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JERSEY BOYS de Clint Eastwood ***

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Synopsis : Quatre garçons du New Jersey, issus d'un milieu modeste, montent le groupe "The Four Seasons" qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs épreuves et leurs triomphes sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération qui sont repris aujourd'hui par les fans de la comédie musicale…

 

On peut être surpris de trouver un biopic musical dans la filmo de Clint. Mais après tout pourquoi pas ? Et n'est-ce pas la supériorité des plus grands de réussir à se renouveler encore à plus de 80 ans ? Tout sera  de toute façon toujours préférable au fait de s'adresser à une chaise vide... 

 

Et puis l'entreprise s'avère être plutôt une réussite et ce groupe resté relativement obscur de ce côté ci de l'Atlantique (en tout cas pour moi qui suis de ce côté ci précisément) a un destin pour le moins singulier. A peu près tout prédestinait Franki Valli et ses futurs comparses à mal tourner. Leur naissance dans un quartier très populaire du New-Jersey, leurs petits trafics divers et variés et leurs accointances avec la mafia et notamment un parrain local Gyp DeCarlo que la voix très particulière de Franki faisait pleurer.

 

Joliment, élégamment, intelligemment filmé comme il se doit, avec une pêche d'enfer qui donne vraiment la patate, ce film imprévu chez Clint est une sucrerie, une douceur, une gourmandise. Il s'entoure d'un casting de plus ou moins beaux gosses, mais excellents et parfaitement inconnus pour moi.

 

Et je découvre que ce groupe obscur (pour moi) est à l'origine de ce tube mythique, mystique, inoubliable qui pour moi est associé à tout jamais à ce chef d'œuvre et à cette scène géniale... Et d'ailleurs le fameux mafieux du film absolument dément n'est autre que Christopher Walken, un des plus grands acteurs du monde mondial si pas le plus grand !

 

Bon mon honnêteté m'oblige à vous dire néanmoins que la partie "familiale" de l'affaire est totalement ratée, chiante comme la pluie et un jour sans pain. On le sait que les femmes des chanteurs sont d'abord trop in love et un soutien indéfectible pour leur star de mari, puis qu'elles se font faire des mioches en batterie et qu'un jour elles n'en peuvent plus de l'infidélité de leur chéri. Et ça, franchement : on s'en cogne !

 

J'allais oublier. Il est marrant de découvrir que l'acteur Joe Pesci, futur interprète de moult rôles de mafieux soit très impliqué dans la carrière du groupe. 

 

Ah oui, la scène finale, pétaradante, étourdissante, éblouissante est une méga maousse cerise sur le clafoutis.

Commentaires

  • Pas vu donc
    Et verrai pas avant de partir
    J'ai une foultitude de choses à faire

  • Ben tes ti-shirts sont pliés, qu'est ce que tu peux bien avoir à faire ?

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