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LA VIE RÊVÉE DE WALTER MITTY de Ben Stiller ° (** pour les images)

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Walter Mitty est un petit bonhomme grisouille tout ratatiné dans sa petite veste grisouille.

Depuis 16 ans il travaille au sous-sol de l'immeuble du magazine Life en tant qu'archiviste en chef des négatifs de photos. Il longe les murs et question vie perso, c'est le néant. Il aimerait bien pécho la jolie Chéryl, pigiste dans les étages, mais plutôt que lui adresser la parole, il préfère tenter de cliquer sur son profil ! Bref.

Par ailleurs le magazine mythique vit ses derniers instants et en arrive à la transition où sa parution papier va s'arrêter pour laisser la place à un site Internet. Cela signifie pas mal de licenciements. L'importance de la dernière couverture du magazine est une évidence. C'est le négatif 25 qui est choisi. Sauf qu'il a disparu... Alors Walter Mitty, responsable en chef dudit négatif mène l'enquête et s'envole pour le Groënland, l'Islande et l'Afghanistan. Et il faut se pincer pour y croire un instant et se laisser embarquer.
Autant dire qu'en ce qui me concerne, ça n'a pas pris ! 

Ben Stiller avait sans doute très envie de faire un beau voyage, de visiter des contrées lointaines et souvent épargnées par le cinéma, et de montrer qu'il était copain avec une grande star hollywoodienne qui fait une belle apparition de quelques minutes dans une scène euh... comment dire ? Inutile. On peut le comprendre. Mais avait-il besoin d'écrire un scenario aussi inepte pour nous expliquer qu'il vaut mieux vivre sa vie que la rêver ? Et de nous épuiser avec deux heures d'aventures aussi adabracadabrantesques qu'invraisemblables. Malgré quelques jolies trouvailles et des images magnifiques... savoir que Ben Stiller a de beaux yeux bleus (plans insistants sur ses beaux yeux bleus), qu'il sait nager, qu'il est plus joli avec une barbe que sans, qu'il est plus joli bronzé que grisouille (nombreux plans insistants sur son minois), qu'il fait super bien du skate (plans insistants de Ben faisant du skate) finit par lasser grandement et du coup l'arrière plan (la fermeture d'un magazine) prend beaucoup de plomb dans l'aile et passe au second plan.
J'ai toujours été gênée par les acteurs réalisateurs qui se filment avec autant de narcissisme et là c'est un festival.

Mais bon cela dit, je vous livre les critiques des professionnels de la profession pour ne pas que vous passiez à côté d'un chef d'oeuvre ! J'ai quand même lu "grand film" et des références à Preston Sturges et Frank Capra !!! Personnellement, je préfère me marrer devant Tonnerre sous les Tropiques.

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Le Parisien - Alain Grasset

A la fois drôle, intelligente, nostalgique, voire carrément mélancolique et même poignante, cette comédie aux limites du fantastique est une ode à ceux qui pensent qu’il faut rêver sa vie pour la rendre extraordinaire. Une belle façon de nous enchanter en ce début d’année.

 
Télé 7 jours - Philippe Ross

Sur le thème de la confrontation et du réel, voilà un très joli film...

 
 
CinemaTeaser - Emmanuelle Spadacenta

Ben Stiller dans son meilleur rôle, pour son plus grand film.

ELLE - Hélène Villovitch

C’est un bonheur que de le voir se mettre en scène dans ses aventures échevelées, passant du statut de petit employé à celui de super-héros bronzé au regard lointain, parcourant des milliers de kilomètres en skateboard. (...) C’est malin, drôle et ça fait rêver.

 

La Croix

Devant et derrière la caméra, Ben Stiller s'approprie avec panache et fantaisie l'histoire du rêveur Walter Mitty, imaginé par James Thurber en 1941 et une première fois adaptée au cinéma par Norman Z. McLeod, en 1947, avec Danny Kaye.

 
 
Le Journal du Dimanche - Barbara Théate

Un film drôle et émouvant, qui fait un bien fou.

 
 
Métro - Mehdi Omaïs

On en ressort avec l’envie de se faire la malle et de vivre ses rêves, qu’ils soient secrets ou non. Euphorisant !

