Synopsis : Ariane, une jeune violoniste française, accepte la demande en mariage enflammée de Christen, un irrésistible chef d’orchestre. Seul hic : elle est encore un tout petit peu… mariée ! Séparée depuis deux ans de Nino, un instituteur italien au caractère bien trempé, elle parvient à le convaincre de la suivre à Paris pour divorcer en 8 jours chrono. Mais leur voyage à deux dans la ville de l’amour s’annonce beaucoup plus mouvementé que prévu…

En lisant le synopsis, on peut déjà avoir une vague idée de l'étendue de la crétinerie de ce qu'on va voir. Heureusement la réalisatrice n'avait pas assez d'imagination pour faire traîner son ineptie en longueur mais quand même 1 h 20 de bêtise crasse, c'est long !

Vous pensez bien que ce n'est ni le titre, ni le rose bonbon de l'affiche qui m'ont attirée. A vrai dire, je suis arrivée en retard pour la séance que je convoitais et, pour ne pas avoir fait la route pour rien, je suis entrée dans la salle correspondant à mon horaire de retardataire. Oui, je sais, se justifier, c'est moche ! Et d'ailleurs, pour ne rien vous cacher quand j'ai vu que Kim Rossi Stuart et Pascal Demolon étaient de la partie, j'étais un peu rassurée. Une petite comédie romantique avec du BG dedans, ça ne peut pas faire de mal. Sauf que si, et celle-ci est une ânerie sans nom. Et c'est pas sympa pour les ânes.

Déjà, Géraldine Nakache (très préoccupée par son joli physique irréprochable) en virtuose du violon, il faut se pincer pour y croire. Et quand on voit les contorsions qu'elle est obligée de faire pour mimer technique et vélocité, on pleure pour elle. Le ridicule ne tue pas mais quand même, il peut être blessant. Et là, il est quand même d'une profondeur insondable.

De toute façon, rien ne tient debout dans ce navet colossal. Kim Rossi Stuart en larmes à l'idée de perdre cette peste, au secours ! Pascal Demolon éperdu d'amour pour cette chipie, pas mieux. Cela dit les garçons s'en sortent mieux que les filles. Kim grâce à son délicieux accent transalpin et Pascal... parce que je l'aime d'amour et c'est comme ça ! Les filles par contre : CARNAGE intégral. Entre la mijaurée irrésistible et hystérique (re-pincez-moi Géraldine Nakache), la nympho (Sophie Cattani), l'excitée (Catherine Jacob... à la diction de plus en plus infernale)... on nage dans les clichés et la vulgarité.

Le dernier personnage INSUPPORTABLE de ce rutabaga est le téléphone portable et surtout sa sonnerie abominable qui retentit au moins 45 fois dans le film, car le comique de répétition est l'unique ressort du scenario. Sauf qu'il y a un gros, un énorme HIC, ce n'est absolument JAMAIS drôle.

Quant à la visite de Paris, complètement désert, ensoleillé comme le Sahara, propre comme un décor, même les cartes postales n'osent pas !