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D'UNE VIE À L'AUTRE de Georg Maas ***

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Katrine vit en Norvège avec son mari, sa fille qui vient d'avoir un bébé (de père absent) et côtoie beaucoup sa mère. Bonheur et harmonie font partie du quotidien.

Mais Katrine a un passé très lourd qu'elle évoque rarement. Elle est née en Norvège pendant la seconde guerre mondiale mais a vécu jusqu'à ses 20 ans en Allemagne. Elle est la fille d'une norvégienne et d'un soldat de la Wehrmacht. Les enfants de ces femmes furent enlevés à leur mère dès leur naissance et envoyés dans des "Lebensborn" en Allemagne puis adoptés parfois, selon un programme eugénique imaginé par Himmler selon lequel aucun aryen ne devait échapper au pays. Certains furent recrutés par la Stasi qui n'en ratait jamais une. Katrine réussit à s'échapper, à rejoindre la Norvège et à retrouver sa mère. Dès lors elle a pu à son tour fonder une famille.

 

Mais en 1990 après la chute du mur de Berlin, des procès sont intentés par des allemands afin que ces victimes de la honte soient reconnues pour les atrocités qu'elles ont subies et que leur pays d'origine paie. Lorsqu'un jeune avocat propose à Katrine de témoigner car elle est une des rares à avoir retrouvé sa mère, elle refuse. Puis finit par accepter. Lors du procès Katrine semble passer de victime à coupable. Les mensonges, les cachotteries, les mystères, les zones d'ombre finissent par s'éclaircir et mettre à jour les secrets du nazisme dont on ne finit jamais de découvrir les effets et les ravages sur plusieurs générations.

 

Et c'est passionnant car le réalisateur équilibre parfaitement son mélodrame, la "petite histoire" familiale, l'itinéraire douloureux de deux femmes, la mère et la fille et les conséquences cruelles de la grande Histoire sur leur parcours. Il évite tout pathos et construit le film comme un thriller mâtiné d'espionnage grâce ou à cause de la Stasi toujours tapie dans l'ombre.

 

Une réussite malgré l'image cracra choisie comme pour nous replacer dans le contexte sombre de l'époque.

 

Mais c'est palpitant et l'interprétation solide, frémissante et mystérieuse de Julianne Köhler fait le reste.

Commentaires

  • C un peu court non pour un film à 3 * ?

  • Oui.

  • J'ai beaucoup aimé ce film, j'ai juste trouvé que les flash-back n'étaient pas toujours très réussis. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et la fin .... il y a une certaine intensité émotionnelle. Et puis j'étais drôlement contente de revoir Liv Ulmann.

  • Les flash backs dans la forêt surtout... relou.
    Liv n'a jamais vraiment imprimé ma rétine.

  • Arrête de me piquer mes répliques steuplé

  • oui

  • P***

  • Oui

  • J'y vais ce soir justement. J'te tiens au jus !
    Ca va par chez vous ?

  • Ok tiens moi.

    Oui :-)

  • Eh ben c'était fichtrement bien ! Nous voilà réunies à nouveau sur nos goûts cinéma
    Pis tiens en bande annonce y avait "Black coal". Ca donnait envie. Pis y zont collé tout plein de commentaires dithyrambiques à l'écran en plus... sont fous

  • Oui, incroyable hein ?
    Et quelle actrice !!

    Si tu sais pas où faire une bonne sieste,
    tu peux retourner le voir !
    Et elle était bien la BA ?

  • Oui, incroyable actrice !!

    Et ben franchement la BA donnait envie oui. Et effectivement, si j'ai des insomnies, j'en profiterai pour faire un saut dans un ciné, bonne idée ;)

  • Une paye que je ne suis pas venu zieuter les avis sur ce blog de bon goût. Je m'arrête en premier sur le Maas que j'ai également bien apprécié, avec les mêmes réserves à propos du super 8 pas jojo. La photo très nordique par ailleurs est de toute beauté.

  • Ah c'est du super 8 ???
    C'est pour ça !
    Belle surprise en effet.

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