 
Positif -  Par Ariane Allard

Ce personnage de doux rêveur permet à Ben Stiller de s'offrir lui aussi quelques séquences épiques. (...) Pointer la fin d'un monde (la presse écrite, la photo argentique) avec des moyens qui, précisément, l'enterrent : voilà qui est intelligent.

 
TéléCinéObsNicolas Schaller

Ce qui fait le prix du film, c’est son attachement sincère et inspiré à des valeurs (le respect du travail bien fait, l’attention aux belles choses, la mémoire du passé) et à une tradition de la comédie (coucou Preston Sturges et Frank Capra !) en voie de disparition.

Commentaires

  • Je serai moins sévère que toi.

    Tu dis que c'est invraisemblable. Certes. Cela ne m'a pas dérangé.
    À la fin, je me suis même demandé si Walter n'avait pas eu un GROS décrochage.
    Si tout le film n'était pas un rêve avant qu'il ne remette la main sur ce fameux négatif.

    Un peu de rêve, ça ne fait pas d'mal.

  • Si seulement ç'avait été ça.. j'aurais été plus indulgente. Quand il saute dans l'eau je me suis dit que bon, c'était un rêve. Mais non ! Quelle connerie.
    Un peu de rêve oui, mais qu'il l'assume alors !

  • le sujet me disait bien, mais comme je fais plus confiance à tes critiques... je me tâte... J'adore Tonnerre sous les tropiques !

  • Merci pour la confiance.
    Et ça n'a RIEN à voir avec les Tropiques !

  • La fin de la presse écrite ? bon sang voilà qui me déprimerait drôlement.
    A tes SMS, je croyais que tu aimais.
    Tonnerre sous les tropiques ! ah bon sang ! mais bon, Downey est bien meilleur que lui non ? I don't read script, script read me... SI !

  • Oui invraisemblable le scenario !
    RDJ est forcément meilleur ! Mais j'aime bien Ben !

  • Bien sûr que oui, c'est du rêve. Et si cela avait été trop flagrant, la différence rêve/réalité, cela aurait été nul. Moi, j'ai adoré, me suis laissée partir dans les pensées photographiques de Walter Mitty. Et en anglais, forcément.

  • Ah, et puis, le scénario est quand même issu d'une nouvelle d'un très bon auteur américain, James Thurber.

  • Oui t'as raison. A bien y réfléchir c'est du rêve ! J'ai été trop terre à terre sur ce coup là.
    Mais c'est peut-être mieux à l'écrit. Ce serait pas la première fois.
    Je me suis fait chier et le narcissisme ça me gêne vraiment !
    Belles photos effectivement.


    P.S. : t'as vu j'ai dit "t'as raison" ???

  • Purée ! Va y avoir une tempête de neige à l'est cet après-midi...

  • ah bon ?
    Ah oui sparce que j'suis d'accord avec toi ???
    C'est plutôt avec ta fiancée qu'il y aurait tempête si on était d'accord.
    Mais bon j'agrée, j'ai rien compris à ce film, je me suis fait iéch mais c'est beau à regarder !

  • les placements de produits et les plans et la lumière très pub Kodak/appareil photo/téléphone portable rendent le film très artificiel et casse le côté charmant du film .Moi aussi j'ai pensé qu'il révait ses aventures

  • oui je sais j'ai rien compris ! Mais oui c'est chic et toc !

  • Pour ma part, j'ai pris du plaisir devant ce film que j'ai trouvé poétique et à la narration originale.

  • Alors si c'est poétique, normal... J'ai jamais rien capté à la pouétrie !

  • ça ne m'a pas déplu, je ne suis pas fan de Ben Stiller (qui semble effectivement avoir un ego assez surdimensionné), mais bon, j'ai passé un agréable moment, j'ai ri (plus qu'au loup de WS) même si la construction de ce film est vue, revue et rerevue, on n'est pas surpris mais on rigole. Et parfois, ça suffit.

  • J'ai pas ri et je me suis ennuyée donc !
    Mais j'ai léché l'écran quand Sean Penn est apparu.

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