Synopsis : Tiré de faits réels, voici l’histoire de Richard Kuklinski, surnommé « The Iceman », un tueur à gages qui fut condamné pour une centaine de meurtres commandités par différentes organisations criminelles new-yorkaises.

Menant une double vie pendant plus de vingt ans, ce pur modèle du rêve américain vivait auprès de sa superbe femme, Deborah Pellicotti, et de leurs enfants, tout en étant secrètement un redoutable tueur professionnel.
Lorsqu’il fut finalement arrêté par les fédéraux en 1986, ni sa femme, ni ses filles, ni ses proches ne s’étaient doutés un seul instant qu’il était un assassin. Pourquoi l’est-il devenu, et comment a-t-il réussi à continuer pendant si longtemps ?

Lorsque les réalisateurs ne se fatiguent pas, je ne me fatigue pas non plus et me contente de copier/coller le synopsis officiel. C'est très vilain mais c'est ainsi. En effet, Ariel Vromen se limite à enchaîner les crimes sans grande originalité alors qu'il paraît que le vrai Richie (pour les intimes) était particulièrement raffiné dans son art.

Cela dit, il faut reconnaître une très belle reconstitution des années 60 puis 70 et enfin 80. Un Ray Lyotta délicieusement sadique et paranoïaque. Un Chris Evans méconnaissable et surprenant. Une adorable Wynona Rider fragilissime.
Mais surtout, surtout un Michaël Shannon THE Michaël Shannon, arme de destruction massive qui avale le film et ses partenaires en quelques bouchées. Avec une économie d'effets, chaque fois que l'acteur déploie sa grande carcasse, il domine tout le monde dans tous les sens du terme. Imposant, inquiétant, redoudable, nerveux d'autant plus effarant qu'il est toujours d'un calme imperturbable.

Cet acteur sauve le film et il est LA RAISON de le voir.