Synopsis : Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise (disons clairement qu'il a trahi tous ses amis)

sous protection du FBI, s’installe avec sa femme et ses deux enfants dans un petit village de Normandie. Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…

Au début, on sourit un peu. La femme ne supporte pas l'absence totale de beurre de cacahuètes au supermarché : elle le fait sauter. Le fils se trouve rapidement à la tête d'une mini organisation mafieuse au collège. La fille (scène jouissive) ado de 17 ans explique à l'engeance masculine de son âge et à coups de raquette de tennis que les filles ne sont pas des objets qu'on couche et qu'on viole. Quant au père, il tente de rester sagement à la maison à écrire ses mémoires, lui qui sait à peine lire. Rapidement les clichés s'empilent : les américains sont obèses à cause de leur nourriture (il suffit en effet de voir Michelle Pfeiffer !!!), les français à cause du beurre qui bouche leurs artères. Puis on se fiche à peu près de tout ce qui se passe.

Qu'on aime ou qu'on n'aime il faut quand même admettre qu'il fut un temps où Luc Besson savait raconter des histoires et nous faire aimer des personnages qui pouvaient même marquer toute une génération. Aujourd'hui, c'est fini et c'est bien triste. On s'ennuie copieusement à ses non aventures qui s'achèvent dans un bain de sang. La scène la plus réjouissante est évidemment celle où Fred/Robert De Niro est chargé d'animer un ciné-club où est diffusé Les Affranchis de Martin Scorsese...

Etrangement Bob ne cabotine pas tandis que Michelle Pfeiffer minaude de sa duck face et de son épouvantable french manucure. Je ne dis rien de Tommy Lee Jones, c'est trop triste !

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