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PARKLAND de Peter Landesman *

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Synopsis : 22 novembre 1963, 12 h 38. C’est un patient peu ordinaire qui arrive en urgence au Parkland Memorial Hospital de Dallas.

Il s’agit du président John F. Kennedy, sur qui on vient de tirer alors qu’il traversait Dealey Plaza en limousine décapotée, acclamé par la foule. Tandis que la nouvelle se répand dans le monde, une page méconnue de l’histoire s’écrit dans cet hôpital qui n’était absolument pas préparé à affronter cet événement. Autour du corps, les questions et les émotions s’accumulent. La pression monte. Proches, anonymes, officiels, tous vont être confrontés à une prise de conscience et à des décisions qui changeront leur vie à jamais…

Etrange film, pas inintéressant, pas ennuyeux et pourtant...

Pour la première (je crois) on se place du point de vue de certains 'acteurs' et témoins de l'événement dont nous n'avions jamais entendu parler ou si peu. En premier lieu, on entre dans l'hôpital, le Parkland du titre. Nous découvrons une véritable boucherie et aussi que l'interne (Zac Efron... oulala !) qui s'est occupé du Président subclaquant a dû lui casser la totalité de la cage thoracique avec son massage cardiaque. Quant à Jackie dans son joli tailleur rose maculé du sang (O+) de John/Jack, elle tenait précieusement dans le poing serré des morceaux de cervelle du grand homme, amis du gore, bonjour ! On apprend en outre que l'agent Roy Kellerman en charge de la protection rapprochée du Président était raide dingue de son patron. Qu'Abraham Zapruder (Paul Giamatti pitoyable) est le seul anonyme à avoir filmé l'intégralité de l'assassinat avec sa petite caméra et en possession du film le plus convoité. Qu'aucune autopsie n'a été pratiquée sur le corps du Président ce qui est une entrave à la loi. Que la mère de Lee Harvey Oslwald était une tarée hystérique qui n'a jamais démordu que son fils chéri était un agent à la solde de la CIA et que son gamin méritait d'être enterré à Arlington près de JFK. Que le demi-frère de Lee Harvey était un type bien qui a porté l'héritage funeste d'une famille toxique. Que Lee Harvey a été "soigné" par la même équipe que JFK et est mort sur la même table. Qu'aucune église n'a voulu célébrer les obsèques d'Oswald ni porter son cercueil en terre. De Ruby, assassin lui-même de L.H.O, pas un mot.
So what ?

Pas grand chose.

En sortant de ce film on est curieux d'en connaître davantage sur les anonymes que sont le frère ou la mère par exemple, mais c'est pas obligatoire non plus.

Enfin, au moins aurai-je découvert deux acteurs... intéressants : James Badge Dale (dans le rôle du frangin) et Tom Welling (dans celui de l'agent Roy Kellerman).

Commentaires

  • Maintenant que tu nous as tout raconté, plus besoin d'aller le voir.
    Dommage, l'américaine dans l'âme que je suis aurait bien aimé.
    J'attendrai donc mon prochain voyage en avion !

  • ooopsss pardon, j'ai tout raconté ?

  • Et je découvre que le vautré était aussi dans Lone Ranger mais il était moins repérable !
    Comme quoi même dans des films sans grand intérêt y'a des mecs qui font bien le taf.
    Mais Zac Efron, j'ai failli m'étouffer de rire.
    Et oui j'ai vu que le Tom était Super mais je n'ai pas vu Super... tu m'suis ? Il fait très bien la protection rapprochée. Enfin pas si bien que ça en fait. Je vais finalement pas lui envoyer la lettre où je lui demande de protéger mon corps.

  • Voilà, c'est exactement ça. Je crois aussi qu'ils ont un peu forcé sur l'hémoglobine. Je crois qu'avec la moitié, on aurait compris quand même qu'il n'allait pas fort, JFK. Le seul atout est en effet qu'on a envie d'en savoir plus sur les autres "acteurs" de cet épisode historique. Pour le reste...quelle catastrophe!

  • Avec ce qu'ils se sont mis comme sang sur les blouses... une transfusion n'aurait pas suffi. Sans compter que les morceaux de cervelle c'est pas facilement recollable !!!
    La mère de Oswald aurait pu faire l'objet d'un film à elle seule ! Quelle tarée !

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