A SONG FOR MARION de Paul Andrew Williams °
Arthur et Marion sont vieux mais s'aiment toujours comme au premier jour qui commence à dater...
Bien qu'en stade terminal d'un cancer récidivant, Marion tient plus que tout à continuer les répétitions de sa chorale où elle s'éclate avec d'autres vieux en plus ou moins meilleur état. Arthur, vieux ronchon misanthrope ne comprend pas cet engouement mais accompagne néanmoins sa femme et l'attend dehors en fumant des clopes et en faisant la gueule. Lorsque Marion meurt dans un dernier râle la jeune chef de choeur Elizabeth (Gemma Arterton... au s'cours !!!) essaie de soutenir Arthur qui fait la gueule plus que jamais.
Finalement c'est Arthur himself qui décidera de venir à la chorale et la grande question est : chantera t'il pour Marion (qui doit le regarder là-haut... et gnagnagna...) lors d'un concert de chorales ???
Je ne pensais pas qu'il me faudrait souffrir autant pour avoir le bonheur de voir Terence Stamp sur grand écran ! Mais ce film est une souffrance, une torture, un supplice, un chemin de croix ! Non pas que la vision de tous ces vieux papys et mamys émeut au point d'avoir pendant une heure trente les yeux inondés de larmes... au contraire. Tant d'obscénité et de bécasserie finissent rapidement par donner la nausée. Marion (Vanessa Redgrave, tremblotante) disparaît au bout d'un quart d'heure ? On s'en fiche ! Arthur (Terence Stamp, toujours beau) traite son fils unique (Christophe Eccleston, trop rare...) comme un chien ? On ne saura jamais pourquoi et... on s'en fiche. Et brusquement, Arthur se met à fréquenter la chorale et à devenir une crème d'homme...
Tout ça n'a ni queue ni tête. C'est débile, moche et pire que tout... on atteint le degré zéro de l'émotion dans une histoire censée j'imagine être un tire-larmes ! Car quoi de plus touchant que des vieux qui chantent et se trémoussent sur des chansons qui parlent de cul ??? C'est simplement pathétique. Comme cette scène où un vieux se met à hurler car il s'est coincé le dos... ou cette autre où Elizabeth tente d'apprendre à ses choristes à marcher comme des robots... où celle où une femme propose de se "sacrifier" auprès d'un membre du jury pour que la chorale soit sélectionnée pour un concours... Et j'en passe. Ce n'est strictement jamais drôle, jamais triste... ou plutôt si, très triste mais dans le plus mauvais sens du terme.
Reste Terence Stamp dont la présence toujours aussi magnétique devrait lui permettre de tourner encore autre chose que ces guimauves moches, bêtes, sans intérêt et sans qualité !
Commentaires
Il est pire que beau : il est magnifique le Terence ! dommage qu'il perde son talent dans ce navet !
oh oui quelle tristesse !
Quel dommage pour Terence en effet. Je ne risque pas d'aller voir ce film.
Inutile c'est une perte de temps !
Et merde, un film nul avec mon nom !
Mais une belle chanson ;-)