jover, alérie bonneton, cinémaQUI A ENVIE D'ÊTRE AIME ?, éric caravaca, arly jover, alérie bonneton, cinéma

    Antoine (Eric Caravaca, définitivement et désespérément MOU !) est avocat et s'écoute parler lors de plaidoiries avec force moulinets et effets de manches ! Sa femme froide et austère (l'antipathique et réfrigérante Arly Jover) comme leur très chicos appartement parisien est médecin à l'hôpital. Ses deux enfants sont mignons adorables et ne disent jamais un mot plus haut que l'autre. Disent-ils un mot d'ailleurs ? Il a aussi une soeur (Valérie Bonneton, toujours charmante, juste, au top) drôle, affectueuse mais paumée car incapable de garder un mec, un frère (Benjamin Biolay, un régal de mauvais garçon) qui, bien que glandeur et exaspérant est le préféré de papa. C'est vraiment trop inzuste ! Donc, si ce n'est la petite couille dans le potage de "papa ne m'aime pas alors que j'ai tout bien réussi et fait comme il faut dans ma vie !!!", tout va plutôt bien pour Antoine. Mais par un beau matin (ou peut-être un beau soir !) lors d'une réunion parents/profs, Antoine se fait remonter les bretelles par un prof qui lui explique comment élever son moutard qui est super doué pour les études mais qu'on sent bien qu'il a un problème quand même rapport au fait qu'il se sent écrasé par son père trop parfait. Mouarf et MDR réunis. Eric Caravaca Antoine, parfait ??? Quelques jours après l'entrevue avec le prof, il reçoit une invitation dans sa boîte aux lettres pour aller au catéchisme des adultes. ça le fait grave chier, mais comme il est poli et bien élevé, il y va. ça se passe à la salle polyvalente et ils ont prévu grand en installant 200 chaises, mais en fait il y a trois pelés et un tondu... bref, cinq culs bénis qui croient déjà mais qui veulent encore croire davantage car Dieu est gourmand. Mais Dieu n'est pas partageur. C'est pas le croyant qui choisit de croire, c'est Dieu qui choisit si tu en es digne. Dieu est donc toujours bien le Dieu de haine et de colère dont j'ai entendu parler quand j'étais petite. T'as beau lui faire tes salamalecs, s'il veut pas de toi, il veut pas de toi. Basta. Il faut démarrer chaque séance en chantant "Notre père" sur l'air de "Jésus reviens" en mettant les paumes des mains vers le haut et en prenant un air inspiré, en souriant niaisement et en regardant vers le plafond avec un air bébête comme ça. Et ensuite, le curé explique que si Dieu a laissé son fils crever sur la croix, c'était rien qu'une ruse et aussi peut-être un peu parce que finalement il peut pas être partout. ça fait très très peur comment le curé parle, parce qu'il dit des trucs terrifiants avec une voix toute douce. Evidemment, au début, Antoine pouffe dans sa barbe de trois jours (Caravamou a toujours une barbe de trois jours), mais comme une séance ne lui suffit pas, il revient et revient encore jusqu'à ce que Dieu, ce sacré farceur, le choisisse et lui fasse tomber la grâce sur sa tête. Il devient de plus en plus absent au monde et aux autres (alors que je pense qu'on essaie de nous faire croire qu'il s'ouvre à la générosité !!!), il cache sa grande révélation à tout son entourage. Sa femme lui fait la danse des sept voiles parce qu'elle croit qu'il a une maîtresse et il la repousse. Il continue toujours obstinément à ne pas voir le merveilleux petit garçon qu'il a près de lui. etc etc...

    Au bout d'une heure et demi où STRICTEMENT rien ne se passe, rien ne se dit. Où la froideur succède à la sécheresse. Où l'on n'éprouve ni sympathie ni émotion... on découvre stupéfait qu'Antoine ne va strictement rien modifier à son mode de vie bo-bo mais que dorénavant il va aller à la messe le dimanche alors qu'avant il n'y allait pas.

    Heureusement, il y a Valérie Bonneton et Benjamin Biolay qui font leur savoureux petit numéro (mais ce n'est pas suffisant). Et Benjamin a même l'avantage de fiche une baffe des familles à Eric. Merci Benji. 

  • DEUX EXEMPLAIRES DE STUDIO CINE LIVE A GAGNER

    23361.jpg

    Dans ce numéro 24, après avoir lu le formidable édito de Fabrice Leclerc qui comme moi, trouve invraisemblable que mon acteur préféré le "meilleur acteur de sa génération" qui porte deux parmi les meilleurs films de 2010 (Shutter Island et Inception) soit une nouvelle fois snobé par la profession et pas nommé aux Oscars, 

    jeu cinéma,studio cinélivejeu cinéma,studio cinélive

    que le très beau film de Rachid Bouchareb Hors la Loi soit absent des César... vous pourrez lire l'article qui explique comment il faut "faire campagne" pour gagner les prestigieuses statuettes, apprendre de la bouche de Anthony Hopkins qu'être acteur est "un métier comme un autre", que Keira Knightley, épuisée, a dû faire un break d'un an, que Jack Depp Sparrow fait encore son acteur muet dans le quatrième volet des Pirates caribéens, et vous réjouir avec moi que les frères Coen assurent que leur "True Grit" est "un western à l'ancienne, dans la plus pure tradition du genre"...

    Evidemment pour gagner ces deux magazines, il va vous falloir travailler un peu et trouver à quels films appartiennent ces morceaux de scènes découpées. Je sais, c'est de plus en plus difficile (je trouve) mais vous êtes de plus en plus forts.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS. MERCI.

    Les gagnants sont : caro54 et damss.

    GAME OVER merci.

    1

    1.jpgjeu cinéma,studio cinélive

    2

     CYRANO DE BERGERAC trouvé par damss

     

    2.jpgjeu cinéma,studio cinélive

    3

     DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRÊTE trouvé par sopel

    4.jpgjeu cinéma,studio cinélive

    4

     MONSIEUR KLEIN trouvé par Ed

    5.jpgjeu cinéma,studio cinélive

    5

    UN PROPHETE trouvé par caro54

    6.jpgjeu cinéma,studio cinélive