Quoi de plus logique qu'un Festival dans la ville des Frères Lumière qui ont donné les premiers tours de manivelle en 1895 jouant ainsi un rôle essentiel dans l'histoire du cinéma !

Et pourtant ce festival n'existe que depuis 2009. Rappelez-vous j'y étais... et ce sont Mon Thithi Thierry Frémaux, Directeur Général du Festival Lumière (mais aussi Délégué Général du Festival de Cannes) et Bertrand Tavernier, Président de l'Institut Lumière qui l'ont créé.

Bien qu'il s'agisse d'un festival sans compétition, il est néanmonis coutume chaque année de remettre à un réalisateur (Clint Eastwood en 2009, Milos Forman en 2010, Ken Loach en 2012) ou un acteur (Gérard Depardieu en 2011) le Prix Lumière récompensant à la fois l'ensemble d'une oeuvre et "un acte d'admiration pour le cinéma".

Pour fêter les 5 ans d'existence de cette grande fête qui devient de plus en plus incontournable, si on tient compte du nombre de festivaliers multiplié par deux en 5 ans passant de 40 000 à plus de 80 000 spectateurs, les organisateurs ont eu l'idée géniale d'inviter Quentin Tarantino.

J'aimerais donc réussir à vous parler de ce Festival que j'apprécie particulièrement parce qu'il est un mélange de cinéma prestigieux et convivial, un croisement entre Cannes et Annonay. Par ailleurs, la ville de Lyon est d'une richesse extravagante et si cette fois j'ai fait plus de tourisme que je n'ai vu de film, la ville est néanmoins totalement baignée dans une ambiance cinéphile je trouve. Sauf que moi qui fais en général 800 photos par jour, j'ai oublié pour la première fois de ma vie mon appareil photos... Donc, il y aura des photos, mais prises de mon portable, donc rares, floues, mal cadrées, mal éclairées mais tant pis. J'ai TROP envie de vous parler de Lyon, du Festival, de mon Thithi Thierry Frémaux...

Cela commence par l'arrivée de Quentin Tarantino dès le lundi 14 pour la soirée d'ouverture et d'hommage à Jean-Paul Belmondo (beaucoup d'émotion)

alors qu'il n'était attendu que le vendredi pour recevoir son Prix. Et cela se termine par le tournage du remake du premier film La sortie des Usines Lumière par Tarantino himself mais aussi Michael Cimino... Les ouvriers sont Tony Gatlif, Harvey Keitel, André Dussolier, Vincent Pérez, Tahar Rahim, Eric Guirado, Jean-Pierre Ameris, Emmanuelle Devos, Léa Drucker, Laurent Gerra, Françoise Fabian, Régis Wargnier, Fatih Akin, Gaspar Noé, Irène Jacob, Tim Roth, Julie Ferrier, Marie Gillain, Christophe Lambert, Clovis Cornillac...
Version 19 mars 1895 : 

 Version : 18 octobre 2013

Ce Festival est différent. D'une part sa programmation est exceptionnelle de richesse et de variété et multiplie les événements, rétrospectives et hommages, Imaginez un programme qui propose : une rétrospective Quentin Tarantino, une nuit Monty Python (il y a même un dortoir derrière l'écran en cas de coup de barre),

un ciné-concert, des avant-première, des films restaurés, des hommages (Hal Ashby, Ingmar Bergman, Henry Verneuil, Jean-Paul Belmondo...), des master class, une avant première de Belle et Sébastien pour les enfants avec un goûter offert et j'en passe. D'autre part, chaque film est présenté par un acteur, un réalisateur, par Thierry Frémeaux ou Bertrand Tavernier. Si bien que chaque séance est agrémentée d'anecdotes, de souvenirs et de passion cinéphile.

Cette fois, cerise sur le gâteau déjà bien savoureux, Quentin Tarantino a bousculé toutes les habitudes du Festival en courant de salle en salle pour voir un maximum de films. Si bien qu'il n'était pas rare que les spectateurs le voient débarquer pour présenter un film. Il y avait d'ailleurs toute une sélection de films choisis par lui. Evidemment, pas un article qui ne tarisse d'éloges sur le réalisateur d'une disponibilité incomparable. On peut dire qu'il a rendu son public déjà tout acquis à sa cause, vraiment fou d'amour ! Et lorsqu'il a affirmé :

"Le cinéma est ma religion, et la France mon Vatican."

c'était l'euphorie !

Un Festival vraiment formidable avec une multitude de lieux et de salles dans Lyon et les environs mais aussi au détour d’une rue ou sur une place, la magie des films Lumière, projetés en plein air par des camions itinérants.

Un Festival placé sous le signe de la fête partagée, de l'amour inconditionnel du cinéma, animé par des invités dont la coolitude et l'enthousiasme communicatif riment avec leur impressionnante cinéphilie :

A suivre...