FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2013 - IV
NORTHWEST de Michael Noer ****
(Danemark)
Nordvest est l’un des quartiers multiethniques les plus pauvres de Copenhague. Caspar a 18 ans. Il veut se hisser au sommet, quel que puisse être le prix à payer. De cambriolages en autres délits, il gravit peu à peu les échelons, jouant petit pour le compte de Jamal puis beaucoup plus gros pour celui de Björn. Tout semble rouler jusqu’au jour où Jamal et sa bande décident de se venger…
MON grand coup de coeur de ce Festival qui heureusement est reparti avec deux prix amplement mérités, Le Prix de la critique et le Prix du Jury. On ne quitte pas les basques de Caspar et sa descente inconsciente vers des dangers de plus en plus évidents fait vraiment peur. Devant l'écran on le voit faire tous les mauvais choix possibles et imaginables et y entraîner peu à peu Andy son petit frère fasciné. Frères à l'écran comme à la ville Gustav et Oscar Dyekjaer Giese sont magnifiques. Et voir leur bonheur d'être accueillis et fêtés à Beaune faisait vraiment plaisir.
De mémoire, il me semble que le film sortira en salle en octobre. Je retournerai le voir à coup sûr et vous en reparlerai.
Quand une mafia étrangère décide de faire main basse sur le trafic de drogue en Islande, le quotidien de plusieurs personnes va s’en trouver à jamais bouleversé, les liant entre elles indirectement et pour toujours : une jeune femme officier de police portant son deuil, un mécanicien serbe réclamant vengeance, un criminel cardiaque, un policier de la brigade des stups vénal et corrompu...
Alors là, je n'ai rien compris. C'est le dernier film que j'ai vu et je le regrette car il est franchement abscons et pas bien intéressant. Alors que j'aurais pu choisir entre deux autres films qui me tentaient bien. Mais je tenais à voir tous les films de la sélection officielle. Ce qui est fait.
Ici une multitude de personnages plus violents et peu attirants les uns que les autres se trahissent, se poursuivent, se battent, se torturent pour gagner du business ou se venger. Soit. Tout à coup, quand ça a bien saigné partout, le plus pourri et sanguinaire d'entre tous (un serbe bien sûr !) se retrouve à l'église avec sa femme... preuve que les ordures ont bien du coeur et de la religion. Beurcque !