THE WAY, la route ensemble d'Emilio Estevez °°
Tom Avery, dentiste américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de mourir dans un accident en montagne.
Les plus :
- Les paysages.
- Martin Sheen qui parvient à ne jamais être ridicule grâce au cadeau que lui fait son réalisateur de fils de ne lui donner que peu de dialogues.
Les moins :
- Dès la première scène on craint le pire qui se confirmera. La conversation entre les différents médecins joueurs de golf est consternante.
- Tous les dialogues seront de l'acabit de la première conversation : consternants.
- Un "pélerin" irlandais relou, indécrottable, collant, pénible.
- Une canadienne mal embouchée et une actrice moche (Deborah Kara Unger brrrrrrrr).
- Un écrivain irlandais en panne d'inspiration, arrogant et phraseur. Pénible.
- Toutes les situations sont artificielles. On ne croit à rien et surtout pas à la soudaine amitié entre les quatre protagonistes. Le parcours intérieur se réduit à : vais-je arrêter de fumer ? vais-je maigrir ? vais-je retrouver l'inspiration ? Et au final on prétend que les "pélerins" avaient des aspirations plus élevées ! Il est trop tard.
- La fin laisserait supposer qu'il y aurait un The Way II - La route vers la Mecque...
Non merci.
A aucun moment on ne doute qu'il doit se passer des choses extraordinaires, des rencontres, des révélations... sur ce camino (toute allusion religieuse exclue), mais le film sur ce sujet est à faire.