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LE BEAU MONDE de Julie Lopes Curval **

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Synopsis : Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Elle travaille la laine, crée des teintures, confectionne des vêtements. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu'à ce qu'elle rencontre Agnès, une riche parisienne, qui l'aide à intégrer une prestigieuse école d'arts appliqués.

Alice laisse tout derrière elle pour aller vivre à Paris. Elle y rencontre Antoine, le fils d'Agnès. Entre eux nait une passion amoureuse. Antoine trouve chez Alice une sincérité et une naïveté qui l'extraient d'un milieu bourgeois qu'il rejette. Alice, grâce à Antoine, découvre de l'intérieur un monde qui la fascine, « le beau monde ». Il lui offre sa culture, elle se donne à lui toute entière. Au risque de se perdre...

 

Mouais. Lucie affirme qu'en vivant avec Antoine, en aimant Antoine, un déferlement d'amour a jailli d'elle ! En tant que spectatrice, j'attends encore que ce tsunami s'abatte sur moi. L'indolence à la limite de la somnolence de Lucie ne trahit jamais son bouillonnement intérieur.

 

Je n'ai pas cru un instant à la lutte des classes et j'ai trouvé les discours et attitudes des uns et des autres vraiment binaires.  D'un côté les vilains riches dont chaque acte généreux est considéré comme une façon de se déculpabiliser d'être des vilains riches, de l'autre les gentils pauvres aux cheveux gras qui se sentent toujours jugés et maltraités. La platitude des dialogues : "oui, ben si t'as honte de nous faut plus venir", la maladresse de certaines situations comme celle où Alice surprend sa possible belle-mère en train de la dénigrer... n'arrangent rien.

 

Ana Girardot est très mignonne et ressemble étonnamment à son papa Hippolyte mais on a du mal à l'imaginer dans un rôle consistant. Oups pardon.

 

Comme dans le récent Sils Maria, ce sont les rôles secondaires les plus intéressants. Bastien Bouillon en Antoine est beaucoup plus crédible en enfant gâté révolté d'être issu de ce milieu et qui essaie de s'en écarter tout en profitant de l'héritage de son grand-père. Et la mère Aurélia Petit, bourgeoise accomplie, persuadée de son ouverture d'esprit et incapable d'imaginer son fils avec cette fille timide et rougissante. C'est leur relation mère/fils qui attire davantage l'attention mais pas cette amourette inconsistante et sans saveur qui ne fait ni rêver ni trembler.

 

Par ailleurs, je cherche encore l'utilité et l'intérêt du rôle de Sergi Lopez...

Commentaires

  • Ouuuuh, je sens un potentiel formidable pour une grosse sieste en avion, là...

  • ben y'a quand même un beau gosse à mater !

  • Peut-être est-ce parce que je croise tous les ans quelques unes de ces jeunes filles rougissantes dans ma section de BTS de design, qui viennent de bac pro, et se taisent plutôt que de montrer leur différence, leurs fragilités, que j'ai plus cru que toi à ce film.

  • Sans doute !
    Je n'ai RIEN ressenti et je n'aime pas ça !

  • Oui moi aussi j'y ai cru et ai beaucoup ressenti :)

  • J'ai pas d'cœur :-(

  • Pff t'es con. Evidemment que si. Mais c'est normal de pas ressentir la même chose. On n'est pas tout réceptifs aux mêmes histoires. Moi, dès que j'ai l'impression d'avoir vécu ne serait-ce que une demi-seconde la situation d'un personnage, je m'identifie ;)

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