WRONG COPS de Quentin Dupieux °
Les flics de Los Angeles sont des pourris, feignants, affreux, gras, moches, sales, bêtes et méchants.
Duke deale de l'herbe qu'il vend dans des rats puis des poissons morts... Il écoute de la musique (très moche) et très fort dans sa voiture. Et chez lui aussi. Renato est obsédé sexuel et se sert de son "pouvoir" de flic pour menacer les filles de son revolver et leur demander de montrer leurs seins. Rough rêve de devenir artiste et compose des rengaines techno sur son ordi. Sunshine trouve un trésor dans son jardin, mais comme il a jadis posé dans des situations sexuellement dégradantes dans une revue, il se fait rançonner par une collègue aussi bas de plafond que les autres... Ah oui, Duke a mortellement blessé son voisin qui, sub-claquant se réveille régulièrement au son de la musique.
Pfiou... n'en jetez plus la cour est pleine.
Est-ce que ça pourrait, est-ce que ça voudrait être drôle ou dérangeant ?
ça ne l'est pas. Ni l'un ni l'autre.
C'est bête ; ça n'évoque rien, ne provoque pas grand chose d'autre qu'ennui et consternation.
Assister accablé à la vision désespérante que Dupieux pose sur l'espèce humaine n'a vraiment pas grand intérêt.
On est bien loin du déjanté, absurde et formidable Rubber, l'histoire d'un pneu psychopathe...
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