WISH I WAS HERE (LE RÔLE DE MA VIE) de Zach Braff ***
Aidan est un acteur sans emploi. Il enchaîne pourtant les castings, mais sans succès. Pour le laisser poursuivre son rêve, devenir enfin acteur, sa femme subvient au besoin de la famille grâce à un emploi dans une entreprise qui ne lui plaît guère et où elle se fait harceler sexuellement par un collègue.
Le père d'Aidan (un type incapable d'ouvrir la bouche sans proférer des reproches) a consenti à financer l'école des enfants à condition qu'ils reçoivent un enseignement religieux dans une école juive. Pourtant athée, Aidan a accepté cette concession. Quant au frère d'Aidan, c'est un marginal farfelu pas sorti de l'enfance qui vit dans un mobil-home et ne veut plus de contact avec son père.
Mais un jour, ce fragile modus vivendi s'effondre. Le père annonce la récidive de son cancer et son intention de tester un nouveau traitement. Cela signifie qu'il ne peut plus payer les factures de l'école. Les enfants se retrouvent donc chez eux en attendant la prochaine rentrée scolaire. Aidan doit se charger de leur faire la classe, il doit également tenter de faire en sorte que son frère revoit leur père.
Après le délicieux Garden State, déjà en partie autobiographique, Zach Braff revient 10 ans plus tard, à nouveau devant et derrière la caméra pour évoquer ses efforts surhumains pour devenir adulte, rester père de famille, être un mari, un fils et un frère. Il ne lésine pas sur le pathos et l'émotion, mais il le fait avec tant d'humour, d'honnêteté et de tendresse qu'on ne peut qu'être touché par son histoire, celle de sa famille, sans aucun doute semblable à beaucoup d'autres et c'est sans doute ainsi que la bienveillance et l'identification se créent. On se surprend alors à être saisi à maintes reprises par l'émotion devant ces maladresses, cette mélancolie, cette difficulté à quitter l'enfance, ses rêves et ses espoirs.
La vie quoi...
Zach Braff est un acteur agréable, spirituel, pince sans rire, Kate Hudson n'a jamais été aussi adorable et la petite Joey King irrésistible.
Vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Commentaires
Encore faut-il qu'il passe chez moi ! Je vais le guetter.
ça s'appelle "Le rôle de ma vie" en fait !
Déjà que c'est compliqué, si en + tu nous donnes un faux titre, et imagine que pour couronner le tout, ils nous changent la photo de l'affiche française, on s'y retrouve comment, nous ?
Exact... ce n'est pas l'affiche française en plus :-)
Je deviens vraiment tordue !
Wouaaaah, j'ai bien fait de demander, moi.
Très bon week-end à toi (nouveau papier peint ? quand est-ce qu'on voit les photos ?)
Ce week end je me calme... J'ai mal partout :-)
J'ai plus 20 ans, ni 30, ni 40, ni 50...
Putain ça sent le sapin !
Et bien voilà, avec le bon titre on trouve et on y va ! J'ai aimé bien sûr, c'est un peu foutraque, mais que de jolis moments d'émotion et de réflexion (et dans certains, je n'ai pas pu ne pas penser à toi). La petite est formidable.
Il est vrai qu'on peut facilement s'identifier.
Et la petite est extra effectivement.
évidemment, celui-là ne passe dans aucun des deux Gaumont de Reims... pfffff! c'est pénible de voir des bandes annonces qui donnent envie et que le film ne soit ensuite pas diffusé !
Oui c'est moche ces cinémas qui ne programment pas assez.
(je réponds à ton mail très vite :-) merci)
Je vais m'empresser de le voir dès que je monte à Paris :)
Parfait.
Je l'ai trouvé pas mal, mais sans plus. Là où "Garden State" (qui m'avait littéralement enchanté à l'époque) faisait preuve de justesse, d'inventivité et de sensibilité, ce "Rôle de ma vie" m'a paru recourir trop souvent à de vieilles ficelles en ressortant des poncifs...
Certes il y a de bonnes scènes, de jolis moments, mais je n'ai jamais complètement réussi à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé que Zach Braff tournait un peu autour de son nombril et qu'il cédait trop souvent à la facilité, avec des espèces de leçons de vie qu'on voit venir de loin ou des procédés de mise en scène vus et revus (plusieurs passages compilent des images de vie sur fond de bonne chanson indé qui va bien, mouais). Pour moi, la magie n'a pas opéré comme il y a dix ans, dommage. Mais à voir quand même pour l'interprétation, en particulier de Kate Hudson, rayonnante, et de la jeune Joey King, effectivement très convaincante.
J'ai trouvé ça assez juste moi.
Mais c'est que Zach s'aime beaucoup :-)
Passé les 20 premières minutes, Zach m'a encore une fois enchantée. C'est beau, simple, touchant. Ce mec a compris tout ce qu'il y a comprendre. Un charme indéfinissable. Et toujours cette bande son !
Oui je suis d'accord. Il vit sa vie, la comprend et on arrive à s'identifier.