APRÈS MAI de Olivier Assayas °
Cette fois je ne me trompe plus de date. C'est bien aujourd'hui que sort ce film vide et creux qui met en colère quand on sort de la projection tant il est vide et creux et mal interprété...
Au début des années 70, mai 68 n'est plus qu'un souvenir, mais quelques irréductibles croient encore en la révolution, la contestation, la lutte ! Et ils sont bien les seuls et ce ne sont pas ces personnages et ce film mous du genou qui vont nous en convaincre. On a en effet bien du mal à croire à l'engagement et à la lutte de ses petits bourgeois qui s'ennuient et tentent de se frotter au prolétariat. Mais qui rêvent surtout de vie facile en communauté dans des hôtels particuliers luxueux.
Assayas allume souvent de grands brasiers, pendant que le héros (son double ?) se consume d'amour pour une beauté inutile et sans talent, une grande emmerderesse qui prend de grands airs pour déclamer (oups pardon, je voulais dire marmonner) des phrases dénuées de sens qui la rendent mystérieuse aux yeux des garçons prompts à tomber dans le panneau de ces filles insaisissables dépourvues de charme pourtant.
Ce film ne donne nullement envie d'être jeune à nouveau et démontre surtout magistralement qu'être acteur est un métier. En effet, la jeune Lola Creton est la seule professionnelle tandis que les autres acteurs, amateurs ou non professionnels se mettent VAINEMENT en quatre pour tenter d'exister à l'écran en "récitant" leur texte ! L'interprétation plus qu'approximative est un désastre.
En outre, à part pour se faire plaisir et plonger dans les vieux souvenirs personnels d'Assayas, on a dû mal à comprendre l'intérêt de filmer la jeunesse de cette époque et ces jeunes là en particulier, sans charme ni audace.
Commentaires
L'affaire est entendue, ce sera sans moi. Et l'emmerderesse, c'est une illustre inconnue ?
Oui inconnue et qui risque fort de le rester tant elle est mauvaise actrice. Mais peut-être les amateurs d'art (je lol) pourront la retrouver en tant que Top Model car le physique est irréprochable. Mais FAITES LA TAIRE, même le son de sa voix est une épreuve.
Je pensais que ce film sortait ce mercredi mais en fait c'est plus tard. Il fait fort impression et a eu le prix du scenario (je me demande encore de quoi on parle) à venise donc, sans doute suis-je passée à côté d'un incontournable...
Euh non merci. Tu vas encore dire que je lis dans les BA mais d'avoir du me la coltiner quatre fois de suite m'a donné envie de manger un jeune
Ces jeunes là particulièrement. Remarque ce film peut être l'objet de fourires (involontaires) tant on n'y croit pas à cette dure lutte ! C'est niaiseux et ça se prend très très au sérieux.
Vous etes trop vieux...ou plus assez jeunes ???
Et la Bande Son !!!
on est des vieux cons tu vois le genre !
@ Pascale,
c'est marrant : moi j'ai bien aimé...
eurcke.
J'ai tenu à voir ce film. Si on me demande d'en parler je ne saurais pas quoi dire.
Ca n'est pas qu'il soit mauvais, non, mais il ne m'a pas parlé ni touché. Certes ça n'est pas mon époque mais cela ne doit pas être gênant, au contraire.
Ce film n'a d'intérêt que pour le réalisateur.
Bien dit.
Il s'est fait plaisir.
Et quand on pense que finalement il n'avait que 13 ans à cette époque, je me demande même de qui il parle !