PELO ALTO de Gia Coppola *
Synopsis : Piégés dans le confort de leur banlieue chic, Teddy, April, Fred et Emily, adolescents livrés à eux-mêmes, cherchent leur place dans le monde. Ils ont soif de sensations fortes et testent leurs limites. L’alcool, les drogues et le sexe trompent leur ennui. Ils errent sans but dans les rues ombragées de Palo Alto incapables de voir clair dans le tourbillon confus de leurs émotions. Sauront-ils éviter les dangers du monde réel ?
Gia Coppola doit aimer le cinéma de tata Sofia, car son film est chic. Mais là où Sofia nous étreint le cœur (Lost in translation, Marie-Antoinette, Somewhere) Gia se contente de nous présenter de pauvres petites filles et petits garçons riches qui s'ennuient copieusement et finissent par nous ennuyer copieusement. Mais eux trompent leur ennui en se prenant pour des grands et en faisant conneries sur conneries, sex, drogues et rock'n'roll, sous les yeux de leurs parents aveuglés ou absents.
L'absence totale de charisme de l'actrice principale, pourtant issue d'une lignée royale, Emma Roberts ne pousse pas non plus à l'indulgence.
Surnage dans ce joli objet à la bande son branchouille et donc pas désagréable un blondinet très prometteur et très "gus van santien", Jack Kilmer dont je découvre à l'instant qu'il est le fils de Val... alors que pendant tout le film je me disais : "il a un petit côté Val Kilmer...". Parfois "bon sang ne sait mentir".