La journée a formidablement commencé avec : 

IN ORDER OF DISAPPEARANCE (Kraftidioten) de Hans Petter Moland (Norvégien) ****(*)

Ce film a obtenu le GRAND PRIX... amplement mérité ! Incontournable. Vivement qu'il sorte en salle.

Synopsis : La Norvège, l’hiver. L’introverti et laborieux Nils conduit d’imposants chasse-neige qui permettent aux routes et sentiers de sa campagne enneigée et inhospitalière de rester ouverts. Tout juste gratifié du titre de citoyen de l’année pour tous ses efforts, il apprend que son fils est mort suite à une overdose. Refusant de croire à cette version officielle, il se lance dans la recherche des meurtriers présumés de son fils. L’enchaînement inattendu des événements va lui forger dans le milieu de la pègre une réputation de héros anonyme, tenace et craint.

Ne rien dire de ce film génial, voilà la meilleure façon de lui rendre hommage. Sachez simplement qu'il vous cueille à contre pied et vous ballade pendant presque deux heures de surprises en surprises.

Stellan Skarsgård est comme toujours grandiose mais si un prix d'interprétation était accordé, je l'aurais attribué sans hésitation à Pål Sverre Hagen, désopilant dans l'excès...

Qui plus outre et non des moindres, le ptit génie se paie le luxe d'être un savant et très gracieux mélange de Tom-Hé hé hé-Hiddleston (clic please), Ryan-OM-Gosling et Edouard-que-deviens-tu-Norton !

....................................................................................

A la sortie de la salle, Pio est toujours open, dispo, opé... pour les filles :

Et après ce grand moment de cinéma... il me fallait me restaurer en terrasse avec un verre de Hautes-Côtes de Beaune.

....................................................................................

THE STONE de Cho Se-Rae (Corée du Sud) ***

En présence de l'acteur principal : Cho Dong-in, qui a voulu faire une photo en ma compagnie. Je vous jure sur ma tête que c'est lui qui a proposé, moi je voulais juste le féliciter pour sa belle interprétation.

Synopsis : Nam-hae, un chef de gang à la petite semaine, retrouve sa passion pour le jeu de go lorsqu’il fait la connaissance de Min-su, un très bon joueur qui a pourtant le sentiment d’avoir gâché son talent en ne devenant pas professionnel. Sur les ordres de Nam-hae, son homme de main réussit à persuader Min-su de devenir le professeur de go du gangster, lequel, appréciant la quiétude de ces moments d’apprentissage passés en sa compagnie, se laisse aller aux confidences. Le jeune joueur de go va alors découvrir le monde de la pègre.

Le jeu de go est une énigme pour les occidentaux et les nombreuses scènes où les personnages jouent avec leurs petits cailloux blancs et noirs prêtent plus à sourire qu'à se passionner. Mais ce qui touche en plein coeur dans ce film à l'atmosphère très particulière c'est la relation, pleine de silence, de non dits mais d'évidences, qui se noue entre le truand et son tout jeune "maître". Les deux acteurs très intenses sont fascinants.

....................................................................................

OPEN WINDOWS de Nacho Vigalondo (Espagne) *

Compétition Sang Neuf

En présence du réalisateur

Synopsis : Nick a de la chance. Il est censé dîner le soir même avec Jill Goddard, l’actrice la plus sexy du moment. Elle fait la promotion de son dernier film, et Nick a gagné le premier prix d’un concours en ligne. Mais il reçoit un appel d’un certain Chord lui annonçant que le dîner tant attendu a été annulé par Jill, détestée pour ses caprices et ses sautes d’humeur. Chord prétend pourvoir remédier à cette situation en permettant à Nick d’espionner Jill pendant la nuit, à partir de son ordinateur. Ce qu’aucun fan ne pourrait même imaginer pouvoir réaliser en rêve ! Mais Nick ne tarde pas à réaliser que Chord a monté de toutes pièces un plan terrible dans lequel lui-même doit participer à quelque chose qui le dépasse…

Très intéressante cette idée d'un fan qui gagne une soirée avec la star de ses rêves (quoi que Sasha Grey... enfin, passons !) et puis plus... et la joie du gars très geek se transforme en thriller informatique avec multiples piratages, détournements et hackings et plongée dans une aventure réalistico virtuelle complètement délirante. Et puis, brusquement le réalisateur ne sait plus quoi faire de son sujet, se prend les pieds dans le tapis, ne parvient pas à conclure et franchement on y comprend plus rien mais alors plus rien du tout...

....................................................................................

THE TWO FACES OF JANUARY de Hossein Hamini (Royaume Uni) **(*)

Hors Compétition

En présence du réalisateur

Synopsis : 1962. Un couple américain, le charismatique Chester MacFarland et sa séduisante épouse Colette, est en vacances à Athènes. Alors qu’ils visitent l’Acropole, ils font la connaissance de Rydal, un jeune Américain parlant parfaitement le grec, qui travaille comme guide touristique dans la capitale hellène. Ce dernier a pour habitude d’escroquer les touristes féminines qu’il trouve sur son chemin. Il éprouve d’emblée une irrépressible attirance pour Colette aussi bien qu’une fascination pour la fortune et la sophistication de Chester. Il est alors ravi d’accepter l’invitation du couple à dîner le soir même...

Viggo himself était attendu ce soir là, mais a oublié de venir... Il a envoyé une vidéo pour se faire pardonner mais ce n'est pas pareil.

Très hitchcockien... il y a même un voyage en bus qui évoque La Toile d'araignée, L'homme qui en savait trop... ce film donne à trois beaux acteurs l'occasion de jouer au chat et à la souris sous le soleil écrasant de la Grèce. C'est beau à regarder, plaisant à suivre, classique dans la réalisation. Sitôt vu, sitôt oublié mais agréable pour terminer une bonne journée.

 A très vite pour la suite...