Aller au Festival de Beaune, c'est d'abord et avant tout découvrir, redécouvrir la ville, y flâner, lever le nez, et apprécier :

Ensuite, rejoindre le cinéma CAP, ses magnifiques salles, ses atours festivaliers et notamment LE tapis rouge, qu'on peut fouler en chaussures rouges ou pas :

Puis découvrir les membres du jury, le Président Cédric Klapisch, Pio Marmaï, Anne Parillaud, Marc Lavoine, Fanny Valette, Marie Gillain.

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Et enfin, voir des films.

Le premier, présenté par le réalisateur lui-même et l'incontournable et toujours excellent David Ruault à la traduction, est chilien et commence très bien une sélection vraiment de haute tenue.

TUER UN HOMME (Matar un hombre) de Alejandro Fernàndez Almendras - COMPETITION SANG NEUF (Chili) ***

Synopsis : Jorge est un homme honnête qui travaille dur pour faire vivre sa famille. Une nuit, il se fait insulter par une bande de jeunes, menée par un ancien délinquant du quartier. Puis son fils se fait à son tour agresser. La crainte et l’angoisse envahissent peu à peu la famille. Et peu à peu son quotidien devient un véritable enfer.

Comment un ex-taulard, sorti de prison encore plus con qu'avant d'y être entré parvient à faire de la vie de Jorge et de sa famille un enfer. Quitté par sa femme qui lui reproche de ne pas suffisamment se défendre contre les attaques incessantes du taré, Jorge va finalement réagir d'une façon qu'on attendait pas du tout de la part de cet homme si doux. Les premières images vous happent et le réalisateur très doué va faire en sorte de ne pas laisser l'attention et la tension faiblir. On pressent que le drame va se jouer dans cette forêt majestueuse et inquiétante. Ou pas... Et la dernière décision de Jorge surprend et finit par être évidente venant de cet homme "bien", poussé à bout !

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‘71 de Yann Demange (Royaume-Uni) ***

ce film a obtenu le Prix du Jury ex-aequo

Synopsis : Belfast ,1971. Tandis que le conflit dégénère en guerre civile, Gary, jeune recrue anglaise, est envoyé sur le front. La ville est dans une situation confuse, divisée entre protestants et catholiques. Lors d’une patrouille dans un quartier en résistance, son unité est prise en embuscade. Gary se retrouve seul, pris au piège en territoire ennemi. Il va devoir se battre pour essayer de revenir sain et sauf à sa base.

Cela aurait pu paraître plus "classique" au départ avec une impression de déjà vu. Et puis, pas du tout. Le premier long métrage de Yann Demange est une course poursuite haletante dans le dédale de ruelles de Belfast où le jeune Gary est, à l'instar du spectateur embarqué dans cette virée pour sa survie avec impossibilité de reprendre son souffle. Lui comme nous découvrons la folie et l'aberration d'un conflit fratricide.

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BLUE RUIN de Jeremy Saulnier (Etats-Unis) **

Et ensuite, si on veut, on peut prendre en photo les acteurs qui traînent sur le tapis. 

Pascal Demolon que j'aime d'amour. J'aurais voulu lui dire... et je n'ai pas osé.

Marie Gillain parce qu'elle le vaut bien.

Pio Marmaï, le chéri de ces dames, malgré une coiffure, une barbe, un costume de Capitaine Haddock improbables. 

François Berléand, toujours partant pour la déconne.

Marc Lavoine, parole rare et sourire crispé...

Et Mister Président, très disponible, très sympathique.

A très vite pour la suite...